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1870 - la bataille de Mars-la-Tour

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1870 - la bataille de Mars-la-Tour Empty 1870 - la bataille de Mars-la-Tour

Message  Eric Jeu 29 Aoû - 10:59

La bataille de Mars-la-Tour (également appelée bataille de Rézonville ou bataille de Vionville) eut lieu le 16 Aout 1870, lors de la guerre franco-prussiene . Elle se déroula dans les environs de Mars-la-Tour, village situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Metz. Il s'agit de la dernière grande bataille de cavalerie d'Europe.

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Bazaine

La retraite de l’armée du Rhin
Après avoir essuyé de multiples défaites en Alsace et en Moselle, notamment lors de la bataille de Forbach-Spicheren, l'armée du Rhin bat en retraite vers l'ouest en direction de Metz.
Napoléon III, malade et discuté, rejoint Châlons-sur-Marne et abandonne le commandement au maréchal Bazaine le 12 aout 1870. Il lui ordonne au préalable de s'occuper du repli de l'armée française sur Châlons. Mais Bazaine n'est pas de l'avis de Napoléon III. Il souhaite en effet livrer bataille rapidement, car il a confiance en la puissance de la place de Metz et omet l'incapacité de celle-ci à tenir un siège. Il ne met donc aucun empressement à exécuter l'ordre reçu et emprunte lentement la route de Verdun.
Dans l'après-midi du 14 aout, les avant-gardes de l'armée du général allemand Steinmetz, probablement averties de la retraite française, livrent bataille dans les environs du village de Borny, Les Allemands en infériorité numérique se retirent dans la soirée craignant d'être la cible de l'artillerie des forts français. Mais malgré une défaite apparemment incontestable, les Prussiens ont rempli leur objectif. Ils ont en effet retardé le repli de l'armée du Rhin et permis au prince Frédéric-Charles, neveu du roi de Prusse Guillaume Ier et commandant de la IIe Armée, de poursuivre sa progression au sud de Metz sans être inquiété.
Frédéric-Charles franchit la Moselle le  15 aout à Noveant. En fin d'après-midi, les avant-gardes de son armée atteignent Mars-la-Tour et barrent la route de Verdun. Les Français sont contraints de livrer bataille le lendemain.



Une rencontre fortuite des deux armées
Une patrouille de cavalerie, le 1er escadron du 1er Régiment de Dragons hanovrien, sous les ordres du capitaine (Rittmeister) Oskar von Blumenthal, repère les 127 000 hommes de Bazaine en route vers Verdun. Ce renseignement décide le prince Frédéric-Charles à ordonner à l'avant-garde du général von Alvensleben de barrer la route au repli français. C'est par hasard que les 30 000 hommes du IIIe Corps prussien d'Alvensleben rencontrent l'armée française près de Vionville, à l'est de Mars-la-Tour.



Déroulement de la bataille


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1870 - la bataille de Mars-la-Tour Magnify-clip
Carte allemande de la bataille. Les forces françaises sont en haut de celle-ci, les forces allemandes en bas.
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1870 - la bataille de Mars-la-Tour Magnify-clip
Peinture de Edourd Detaille
1870 détail "Panorama de la bataille de Rezonville" 16 août 1870. Uhlan du 16e RI Altmark, mort
1870 - la bataille de Mars-la-Tour 220px-Edouard_Detaille_1870_bataille_de_Rezonville
1870 - la bataille de Mars-la-Tour Magnify-clip
Peinture de Edouard Detaille 1870 détail, Grenadier de la garde nationale en corvée d'eau
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1870 - la bataille de Mars-la-Tour Magnify-clip
Peinture de Edouatd Detaille 1870 détail, "Détachement de grenadiers de la garde impériale."

