[WAB] Et celle-ci dura 100 ans...

Paris, mai 1359...



"Mes doux sires,
Vous m'avez mandé en ce dimanche afin que j'assure pour la postérité les exploits de vostre chevalerie et autre ribaudaille sur cette bataille, la la senestre de Paris sur les plaine des Nanterre la Blanche.
Voici donc mes travaux d'enluminure que je livre à vostre convoitise pour éclairer la cour et le bas peuple. Cependant, je laisse à vos chambellans et autres copistes, le soin de narrer l'histoire de cette terrible journée de fracas des armes."


Voila les images des parties du dernier "Sunday Open" de Nanterre sur le thème de la guerre de 100 ans.
Mes remerciements pour leur venue et leur bonne humeur aux joueurs, Xavier, Fred, Niko, Guillaume, David, Gilles (qui n'a pu rester que le matin, tu me dis mon Gillou si tu veux que je propose une promenade en barque à ta belle-mère, j'ai 20m de grillage dont je me sers pas   ), aussi Laurent, Aymeric et Maxime qui nous ont rejoint pour la raclette et grosse marave de l'après-midi.
Deux nouvelles armées HYW au club, les Français de David P. et les Anglais de Laurent, de belles meulades en perspective !

Messieurs les joueurs, je laisse donc le soin à chacun de vous de raconter la vérité historique sur ce qui s'est réellement passé   
























La suite, tout de suite  

Ça, c'était avant le drame   
Dans un instant, la méga partie de l'après midi !

Le cours central en six mètres de larges, ben ça le fait !

Et la rafale de gros plans   

Et la fin   

Et la fin finale   















































Messieurs les Connétables, Capitaines, Princes, Duc et Vos Majestés...
A vos claviers  

Woooooooooh et double Woooooooooooh !!!!
Et quel fut donc le résultat de cette bataille apocalyptique ????

Pour ne pas déroger à une tradition bien fixée, voici une version des faits absolument véridique et totalement objective.

Le Capitaine Loring se remettait d'une des mémorables branlées qui avaient fait sa réputation dans la paroisse de Nanterre    ; déculottée qui lui avait néanmoins donné la satisfaction, malgré une bonne quinzaine d'erreurs tactiques, de priver d'une couille le Roi Jean le Bon au cours d'un duel épique, à l'issue duquel il avait jugé bon de filer à l'anglaise.    On ne se refait pas. Foutredieu ! Il faut dire que le frenchie d'en face savait manier ses troupes.  

L'après midi s'annonçait radieuse. Etendards au vent, les fidèles seigneurs d'Aubrichicourt menant leurs routiers aux cotés du Bascot de Mauléon et de ses chevaliers, archers et piétons , en ligne pour affronter les troupes bretonnes menées par Charles de Blois. Ligne impeccable, pieux en place, Lord Loring fixait le front breton avec confiance. toutefois, une exclamation se fit entendre    :
-Mylord ! Les peigne-cul d'Aubrichicourt propagent de folles rumeurs sur l'aile gauche. Le souffle coupé par la course, l'accent plus rocailleux que jamais, le Bascot semblait inquiet.
- Quoi donc, mon bon ? Que racontent donc ces mange-merde ?   
- C'est diablerie, Mylord ! des effluves pestilentielles à faire vomir les chevaux arrivent des rives du fleuve ! la moitié des troupes est hors de combat.
- Dans la brume blafarde du matin, on percevait une voile sur le fleuve maudit. Puis une clameur, dans un sabir sorti de l'enfer, qui rappelait vaguement à Loring un baragouin entendu dans sa jeunesse, au Pays de Galles   . Et l'odeur, cornecul, l'odeur ! Comme si dix tonnes de morue pourrie s'étaient d'un coup déversées sur la grève.

Alors, Moring comprit.
-Mooooooortecouuuuuuuuille !!!!! les malouins !!!!! Les piétons de la cité libre arboraient, sur leur face gravée par des générations de consanguinité et de débauche, un rictus qui en disait long. Ces veaux marins, sourire édenté aux lèvres, prenaient l'armée à revers !   
Mortecouille ! Mortecouille !    Brandissant la testicule capétienne qui se dandinait mollement dans un flacon précieusement conservé, l'anglois décréta la charge. Une détonation. La moitié des chevaliers fut décapitée par une salve de bombardes, sous les beuglements hystériques des finistériens sur la colline   . A Dieu ne plaise ! le contact fut néanmoins rude et Loring défia Duguesclin, un fier routier aussi, dans un duel épique. La rotule pétée, le capitaine put néanmoins bouffer une moitié d'oreille du breton.

