Japonaiseries

Contrairement à ce que nous dit le film le dernier samouraî n'était pas Katsumoto mais le sous-lieutenant Onoda de l'armée impériale.
Ce matin, une fleur de prunier s'est épanouie pour célébrer le retour à la vie de notre fils. Poème composé par Taneijiro, le père d'Onoda Hiroo. Envoyé e 1945 aux Philippines , dans l'ïle de Lubang, pour y organiser la guérilla, cet officier faisant fi des rumeurs selon lesquelles le Japon aurait capitulé, a mené pendant près de trente ans, d'abord avec trois compagnons, puis dans une solitude absolue, une résistance inlassable contre un ennemi fantôme. C'est en mars 1974 seulement qu'après avoir été l'objet de recherches laborieuses et de plus en plus intensives, il a consenti à sortir de la jungle qui l'abritait depuis si longtemps.
Dans le même chapitre puisque l'heure semble être l'année du Japon, j'aimerai vous parler d'un film de Kon Ichikawa, les feux dans la plaine, que j'ai vu au début des années 60. J'en ai gardé un bon et inquiétant souvenir.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le calvaire des derniers soldats japonais, pris entre les guérilleros philippins et les troupes américaines. Je viens de me rendre compte qu'il est sorti en DVD en 2007.
Aujourd'hui la réalisation cinémathographique a bien évolué depuis 1959, année de sortie du film, et il ne peut pas se comparer à des "lettres d'Iwo Jima" ou des "il faut sauver le soldat Ryan", malgré tout j'en garde un bon souvenir.

A l'époque (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne…) il y avait de bons films à la télé telle la première version du pont ou la série des 08/15. Puis il y a eu Armand Jammot avec ses dossiers de l'écran (24 ans de 67 à 91), et là c'était vraiment le top, un film, par ex la guerre du feu ou bien encore le carnaval des dieux avec ses Mau-mau, suivi de débats intéressants avec des invités prestigieux. Dans ce cas de figure, vous avez connu !

Mais bon, autres temps autres mœurs aujourd'hui nous préférons les émissions insipides comme la télé réalité !