Le 16 août 1870, la bataille de Mars-la-Tour débute. Vers 10 heures, le corps du général Canrobert est attaqué à Vionville par le IIIe Corps prussien commandé par Von Alvensleben II. Le corps du général Le Bœuf est engagé à son tour vers midi. Les Français se regroupent et font face aux unités prussiennes. La bataille tourne alors en mêlée confuse. Les assauts prussiens sont contenus par l'artillerie adverse.
Au début de l'après-midi, le 2e corps français est relayé par le 6e corps et par des éléments de la Garde Impériale du général Bourbaki. Les troupes prussiennes sont à bout et la bataille semble tourner à l'avantage des Français. Mais des renforts allemands arrivent en fin d'après-midi. Ces derniers lancent alors le 7e régiment de cuirassiers, le 19e régiment de dragons et le 16e régiment de ulhans (équivalent des lanciers) de la 12e brigade de cavalerie d'Adalbert von Bredow dans la bataille, dans le but de faire taire l'artillerie de Canrobert. Dans ce qui allait devenir la « chevauchée de la mort » de von Bredow, les cavaliers qui se lancent des lignes prussiennes à 14 h 0 profitent de l'état du terrain ainsi que de la fumée pour dissimuler leur progression aux observateurs français. Apparaissant alors à moins de 1 000 mètres des lignes françaises, la cavalerie prussienne perce à deux reprises les lignes françaises, y causant un vent de panique dispersant les soldats de Canrobert. Le général Frossard lance à son tour les cuirassiers de la Garde impériale sur la partie gauche du champ de bataille. Dans la confusion, les cuirassiers français sont partiellement dispersés par l'infanterie de Canrobert qui fait feu sur tout cavalier à portée de tir. Il s'agit là du dernier grand affrontement de cavalerie d'Europe marqué par de célèbres charges telle la charge de la brigade du généra Joseph Bachelier.
La charge fantastique de von Bredow sonne néanmoins le glas d'une grande partie de l'élite de la cavalerie prussienne. Bien qu'ayant fait taire l'artillerie de l'adversaire, neutralisé sa cavalerie et semé un vent de panique dans son infanterie, la brigade de von Bredow, après être parvenue à se retirer derrière ses lignes ne compte plus que 420 cavaliers sur les 800 ayant pris part à l'assaut. Herbert von Bismarck, le propre fils du chancelier prussien Otto von Bismarck, fait partie des blessés.
Pourtant les Français gardent l'avantage et gagnent du terrain. Comprenant qu'ils sont désormais sur le point d'être battus, les Allemands lancent une dernière offensive sur leur flanc droit, pour éviter l'encerclement. Piégés par le relief et par la présence de renforts français insoupçonnables derrière la crête, leurs troupes sont décimées et battent finalement en retraite désordonnée, à la merci de la chasse lancée par les Français. Ces derniers capturent alors leur premier drapeau ennemi de cette guerre.



Une victoire mal exploitée
À la fin de la journée, les deux armées bivouaquent à quelques centaines de mètres l'une de l'autre. L'attaque allemande a été repoussée. L'armée française reste maîtresse du champ de bataille et dispose d'un avantage numérique.
Bazaine peut alors choisir, soit de poursuivre les combats le lendemain avec l'appui de renforts venus de Metz, et avec de bonnes chances de battre l'armée du prince Frédéric-Charles ; soit de profiter de l'avantage de son camp pour rejoindre Verdun puis Châlons. Mais contre toute attente, il ordonne le repli de tous les corps sur le flanc ouest de Metz entre la Moselle et l'Orne, prétextant un manque de vivres et de munitions. Il laisse ainsi aux Prussiens la possibilité de continuer vers le nord-ouest et de barrer définitivement la route de Verdun.
Le 18 aout, l’armée du Rhin est confrontée à une nouvelle bataille, celle de Saint-Privat, où sa défaite lui ferme définitivement la route vers l'ouest, l'enfermant à Metz.


