Un village vietnamien...
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Un village vietnamien...
Salut à tous. Pour la préparation d'un scénario, nous avons fait avec Oddball un test d'attaque d'un village soupçonné d'habiter des Vietminh. Le but était de vérifier l'équilibre des forces et du scénario et surtout... de jouer en bonne compagnie.
Les troupes françaises se composent de deux détachements. Le premier et un escadron du 1er chasseur composé d'une M8 greyhound, un semi-chenillé avec un groupe de combat et une jeep pour le sous-lieutenant. Le deuxième détachement (des paras) comprend un QG, deux groupes de combats transportés dans des GMC, un mortier de 81, deux MMG, une équipe lance-flammes, une équipe de tireur d'élite, un médecin. Tout le monde est vétéran avec les capacités, Stubbord et combat-fighters. Nous découvrirons au fur et à mesure les troupes vietminh. Leurs capacités sont "lignes arrières" (ils arrivent dans les flancs sans malus de réserve) pour certains groupes et "nombre et qualité (un groupe de combat irrégulier supplémentaire gratuit). Allez, c'est parti !
1952, est du Tonkin. Afin d'intercepter l'aide logistique en provenance de Chine, l'opération Lorraine est déclenchée. L'objectif est de couper les lignes de ravitaillement de l'armée populaire du Vietnam. Le scénario se base sur l'un des innombrables combats de l'armée française de cette époque.
Tour 1 :
Un village bien tranquille comme il en existe des milliers. L'entrée des français se fera à gauche de la table. Un tiers des troupes vietminh est sur la table, représenté par des pions et des leurres. Les éléments du 1er chasseurs rentreront au 1er tour, les paras, au deuxième.
"Hirondelle à Autorité, nous avons, RAS pour l'instant, présence de quelques paysans". Le chef de bord de l’automitrailleuse ne décèle pour l'instant rien d'anormal.
Quelques autochtones binent un champ qui semble aussi pauvre qu'eux.
Deux villageoises s'échangent quelques nouvelles tandis qu'une autre nourrit ses poules.
Et puis tout à coup, les poules se mettent à courir et caqueter dans tous les sens. Deux engins blindés surgissent de part et d'autre de l'enclos ne semblant pas émouvoir outre mesure la fermière.
"Hirondelle à Autorité, sommes à l'entrée du village, RAS"
"Bien reçu Hirondelle, continuez, faites gaffe où vous mettez les roues!"
Aussitôt, rejoints par le chef du détachement.
Un premier mouvement de troupe, passé inaperçu, permet à une équipe de canon sans recul de 75 de s'approcher des véhicules.
Tour 2 :
Sur le côté gauche du village, un autre bruit de moteur se fait rapidement entendre. Il s'agit d'un GMC qui vas se mettre prudemment à l'abri d'un petit bois.
Tandis que les hommes transportés par le semi-chenillé reçoivent l'ordre de descendre et reconnaître la première maison toujours au milieu des gallinacées affolées.
Et pendant ce temps, comme sortant des entrailles de la terre, une attaque vietminh se prépare.
Sur le flanc gauche français, une équipe armée d'une cal 30 arrive près d'un petit bois.
Pour l'instant, le déploiement français est le suivant: de gauche à droite: une MMG calibre 30 en progression, juste au-dessus, l'équipe tireur d'élite et le médecin, à droite, mortier de 81 et canon sans recul de 75. Le GMC arrivé sur les "chapeaux de roues" n'a pas permis au groupe para transporté de descendre. Près de la maison, le détachement du 1er chasseur. Peu à peu, les paysans s'éloignent, sentant venir le vent... de la tempête...
Tout à coup, sans doute en avance sur ses propres troupes, se lève le drapeau nationaliste. L'alerte est donnée. Chacun réajuste son casque ou son chapeau tout en serrant plus fort son arme.
Enfin, dernier soutien à arriver, l'équipe lance-flammes se rapproche au pas de course de leurs camarades du 1er chasseur.
