1914 - La Bataille des Ardennes .
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1914 - La Bataille des Ardennes .
La bataille des Ardennes, divisée pour les Allemands entre la Schlacht bei Lonwy (bataille de Longwy) et la Schlacht bei Neufchâteau (bataille de Neufchâteau), est une des batailles d'ouverture de la Première Guerre mondiale. Elle se déroule du 21 au 23 août 1914 entre l'Armée impériale allemande et les forces françaises, autour de Longwy et Neufchâteau. Il s'agit d'un épisode de la bataille des Frontières.
Pendant deux jours, les 3ème et 4 ème armées françaises combattent les troupes allemandes, composées des 4ème et 5ème armées allemandes, avant que les forces françaises ne battent en retraite. Les deux armées allemandes formaient le centre de l'avance du plan Schlieffen prévu par les Allemands contre la France.
Contexte historique
Joseph Joffre,
Le général Joffre, commandant en chef de l'armée française, ordonne une attaque à travers les Ardennes afin de soutenir l'invasion française de l'Alsace-Lorraine comme prévu par le Plan XIII qu'il avait élaboré. Selon le plan, il était prévu que peu de forces allemandes se trouveraient dans le massif. Des barrages intensifs d'artillerie devraient permettre à l'armée française de progresser rapidement dans un tel terrain boisé, les Ardennes.
Le 20 août, il devient toutefois évident aux yeux du général Lanrezac, commandant la 5ème armée française, puis au général Joffre, que d'importantes troupes allemandes se trouvent dans les Ardennes. Ce même jour, les Allemands lancent une contre-attaque contre l'avancée française en Alsace-Lorraine. Joffre ordonne toutefois une invasion des Ardennes pour le 21 août.
Déroulement de la bataille
Les forces allemandes commencent à établir des positions défensives dans les Ardennes dès le 19 août. Les armées allemandes dirigées par le prince héritier Guillaume de Prusse et le duc Albert de Wurtemberg ont pour objectif de capturer Neufchâteau et prendre à revers les forces françaises progressant en Alsace-Lorraine. Le but de l'avancée de l'armée française était simple : attaquer le centre allemand dans le flanc alors qu'il traversait la forêt des Ardennes.
Le 20 et 21 août, dans un épais brouillard, quelques escarmouches et combats dispersés auront lieu avant qu'une bataille ouverte ne soit déclenchée véritablement le jour suivant, le 22 août. Le positionnement tactique de pointe par les Allemands a plus que compensé les succès occasionnels des Français, bien que les pertes furent lourdes des deux côtés. Les troupes françaises, ne possédant aucun camouflage de forêt sont ainsi facilement repérables par les Allemands qui répliquent aussitôt par des tirs de mitrailleuse et d'artillerie lourde.
L'armée française se retire des Ardennes de manière désordonnée dans l'après-midi du 23 août. Plus de 20 000 hommes ont été perdus en deux jours. L'ampleur de la défaite française a été remarquable et devient clair pou le général Joffre quelques jours après. Celui-ci était enclin à blâmer la mauvaise performance de ses forces plutôt que de l'attribuer à sa stratégie et aux circonstances de la bataille. Cette dernière cependant ne le découragera pas à planifier d'autres attaques offensives dans les batailles futures.
Le 1er août 1914, le 147ème régiment d'infanterie de ligne Sedan et le 28ème régiment de dragons montent en Belgique pour arrêter l'envahisseur. Les régiments français se retrouvent du côté de Virton, et, le 22 août, la bataille de Bellefontzine et Tintigny a lieu. Après une retraite, le 147 RI et 91 RI se retrouve à Yoncq (Ardennes) le 28 août. Un tiers de l'effectif est tué dans la journée. Les régiments ardennais reculent vers la Meuse, où ils se stabilisent au nord de Vienne-le-château et de la ferme de Mazagran (51).
Conséquences
L'armée française se replie et prend position sur Sedan et ses environs. Dès le 25 août les troupes allemandes, la 3ème armée, attaque les positions françaises. Les assauts allemands sont repoussés par l'artillerie française massée sur les hauteurs du village de Frénois. Le 26 août les troupes allemandes passent la Meuse en plusieurs endroits tels que Donchery et Iges, puis occupent Sedan. Les troupes françaises se regroupent sur le plateau forestier de la Marfée et du Mont Croix Piot. D'âpres combats se déroulent sur Mézières. Quelques tentatives de contre-attaques sont menées jusqu'au 29 août, date à laquelle sur ordre du général Joffre la 4e armée bat en retraite ; des combats d'arrière-garde auront encore lieu dans les environs de Rethel. La progression allemande ne sera véritablement stoppée qu'à l'issue de la bataille de la Marne en septembre 1914.