Ordres de Bataille

L’ordre de bataille français le 16 août 1870

Commandant en chef : Maréchal Bazaine
LA GARDE IMPERIALE (Général Bourbaki)
1er division (Général Deligny)
1er Voltigeurs
2e Voltigeurs
3e Voltigeurs
4e Voltigeurs
Bat de chasseurs de la Garde
2e division (Général Picard)
1er Grenadiers
2e Grenadiers
3e Grenadiers
Régiment des zouaves de la Garde
Division de Cavalerie (Général Desvaux)
Guides de la Garde
Chasseurs de la Garde
Dragons de la Garde
Lanciers de la Garde
Cuirassiers de la Garde
Carabiniers de la Garde
2e CORPS (Général Frossard)
1er division (Général Bataille)
3e chasseurs
32e de ligne
55e de ligne
76e de ligne
77e de ligne
2e division (Général Bataille)
12e chasseurs
8e de ligne
23e de ligne
66e de ligne
67e de ligne
Brigade attaché venat du 5e corps (Général Lapasset)
14e chasseurs
84e de ligne
97e de ligne
3e lanciers
Division de cavalerie (Général Valabregue)
4e chasseurs
5e chasseurs
7e dragons
12 e dragons
3e CORPS (Maréchal Leboeuf)
1er division (Général Montauban)
18e chasseurs
51e de ligne
62e de ligne
81e de ligne
90e de ligne
4e division (Général Bataille)
11e chasseurs
44e de ligne
60e de ligne
80e de ligne
85e de ligne
Division de cavalerie (Général Valabregue)
2e chasseurs
3e chasseurs
10e chasseurs
2e dragons
4e dragons
5e dragons
8e dragons
4e CORPS (Général Ladmirault) 
1er division (Général Cissey)
20e chasseurs
1e de ligne
6e de ligne
57e de ligne
73e de ligne
2e division (Général Grenadier)
5e chasseurs
13e de ligne
43e de ligne
64e de ligne
98e de ligne
Division de cavalerie (Général Legrand)
2e hussards
7e hussards
3e dragons
11e dragons
6e COPRS (Maréchal Conrobert)
1er division (Général Tixier)
9e chasseurs
4e de ligne
10e de ligne
12e de ligne
100e de ligne
2e division (général Bisson)
9e de ligne
3e division (général Lafont de Villiers)
75e de ligne
91e de ligne
93e de ligne
94e de ligne
4e division (général Levassor-Sorval)
25e de ligne
26e de ligne
28e de ligne
70e de ligne
1er division de cavalerie de réserve (général du Barail)
2e chasseurs d’Afrique
3e division de cavalerie de réserve (général de Forton)
1er dragons
9e dragons
7e cuirassiers
10e cuirassiers


IIe armée (Prince Frédéric-Charles) :

210000 hommes / 540 canons – 12 DI / 2 DC
Garde royale de Prusse (Prince de Wurtemberg).
IIIe corps du Brandebourg (Alvensleben II).
IVe corps de Saxe prussienne (Alvensleben Ier).
IXe corps du Holstein (Manstein).
Xe corps du Hanovre (Voights-Retz).
XIIe corps saxon (Prince de Saxe).
5e et 6e divisions de cavalerie. 
Publié  par antan

III Corps: GFM von Alvensleben

Réserve d’artillerie:
2 batteries à pied
1 batterie à cheval

Brigade de Cavalerie de réserve :
2ème Régiment de Dragons
12ème Régiment de Dragons

5ème Division : GD von Stulpnagel
3ème Bataillon de Jäger
8ème Régiment de Grenadier
12ème Régiment de Grenadier
48ème Régiment d'Infanterie
52ème Régiment d'Infanterie
Artillerie divisionnaire:
2 batteries de pied

25ème (Hesse) Division : Prince Louis de Hesse
1er Bataillon de Jäger Hessois
2ème Bataillon de Jäger Hessois
1er Régiment de Leib Gardes Hessois
2ème Régiment d'Infanterie Hessois
3ème Régiment d'Infanterie Hessois
4ème Régiment d'Infanterie Hessois
Artillerie divisionnaire:
2 batteries à pied
1 batterie à cheval

25ème Brigade de Cavalerie :
1er Régiment de Reiters Hessois
2ème Régiment de Reiters Hessois
6ème Régiment de Dragons


( je recherche la composition des 4 autres Corps )

6ème Division de Cavalerie : HH duc Guillaume de Mecklembourg – Schwerin

14ème Brigade de Cavalerie :
6ème Régiment de Cuirassiers
3ème Régiment de Uhlans
15ème Régiment de Uhlans

15ème Brigade de Cavalerie :
3ème Régiment de Hussards
16ème Régiment de Hussards



 ( je ne trouve pas les O.B. des 4 ,9 , 10, et 12 ème Corps .
Si quelqu ' un veut compléter , qu ' il n'hésite pas )


A bientot
Eric
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