Tour 3 :
Sur l'aile gauche, les paras évacuent rapidement leur véhicule et pénètrent dans le bois.
Un peu plus vers le centre, le deuxième groupe, saute aussi du camion et s'introduit dans la maison de bambous.
A peine arrivés à la porte, les paras font l'objet de tirs sporadiques mais bien ajustés, partis de l'autre côté de la rue. Tout le monde se jette à terre, mais malheureusement, un des paras s'effondre, touché mortellement. Ils ont malgré tout le temps d'observer que la maison d'en face est remplie d'ennemis.
Premier instant de surprise passée, les paras ripostent en vrais professionnels mais ne font que faire baisser la tête au vietminh. Tandis qu'un nouveau danger se découvre. Dans le bois à faible distance, un bunker se découvre. La cal 50 semble t-il, crache le feu mais sans incidence pour le groupe.
Entrant dans le bal, la cal 30 française, bien qu'éloignée, appuie avec succès le groupe sous le feu et élimine un combattant ennemi.
Sur la droite, le groupe du 1er chasseur investit à leur tour la maison et tombe aussitôt sous le feu d'une mitrailleuse. L'enfer !
"Autorité à Hirondelle, nettoyez la maison en face de vous et dégagez moi cette mitrailleuse, sinon tout le monde va y passer!" Le chef de bord ayant devancé l'ordre, la mitrailleuse à peine en place arrose la construction légère... mais contre toute attente, sans grand résultat.
A gauche, enfin en position, la cal30 arrose la maison abritant le 1er groupe viet repéré. Pas de pertes mais l'ennemi est de nouveau obligé de se maintenir à terre.
Et puis, comme semblant venir de nulle part, une équipe armée d'un bazooka aligne la M8. Et dans une flamme colorée, une roquette fend l'air jusqu'à automitrailleuse dont personne n'a vu le danger.
On ne sait comment, la roquette passe au ras du véhicule et perd... Rétroactivement, c'est l'ensemble de l'équipage qui ressent une grande suée...
De l'autre, sur le flanc droit français, une autre équipe antichar apparaît et met en joue le semi-chenillé.
Comme leurs camarades, la roquette fuse, touche le blindé et... ricoche, plus de peur que de mal !
Aussitôt, le tireur de la 12,7 aligne l'équipe qui a failli envoyer son ami Marcel et lui-même en enfer. Pas plus de réussite, le chargeur est blessé mais toujours présent. Un nouveau groupe ennemi apparaît aussitôt après, qui semble aguerri, celui-là (vétérans).
A peine arrivés, ils délivrent un feu nourri sur le groupe de chasseurs. Ils doivent s'abriter comme ils peuvent mais ne déplorent pas de nouvelle victime.
Pendant ce temps, au centre, le tireur d'élite aligne parfaitement le tireur au bazooka dans sa lunette grossissante. Son index effleure la détente et la cible... tombe ! Un danger écarté.
Sur le flanc gauche, c'est une autre histoire. Les paras sont regroupés à l'intérieur du bois.
Après l'arrivée d'un groupe ressemblant plutôt à des paysans armés qu'à des combattants (irréguliers), un autre groupe de combattants vietminh alertés par la fusillade et les explosions débouche rapidement et progresse vers eux...
... Et arrose au passage le GMC qui se croyait à l'abri. La faible protection du camion n'empêche pas un incendie de se déclarer. Le véhicule est perdu.
A suivre... de furieux corps à corps au tour 4. Des actes de courage, de l'abnégation, des sacrifices, des défaillances. Vous aurez tout cela très prochainement. Désolé, je pars pour l'instant en déplacement. Suite vraisemblablement la semaine prochaine...