Bon, la suite fut prévisible : les ribauds saluèrent l'assistance avec l'élégance qui les caractérise, couilles au vent et chiasse au cul. Quant au reste...mieux vaut ne pas en parler !

Epilogue : le dimanche fut absolument divin , une de ces journées qui vous rechargent les batteries avec des joueurs tous plus sympas - et doués - les uns que les autres. Et à mes amis bretons qui s'offusqueraient de mes propos moqueurs, je précise que j 'ai au moins une arrière-grand-mère bretonne, et certainement plus encore - comme tout cotentais d'origine qui se respecte   . Longue vie au club Rathelot !  

ça donne envie de venir pousser le plomb avec vous !!!!!!!!!!!

Argh!!! C'est trop dur!!! Comment résister à ça ! ! Heureusement mon planning peinture déjà surchargé est là pour me rappeler à la réalité. Par contre, les gars, je compte sur vous pour me conseiller le jour où j'attaquerai une armée de bourguignons.

ahah      tirailleur,excellent

Sir Torchman venait de débarquer avec ses fières troupes pour aller aider le Prince Noir à bouter ces affreux batards de François qui refusaient de reconnaitre la supériorité de notre bon roi Henri, Roi d'Angleterre d'Irlande et de France.
Ayant rejoint l'ost Royal du Prince en compagnie de la Compagnie blanche et le Capitaine Loring.
Après avoir batifoler dans la campagne française (notre campagne) nous tombèrent enfin sur les troupes du bâtard de France qui se prenait pour un Roi....
L'ost se déploya bannières au vent, les archers devant soutenus par les hommes d'armes et chevaliers en soutient arrière.
 
Les 2 compagnies franches furent placées sur les ailes et les deux corps anglois au centre de l'ost.
Enfin les rebelles françois arrivèrent et se positionnèrent aider par ses félons d'écossais en face le la Compagnie blanche.
Je ne parlerai pas de ce que mes illustres compagnons firent, prouesses plus formidables les unes que les autres mais de ce que fut le combat des troupes menées par l'illustre Sir Torchman.
En face le faux roi se positionna et abreuva d'injures mes braves troupes qui restèrent de marbre. Les archers plantèrent leurs pieux et attendirent que l'avance des troupes françaises se fassent.
Plus l'heure passait et plus le temps paraissait long, qui se mettre sous la dent ou plutôt sous les pluies de flèches galloises et anglaises, quelques arbalétriers français et quelques aquebutiers qui ne résistèrent pas aux tirs des archers (et 1-0).
Sur le flanc droit une unité de pavoisiers a essayé de se faufiler pour aller taper l'ost anglois pour soutenir la charge pitoyables de chevaliers françois. mal leur en a pris le Sir Torchman laissa une unité de chevaliers se ruer sur les pauvres routiers françois qui fiers comme des espingouins comptaient bien damner le pion ou fiers anglois.
 2 tours plus tard ils furent en fuite écrasé par les masses d'armes et estourbis par les fiers destriers anglais qui mordaient, ruaient et qui firent autant de morts et de blessés que les armes des chevaliers (et 2-0).
Après une légère poursuite pour estourbir les derniers routiers les chevaliers firent demi-tour pour se ruer sur les arrières d'une autre compagnie française qui s'était ruée sur des archers (et 3-0).
1 et 2 unités de fantassins lourds hors de combat. le reste des unités françaises préférèrent se mettre hors de portée des chevaliers de Sir Torchman. 
Au centre rien si ce n'est que ce vile fourbe de roi de France alla aider quelques routiers français qui s'étaient rués sur une unité d'archer. Malgré uen courage sans nom et moultes actes de bravoures mes braves archers décidèrent de se replier en ordre pour aller rechercher quelques flèches (si, si     ) bon c'est ok 1-3 mais un 1 si petit ...
A la gauche de ma ligne, une unité d'hallebardier fut attaquée par des vils bretons qui profitant du désordre de la compagnie de Sir Loring essayèrent de me faire subier le même sort que Sir Loring. 
Mal leur en a pris, ils rebondirent comme une balle sur un mur et repartirent dans leur camp la queue entre leurs jambes, moins nombreux qu'au départ.

