1746 - La bataille de Roucourt
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1746 - La bataille de Roucourt
La bataille de Rocourt, parfois orthographié Roccoux, Raucoux ou Roucoux, oppose les armées française et autrichienne le 11 octobre 1746, à Rocourt sur les hauteurs nord de Liège, dans l'actuelle Belgique, pendant la guerre de Succession d'Autrice.
L'armée française était commandée par le maréchal de Saxe et celle des alliés par Charles-Alexandre de Lorraine et Joh, Ligonier. Les alliés, pour empêcher l'invasion des Provinces-Nies par les Français, avaient pris position près de Liège avec les Néerlandais, sous les ordres de Charles Auguste de Waldeck, sur la gauche, les Britanniques au centre et les Autrichiens tenant la droite, sur un front Nord-Sud d'une quinzaine de kilomètres s'étalant d'Ans aux hauteurs de Glons.
Le maréchal de Saxe lança son attaque principale contre les Néerlandais, au niveau du bocage entre Ans et Rocourt (la route reliant les deux localités s'appelle actuellement la rue des Français) puis Vouroux, qui étaient en effectifs grandement inférieurs en nombre aux Français, et rompit leur formation au troisième assaut, les forçant à se replier derrière les lignes britanniques. Les Autrichiens ne prirent aucune part aux combats, ne faisant aucune tentative pour attaquer le flanc gauche français. Ligonier organisa une arrière-garde pour permettre au reste de l'armée de se replier en bon ordre. Celle-ci évacua par le faubourg Sainte-Walburge, sur les hauteurs de Liège au pied de la citadelle de la ville, et passa la Meuse au niveau de Herstal.
La victoire des Français permit de confirmer leur influence sur Liège et mit fin au contrôle de l'Autriche sur les Pays-Bas pour le reste de la guerre.
Étant donné la date, les deux camps se préparèrent alors à l'hivernage. Les Français se replièrent sur les villes brabançonnes, et les Alliés restèrent, malgré leur défaite, à charge de la Principauté de Liège, qui s'accommoda tant bien que mal de cette présence embarrassante. Le Pays était en effet un État neutre malgré une préférence pour le camp français. La principauté ecclésiastique, dirigée par Jean-Théodore de Bavière, tint les comptes de cette présence, et les présenta lors de la conclusion du Traité d'Aix-la-Chapelle.
Sur le terrain, les traces de la bataille restent rares de nos jours, sur ces terres qui accueillent désormais essentiellement habitat et zones commerciales en banlieue nord de Liège.
Les français engagèrent 120.000 hommes et subirent de 2 à 10.000 tués et blessés.
Les alliés aux nombre de 80.000 subirent de 4 à 13.000 pertes .
A bientot
L'armée française était commandée par le maréchal de Saxe et celle des alliés par Charles-Alexandre de Lorraine et Joh, Ligonier. Les alliés, pour empêcher l'invasion des Provinces-Nies par les Français, avaient pris position près de Liège avec les Néerlandais, sous les ordres de Charles Auguste de Waldeck, sur la gauche, les Britanniques au centre et les Autrichiens tenant la droite, sur un front Nord-Sud d'une quinzaine de kilomètres s'étalant d'Ans aux hauteurs de Glons.
Le maréchal de Saxe lança son attaque principale contre les Néerlandais, au niveau du bocage entre Ans et Rocourt (la route reliant les deux localités s'appelle actuellement la rue des Français) puis Vouroux, qui étaient en effectifs grandement inférieurs en nombre aux Français, et rompit leur formation au troisième assaut, les forçant à se replier derrière les lignes britanniques. Les Autrichiens ne prirent aucune part aux combats, ne faisant aucune tentative pour attaquer le flanc gauche français. Ligonier organisa une arrière-garde pour permettre au reste de l'armée de se replier en bon ordre. Celle-ci évacua par le faubourg Sainte-Walburge, sur les hauteurs de Liège au pied de la citadelle de la ville, et passa la Meuse au niveau de Herstal.
La victoire des Français permit de confirmer leur influence sur Liège et mit fin au contrôle de l'Autriche sur les Pays-Bas pour le reste de la guerre.
Étant donné la date, les deux camps se préparèrent alors à l'hivernage. Les Français se replièrent sur les villes brabançonnes, et les Alliés restèrent, malgré leur défaite, à charge de la Principauté de Liège, qui s'accommoda tant bien que mal de cette présence embarrassante. Le Pays était en effet un État neutre malgré une préférence pour le camp français. La principauté ecclésiastique, dirigée par Jean-Théodore de Bavière, tint les comptes de cette présence, et les présenta lors de la conclusion du Traité d'Aix-la-Chapelle.
Sur le terrain, les traces de la bataille restent rares de nos jours, sur ces terres qui accueillent désormais essentiellement habitat et zones commerciales en banlieue nord de Liège.
Les français engagèrent 120.000 hommes et subirent de 2 à 10.000 tués et blessés.
Les alliés aux nombre de 80.000 subirent de 4 à 13.000 pertes .
A bientot
Eric- Messages : 7646
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: 1746 - La bataille de Roucourt
Très intéressant comme d'habitude.
C'est quand même malheureux que l'histoire de l'Ancien Régime soit occultée dans nos manuels scolaires....bon, y a Napo aussi, qui arrive derrière et qui fait de l'ombre
C'est quand même malheureux que l'histoire de l'Ancien Régime soit occultée dans nos manuels scolaires....bon, y a Napo aussi, qui arrive derrière et qui fait de l'ombre
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Re: 1746 - La bataille de Roucourt
T'inquiète pas ,
Après Napo on a Nabot qui se fait un nom
Après Napo on a Nabot qui se fait un nom
Eric- Messages : 7646
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
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