A+
Les troupes françaises se composent de deux détachements. Le premier et un escadron du 1er chasseur composé d'une M8 greyhound, un semi-chenillé avec un groupe de combat et une jeep pour le sous-lieutenant. Le deuxième détachement (des paras) comprend un QG, deux groupes de combats transportés dans des GMC, un mortier de 81, deux MMG, une équipe lance-flammes, une équipe de tireur d'élite, un médecin. Tout le monde est vétéran avec les capacités, Stubbord et combat-fighters. Nous découvrirons au fur et à mesure les troupes vietminh. Leurs capacités sont "lignes arrières" (ils arrivent dans les flancs sans malus de réserve) pour certains groupes et "nombre et qualité (un groupe de combat irrégulier supplémentaire gratuit). Allez, c'est parti !
1952, est du Tonkin. Afin d'intercepter l'aide logistique en provenance de Chine, l'opération Lorraine est déclenchée. L'objectif est de couper les lignes de ravitaillement de l'armée populaire du Vietnam. Le scénario se base sur l'un des innombrables combats de l'armée française de cette époque.
Tour 1 :
Un village bien tranquille comme il en existe des milliers. L'entrée des français se fera à gauche de la table. Un tiers des troupes vietminh est sur la table, représenté par des pions et des leurres. Les éléments du 1er chasseurs rentreront au 1er tour, les paras, au deuxième.
"Hirondelle à Autorité, nous avons, RAS pour l'instant, présence de quelques paysans". Le chef de bord de l’automitrailleuse ne décèle pour l'instant rien d'anormal.
Quelques autochtones binent un champ qui semble aussi pauvre qu'eux.
Deux villageoises s'échangent quelques nouvelles tandis qu'une autre nourrit ses poules.
Et puis tout à coup, les poules se mettent à courir et caqueter dans tous les sens. Deux engins blindés surgissent de part et d'autre de l'enclos ne semblant pas émouvoir outre mesure la fermière.
"Hirondelle à Autorité, sommes à l'entrée du village, RAS"
"Bien reçu Hirondelle, continuez, faites gaffe où vous mettez les roues!"
Aussitôt, rejoints par le chef du détachement.
Un premier mouvement de troupe, passé inaperçu, permet à une équipe de canon sans recul de 75 de s'approcher des véhicules.
Tour 2 :
Sur le côté gauche du village, un autre bruit de moteur se fait rapidement entendre. Il s'agit d'un GMC qui vas se mettre prudemment à l'abri d'un petit bois.
Tandis que les hommes transportés par le semi-chenillé reçoivent l'ordre de descendre et reconnaître la première maison toujours au milieu des gallinacées affolées.
Et pendant ce temps, comme sortant des entrailles de la terre, une attaque vietminh se prépare.
Sur le flanc gauche français, une équipe armée d'une cal 30 arrive près d'un petit bois.
Pour l'instant, le déploiement français est le suivant: de gauche à droite: une MMG calibre 30 en progression, juste au-dessus, l'équipe tireur d'élite et le médecin, à droite, mortier de 81 et canon sans recul de 75. Le GMC arrivé sur les "chapeaux de roues" n'a pas permis au groupe para transporté de descendre. Près de la maison, le détachement du 1er chasseur. Peu à peu, les paysans s'éloignent, sentant venir le vent... de la tempête...
Tout à coup, sans doute en avance sur ses propres troupes, se lève le drapeau nationaliste. L'alerte est donnée. Chacun réajuste son casque ou son chapeau tout en serrant plus fort son arme.
Enfin, dernier soutien à arriver, l'équipe lance-flammes se rapproche au pas de course de leurs camarades du 1er chasseur.
Tour 3 :
Sur l'aile gauche, les paras évacuent rapidement leur véhicule et pénètrent dans le bois.
Un peu plus vers le centre, le deuxième groupe, saute aussi du camion et s'introduit dans la maison de bambous.
A peine arrivés à la porte, les paras font l'objet de tirs sporadiques mais bien ajustés, partis de l'autre côté de la rue. Tout le monde se jette à terre, mais malheureusement, un des paras s'effondre, touché mortellement. Ils ont malgré tout le temps d'observer que la maison d'en face est remplie d'ennemis.