Le combat s'acheva sans qu'un seul des chevaliers du roi de France essaya d'enfoncer la ligne angloise qui resta inébranlable. Un peu plus et on se mettait au sandwich arrosé d'une bonne bière en attendant l'attaque des françois.
La nuit tombant le combat s'acheva.
Une unité d'archer angloise perdue contre 3 unités de routiers françoises Sir Torchman fut content de sa journée en espérant que si Dieu le veut une nouvelle journée pouvait se présenter pour débarrasser le royaume de tout ses vils françois.

Journée magnifique avec un roi de France (Niko) en pleine forme et plein de verve.
Merci à tous les participants pour leur bonne humeur et d'avoir vécu une incroyable baston.
Quand au grand maître de cérémonie je l'ai déjà dit et le redit merci à lui ce fut une journée superbe.

Sir Torchman.

Merci les gars de rétablir la vérité historique !  
C'est à se pisser au froc      

Ah putain que c'est beau !              
Je suis sans voix .
Retrouver la vue et découvrir ces photos , c ' est un immense plaisir .
Bravo les gars          
et merci Cyrille pour cette belle tranche de rigolade .
C ' est que du      

Une nouvelle fois, le royaume de France est sorti vainqueur de la menace extérieur causé par les fourbes Anglois des Sieurs Torchman  et Fred  ainsi que des vassaux félons Messires Guillaume, Aymeric .

Notre bon roi  que nous voyons ici recevoir l'hommage de sa noblesse, combattit avec sa vaillance coutumière et sauva le royaume d'un triste sort.

Sa Noblesse, fit de même et à l'image du seigneur de Montmorency, se couvrit de gloire.
Nous voyons ici ce fier chevalier au retour du combat, croulant sous le poids des bannières Anglaise capturées.
Le sieur Torchman ne s'en remis d'ailleurs jamais et s'exila piteusement à l'abbaye de Gland sur Yvette pour expier ses fautes.

Le sieur de Montmorency

Le sir Laurent de Torchman tout penaud et contrit :

C'est très bon !   

Ach das is propaganda    !
c'est pas très beau  tout cela c'est vrai qu'il est difficile d'avouer sa défaite sur une site français. du reste il ne restait plus q'un seule chevalier après cette journée mémorable.      
mais nous anglois sommes fair-play et laissons ce triste sir ruminer sa peine en l'invitant dans une prochaine rencontre à nous rencontrer.  
je pense qu'il ya aura surement un de ces 4 une revanche tellement la période est agréable à jouer et pour les yeux, sans oublier que Cyrille voudra venger l'affront à la tête de la chevalerie française.

carthago92 a écrit:Ach das is propaganda    !
c'est pas très beau  tout cela c'est vrai qu'il est difficile d'avouer sa défaite sur une site français. du reste il ne restait plus q'un seule chevalier après cette journée mémorable.      
mais nous anglois sommes fair-play et laissons ce triste sir ruminer sa peine en l'invitant dans une prochaine rencontre à nous rencontrer.  
je pense qu'il ya aura surement un de ces 4 une revanche tellement la période est agréable à jouer et pour les yeux, sans oublier que Cyrille voudra venger l'affront à la tête de la chevalerie française.

"Paroles d'Anglois, jamais à l'endroit "

Proverbe Angevinpour expliquer les affabulations coutumières des Godons.

J ' ai beau chercher partout : Nanterre , Rathelot , je n'ai trouvé aucune victoire anglaise se rapportant à ces noms .
         

c'est normal, ce sont les bretons qui l'ont emporté

en tout cas merci à Niko pour ses commentaires pendant la partie, on a bien rigolé.
C'est ce qui fait aussi le charme de ce jeu de rencontrer des joueurs sympas.   

Pour ceux que cela intéresse j'ai mis en téléchargement le pdf des cartes de campagne de dimanche sur le site du club.

http://rathelotwargame.forumgratuit.org/f15-telechargements


Je rajouterai plus tard celles pour la campagne Dux of Britania (quand je les aurai finies   )