Premier instant de surprise passée, les paras ripostent en vrais professionnels mais ne font que faire baisser la tête au vietminh. Tandis qu'un nouveau danger se découvre. Dans le bois à faible distance, un bunker se découvre. La cal 50 semble t-il, crache le feu mais sans incidence pour le groupe.
Entrant dans le bal, la cal 30 française, bien qu'éloignée, appuie avec succès le groupe sous le feu et élimine un combattant ennemi.
Sur la droite, le groupe du 1er chasseur investit à leur tour la maison et tombe aussitôt sous le feu d'une mitrailleuse. L'enfer !
"Autorité à Hirondelle, nettoyez la maison en face de vous et dégagez moi cette mitrailleuse, sinon tout le monde va y passer!" Le chef de bord ayant devancé l'ordre, la mitrailleuse à peine en place arrose la construction légère... mais contre toute attente, sans grand résultat.
A gauche, enfin en position, la cal30 arrose la maison abritant le 1er groupe viet repéré. Pas de pertes mais l'ennemi est de nouveau obligé de se maintenir à terre.
Et puis, comme semblant venir de nulle part, une équipe armée d'un bazooka aligne la M8. Et dans une flamme colorée, une roquette fend l'air jusqu'à automitrailleuse dont personne n'a vu le danger.
On ne sait comment, la roquette passe au ras du véhicule et perd... Rétroactivement, c'est l'ensemble de l'équipage qui ressent une grande suée...
De l'autre, sur le flanc droit français, une autre équipe antichar apparaît et met en joue le semi-chenillé.
Comme leurs camarades, la roquette fuse, touche le blindé et... ricoche, plus de peur que de mal !
Aussitôt, le tireur de la 12,7 aligne l'équipe qui a failli envoyer son ami Marcel et lui-même en enfer. Pas plus de réussite, le chargeur est blessé mais toujours présent. Un nouveau groupe ennemi apparaît aussitôt après, qui semble aguerri, celui-là (vétérans).
A peine arrivés, ils délivrent un feu nourri sur le groupe de chasseurs. Ils doivent s'abriter comme ils peuvent mais ne déplorent pas de nouvelle victime.
Pendant ce temps, au centre, le tireur d'élite aligne parfaitement le tireur au bazooka dans sa lunette grossissante. Son index effleure la détente et la cible... tombe ! Un danger écarté.
Sur le flanc gauche, c'est une autre histoire. Les paras sont regroupés à l'intérieur du bois.
Après l'arrivée d'un groupe ressemblant plutôt à des paysans armés qu'à des combattants (irréguliers), un autre groupe de combattants vietminh alertés par la fusillade et les explosions débouche rapidement et progresse vers eux...
... Et arrose au passage le GMC qui se croyait à l'abri. La faible protection du camion n'empêche pas un incendie de se déclarer. Le véhicule est perdu.
A suivre... de furieux corps à corps au tour 4. Des actes de courage, de l'abnégation, des sacrifices, des défaillances. Vous aurez tout cela très prochainement. Désolé, je pars pour l'instant en déplacement. Suite vraisemblablement la semaine prochaine...
A+
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Un village vietnamien...
C' estn brulant
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: Un village vietnamien...
super compte-rendu vivement la suite.
carthago92- Messages : 377
Date d'inscription : 23/05/2013
Localisation : Région parisienne
Re: Un village vietnamien...
Génial comme table et scénario
fredo- Messages : 10
Date d'inscription : 12/01/2016
Age : 51
Localisation : Brive la gaillarde
Re: Un village vietnamien...
Super !
Merci pour ce compte rendu !
Merci pour ce compte rendu !
naash- Messages : 29
Date d'inscription : 26/01/2016
Re: Un village vietnamien...
excellentissime !
mrnouillat- Messages : 1148
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 52
Localisation : BOURGES
Re: Un village vietnamien...
Toujours aussi somptueux Jean, et vraiment original ! Et la qualité de ta photo met bien en valuer ton boulot !
Bravo !
Bravo !
Re: Un village vietnamien...
De retour, voici la suite promise.
Tour 4 :
Flanc gauche français, on voit les deux groupes viets à l'extrême gauche converger vers le groupe de paras dans le bois. Les deux maisons en haut: celle de gauche contient un groupe viet, à droite, la mitrailleuse. Tout en haut, entre les deux maisons, le bunker est dans le petit bois. La maison plus bas, l'autre groupe de paras. Dans le bois avec le camion en feu, il y a la cal 30 avec ses deux servants et au centre sur la route, le champion de tir...
En continuant le déplacement (aérien) vers la droite, on peut observer :
Les deux maisons occupées par les viets, à gauche par un groupe, à droite, une mitrailleuse, les deux maisons du centre occupées par les français, à gauche les paras, à droite, les hommes du 1er chasseurs avec à l'extérieur, leurs QG respectifs et le LF. Complètement à droite le semi-chenillé faisant face aux viets qui viennent d'arriver. Enfin en bas, de gauche à droite, une cal 30 sur trépied, le mortier de 81 et le canon sans recul de 75.
Revenons donc sur le duel qui oppose l'équipe de bazooka et le semi-chenillé sur le flanc droit français. Souvenez-vous, le premier échange fut infructueux des deux côtés. Qui sera le plus rapide à recharger ?
Le chargeur vietminh, si jeune mais déjà si expérimenté, a tôt fait de remettre une roquette dans le tube de son camarade de combat. Une tape sur l'épaule et de nouveau, une roquette file vers le véhicule. Et c'est l’explosion ! Marcel, le chauffeur ancien de la 1ère armée et de De Lattre, est tué sur le coup. Lucien, son éternel équipier, grièvement blessé réussit à s'extraire de la fournaise.
Presque au même instant, sur le flanc gauche, viets et paras français s'arrosent copieusement à bout portant pour certains, avec toutes les armes disponibles. Et contre toute attente, une seule perte sera décomptée côté français.
"A l'assaut" ! D'un seul bond, las de servir de cibles sans rien faire, les chasseurs s'élancent, quittant leur abri (très léger) à l'assaut de la mitrailleuse ennemie.
Quelques grenades par la fenêtre, quelques rafales e Mat49 et le tour est joué, non sans la perte d'un nouveau camarade.
Après le choc de la destruction du semi chenillé et la perte de leurs camarades, l'équipage de la M8, dépasse la maison où se tenait leur groupe de combat et arrose avec hargne le groupe viet proche du bazooka. Un autre combattant nationaliste s'en va rejoindre ses ancêtres !
L’attaque au centre continue de se préparer avec les tirs réguliers de la cal 30 sur la maison où se trouve le 1er groupe ennemi. A part faire baisser la tête, le tir n'a pas grand résultat.
Le commandement du 1er chasseurs est maintenant dans la maison abandonnée par le groupe. Décidé aussi à venger leurs compagnons et calmer les ardeurs ennemies, mas 36 et Mat49 crachent le feu et mettent hors de combat deux nouveaux adversaires. Il sera dit qu'aucun cadeau ne sera fait!
Un malheur n'arrivant jamais seul... le canon sans recul s'en prend maintenant à l'équipe bazooka... et la met hors d'état de nuire, une bonne fois pour toute.
Mais tout ne se passe pas aussi bien partout pour les français. Le groupe de chasseurs est maintenant sous le feu du bunker et du canon sans recul. Et ce ne sont pas les végétaux qui forment les murs qui vont les protéger. Les balles semblent traverser l'espace comme si de rien n'était et la liste des pertes s'allonge.
Au centre, les paras reçoivent aussi l'ordre de se jeter à l'assaut de la maison ennemie. Après avoir subi un tir défensif dévastateur, les survivants abordent la maison qui regorge de combattants communistes. Et le combat commence. Echange de grenades, de rafales de PM, de cris autant de hargne que parfois de détresse ou de douleur.
Lorsque la fumée s'estompe, il ne reste que trois survivants viets et aucun français. ( En fait, les français "gagnent" en faisant plus de pertes mais il y a aussi autant de pertes françaises qu'il y avait de combattants . Le groupe de paras a cessé d'exister.
Toutefois, le tireur d'élite continue à étriller le groupe viet en "s'offrant" une nouvelle victime. Seuls deux combattant subsistent sur les onze du départ.
A droite, le spécialiste lance-flammes sort à son tour de sa réserve et tout en crachant un feu d'enfer s'approche du groupe ennemi qui a déjà tant souffert mais n'obtient qu'une perte.
Autour de la maison tenue par l'ultime chasseur, l'étau se resserre. Prélude microscopique de ce qui se passera en 54 près d'un village de triste renommée.
A la fin de tous ces événements, les français ne sont pas vraiment en position de force et s’accrochent du bout des ongles au terrain conquis. Mais des arrivées continuelles ennemies semblent compromettre sérieusement la conquête du village. (Maison du haut tenue par un chasseur, la maison du bas par le QG des chasseurs...)
A gauche, ce n'est pas plus brillant. Le groupe para se retrouve face à deux groupes de combat et une mitrailleuse. Il n'est soutenu que par une cal30 embusquée un peu plus loin.
A suivre...
Tour 4 :
Flanc gauche français, on voit les deux groupes viets à l'extrême gauche converger vers le groupe de paras dans le bois. Les deux maisons en haut: celle de gauche contient un groupe viet, à droite, la mitrailleuse. Tout en haut, entre les deux maisons, le bunker est dans le petit bois. La maison plus bas, l'autre groupe de paras. Dans le bois avec le camion en feu, il y a la cal 30 avec ses deux servants et au centre sur la route, le champion de tir...
En continuant le déplacement (aérien) vers la droite, on peut observer :
Les deux maisons occupées par les viets, à gauche par un groupe, à droite, une mitrailleuse, les deux maisons du centre occupées par les français, à gauche les paras, à droite, les hommes du 1er chasseurs avec à l'extérieur, leurs QG respectifs et le LF. Complètement à droite le semi-chenillé faisant face aux viets qui viennent d'arriver. Enfin en bas, de gauche à droite, une cal 30 sur trépied, le mortier de 81 et le canon sans recul de 75.
Revenons donc sur le duel qui oppose l'équipe de bazooka et le semi-chenillé sur le flanc droit français. Souvenez-vous, le premier échange fut infructueux des deux côtés. Qui sera le plus rapide à recharger ?
Le chargeur vietminh, si jeune mais déjà si expérimenté, a tôt fait de remettre une roquette dans le tube de son camarade de combat. Une tape sur l'épaule et de nouveau, une roquette file vers le véhicule. Et c'est l’explosion ! Marcel, le chauffeur ancien de la 1ère armée et de De Lattre, est tué sur le coup. Lucien, son éternel équipier, grièvement blessé réussit à s'extraire de la fournaise.
Presque au même instant, sur le flanc gauche, viets et paras français s'arrosent copieusement à bout portant pour certains, avec toutes les armes disponibles. Et contre toute attente, une seule perte sera décomptée côté français.
"A l'assaut" ! D'un seul bond, las de servir de cibles sans rien faire, les chasseurs s'élancent, quittant leur abri (très léger) à l'assaut de la mitrailleuse ennemie.
Quelques grenades par la fenêtre, quelques rafales e Mat49 et le tour est joué, non sans la perte d'un nouveau camarade.
Après le choc de la destruction du semi chenillé et la perte de leurs camarades, l'équipage de la M8, dépasse la maison où se tenait leur groupe de combat et arrose avec hargne le groupe viet proche du bazooka. Un autre combattant nationaliste s'en va rejoindre ses ancêtres !
L’attaque au centre continue de se préparer avec les tirs réguliers de la cal 30 sur la maison où se trouve le 1er groupe ennemi. A part faire baisser la tête, le tir n'a pas grand résultat.
Le commandement du 1er chasseurs est maintenant dans la maison abandonnée par le groupe. Décidé aussi à venger leurs compagnons et calmer les ardeurs ennemies, mas 36 et Mat49 crachent le feu et mettent hors de combat deux nouveaux adversaires. Il sera dit qu'aucun cadeau ne sera fait!
Un malheur n'arrivant jamais seul... le canon sans recul s'en prend maintenant à l'équipe bazooka... et la met hors d'état de nuire, une bonne fois pour toute.
Mais tout ne se passe pas aussi bien partout pour les français. Le groupe de chasseurs est maintenant sous le feu du bunker et du canon sans recul. Et ce ne sont pas les végétaux qui forment les murs qui vont les protéger. Les balles semblent traverser l'espace comme si de rien n'était et la liste des pertes s'allonge.
Au centre, les paras reçoivent aussi l'ordre de se jeter à l'assaut de la maison ennemie. Après avoir subi un tir défensif dévastateur, les survivants abordent la maison qui regorge de combattants communistes. Et le combat commence. Echange de grenades, de rafales de PM, de cris autant de hargne que parfois de détresse ou de douleur.
Lorsque la fumée s'estompe, il ne reste que trois survivants viets et aucun français. ( En fait, les français "gagnent" en faisant plus de pertes mais il y a aussi autant de pertes françaises qu'il y avait de combattants . Le groupe de paras a cessé d'exister.
Toutefois, le tireur d'élite continue à étriller le groupe viet en "s'offrant" une nouvelle victime. Seuls deux combattant subsistent sur les onze du départ.
A droite, le spécialiste lance-flammes sort à son tour de sa réserve et tout en crachant un feu d'enfer s'approche du groupe ennemi qui a déjà tant souffert mais n'obtient qu'une perte.
Autour de la maison tenue par l'ultime chasseur, l'étau se resserre. Prélude microscopique de ce qui se passera en 54 près d'un village de triste renommée.
A la fin de tous ces événements, les français ne sont pas vraiment en position de force et s’accrochent du bout des ongles au terrain conquis. Mais des arrivées continuelles ennemies semblent compromettre sérieusement la conquête du village. (Maison du haut tenue par un chasseur, la maison du bas par le QG des chasseurs...)
A gauche, ce n'est pas plus brillant. Le groupe para se retrouve face à deux groupes de combat et une mitrailleuse. Il n'est soutenu que par une cal30 embusquée un peu plus loin.
A suivre...
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Un village vietnamien...
Très joli compte-rendu (comme d'habitude serais-je tenté de dire !).
Et merci pour ces photos.
Et merci pour ces photos.
naash- Messages : 29
Date d'inscription : 26/01/2016
Re: Un village vietnamien...
Tour 5 (et ultime) :
Nous voici dans la dernière ligne droite. Qui restera maître du village, les viets continueront-ils à déferler en vagues incessantes telle une marée humaine sans fin, les français recevront-ils un renfort inespéré de la "cavalerie"? La réponse dans quelques lignes...
Les français ouvrent le bal de ce nouveau tour avec la M8. Voyant un groupe ennemi se rapprochant dangereusement de la maison occupée par les chasseurs (le chef de bord ignore qu'il n'en reste qu'un), ordre est donné de rafaler ce petit monde hostile !
Un combattant ennemi roule dans la poussière.
Dans le bois de gauche, les paras opposés aux deux groupes et la mitrailleuse souffrent une nouvelle fois des tirs ennemis. Et trois frère d'arme tombent à leur tour. Le groupe reste à six hommes encore valides.
Les paras décident de se replier lentement dans le bois, hors de vue du vietminh.
A droite aussi, l'ennemi augmente sa pression. L'équipier du lance-flamme, tombe, frappé de plein fouet. Sans laisser le temps au sapeur de réagir, c'est le chef Nguyen lui-même qui abat au corps à corps le "porteur de feu". Le dragon cracheur de feu est vaincu !
Sentant le (mauvais) vent venir, le chasseur survivant, préfère quitter son abri tout relatif, sachant en guerrier expérimenté que le temps est compté avant l'attaque générale.
"Rouge à Autorité, demandons autorisation de repli, trop gros morceau pour nous".
"Autorité à Rouge, accordé".
Même s'il a toute confiance en ses combattants, le sergent Miller sait parfaitement qu'à terme, son groupe sera anéanti. Le vietminh est aujourd'hui trop nombreux, mieux vaut reculer pour mieux sauter... un peu plus tard.
Ainsi, l'ordre de repli général est donné aux troupes françaises. Le village restera aux mains des troupes de l'oncle Hô mais nombreux sont les hommes du CEFEO à se promettre de revenir et la prochaine fois...
Pour les français, l'attaque se solde par la perte d'un groupe de combat, et avec un seul survivant, l'équipe lance-flammes et la perte d'un véhicule de transport. Côté viet, les deux équipes de bazooka ont été détruites et un groupe quasiment annihilé sans compter quelques pertes réparties dans les différentes unités.
Photos souvenirs:
A+
Nous voici dans la dernière ligne droite. Qui restera maître du village, les viets continueront-ils à déferler en vagues incessantes telle une marée humaine sans fin, les français recevront-ils un renfort inespéré de la "cavalerie"? La réponse dans quelques lignes...
Les français ouvrent le bal de ce nouveau tour avec la M8. Voyant un groupe ennemi se rapprochant dangereusement de la maison occupée par les chasseurs (le chef de bord ignore qu'il n'en reste qu'un), ordre est donné de rafaler ce petit monde hostile !
Un combattant ennemi roule dans la poussière.
Dans le bois de gauche, les paras opposés aux deux groupes et la mitrailleuse souffrent une nouvelle fois des tirs ennemis. Et trois frère d'arme tombent à leur tour. Le groupe reste à six hommes encore valides.
Les paras décident de se replier lentement dans le bois, hors de vue du vietminh.
A droite aussi, l'ennemi augmente sa pression. L'équipier du lance-flamme, tombe, frappé de plein fouet. Sans laisser le temps au sapeur de réagir, c'est le chef Nguyen lui-même qui abat au corps à corps le "porteur de feu". Le dragon cracheur de feu est vaincu !
Sentant le (mauvais) vent venir, le chasseur survivant, préfère quitter son abri tout relatif, sachant en guerrier expérimenté que le temps est compté avant l'attaque générale.
"Rouge à Autorité, demandons autorisation de repli, trop gros morceau pour nous".
"Autorité à Rouge, accordé".
Même s'il a toute confiance en ses combattants, le sergent Miller sait parfaitement qu'à terme, son groupe sera anéanti. Le vietminh est aujourd'hui trop nombreux, mieux vaut reculer pour mieux sauter... un peu plus tard.
Ainsi, l'ordre de repli général est donné aux troupes françaises. Le village restera aux mains des troupes de l'oncle Hô mais nombreux sont les hommes du CEFEO à se promettre de revenir et la prochaine fois...
Pour les français, l'attaque se solde par la perte d'un groupe de combat, et avec un seul survivant, l'équipe lance-flammes et la perte d'un véhicule de transport. Côté viet, les deux équipes de bazooka ont été détruites et un groupe quasiment annihilé sans compter quelques pertes réparties dans les différentes unités.
Photos souvenirs:
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Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Un village vietnamien...
On se croirait au cinéma. Grandiose !
mrnouillat- Messages : 1148
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 52
Localisation : BOURGES
Re: Un village vietnamien...
Zut ! on se replie !
Mais on reviendra ................. pour attendre de nouvelles photos qui nous laissent baba .
Merci pour tout
Mais on reviendra ................. pour attendre de nouvelles photos qui nous laissent baba .
Merci pour tout
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: Un village vietnamien...
On se croirait au cinéma. Grandiose !
J'aurais pas dis mieux!, la 317e section en figurines!
Merci pour ce beau rapport de bataille!
Caractacus- Messages : 63
Date d'inscription : 21/11/2015
Localisation : Bordeaux
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