A bientot
Pendant deux jours, les 3ème et 4 ème armées françaises combattent les troupes allemandes, composées des 4ème et 5ème armées allemandes, avant que les forces françaises ne battent en retraite. Les deux armées allemandes formaient le centre de l'avance du plan Schlieffen prévu par les Allemands contre la France.
Contexte historique
Joseph Joffre,
Le général Joffre, commandant en chef de l'armée française, ordonne une attaque à travers les Ardennes afin de soutenir l'invasion française de l'Alsace-Lorraine comme prévu par le Plan XIII qu'il avait élaboré. Selon le plan, il était prévu que peu de forces allemandes se trouveraient dans le massif. Des barrages intensifs d'artillerie devraient permettre à l'armée française de progresser rapidement dans un tel terrain boisé, les Ardennes.
Le 20 août, il devient toutefois évident aux yeux du général Lanrezac, commandant la 5ème armée française, puis au général Joffre, que d'importantes troupes allemandes se trouvent dans les Ardennes. Ce même jour, les Allemands lancent une contre-attaque contre l'avancée française en Alsace-Lorraine. Joffre ordonne toutefois une invasion des Ardennes pour le 21 août.
Déroulement de la bataille
Les forces allemandes commencent à établir des positions défensives dans les Ardennes dès le 19 août. Les armées allemandes dirigées par le prince héritier Guillaume de Prusse et le duc Albert de Wurtemberg ont pour objectif de capturer Neufchâteau et prendre à revers les forces françaises progressant en Alsace-Lorraine. Le but de l'avancée de l'armée française était simple : attaquer le centre allemand dans le flanc alors qu'il traversait la forêt des Ardennes.
Le 20 et 21 août, dans un épais brouillard, quelques escarmouches et combats dispersés auront lieu avant qu'une bataille ouverte ne soit déclenchée véritablement le jour suivant, le 22 août. Le positionnement tactique de pointe par les Allemands a plus que compensé les succès occasionnels des Français, bien que les pertes furent lourdes des deux côtés. Les troupes françaises, ne possédant aucun camouflage de forêt sont ainsi facilement repérables par les Allemands qui répliquent aussitôt par des tirs de mitrailleuse et d'artillerie lourde.
L'armée française se retire des Ardennes de manière désordonnée dans l'après-midi du 23 août. Plus de 20 000 hommes ont été perdus en deux jours. L'ampleur de la défaite française a été remarquable et devient clair pou le général Joffre quelques jours après. Celui-ci était enclin à blâmer la mauvaise performance de ses forces plutôt que de l'attribuer à sa stratégie et aux circonstances de la bataille. Cette dernière cependant ne le découragera pas à planifier d'autres attaques offensives dans les batailles futures.
Le 1er août 1914, le 147ème régiment d'infanterie de ligne Sedan et le 28ème régiment de dragons montent en Belgique pour arrêter l'envahisseur. Les régiments français se retrouvent du côté de Virton, et, le 22 août, la bataille de Bellefontzine et Tintigny a lieu. Après une retraite, le 147 RI et 91 RI se retrouve à Yoncq (Ardennes) le 28 août. Un tiers de l'effectif est tué dans la journée. Les régiments ardennais reculent vers la Meuse, où ils se stabilisent au nord de Vienne-le-château et de la ferme de Mazagran (51).
Conséquences
L'armée française se replie et prend position sur Sedan et ses environs. Dès le 25 août les troupes allemandes, la 3ème armée, attaque les positions françaises. Les assauts allemands sont repoussés par l'artillerie française massée sur les hauteurs du village de Frénois. Le 26 août les troupes allemandes passent la Meuse en plusieurs endroits tels que Donchery et Iges, puis occupent Sedan. Les troupes françaises se regroupent sur le plateau forestier de la Marfée et du Mont Croix Piot. D'âpres combats se déroulent sur Mézières. Quelques tentatives de contre-attaques sont menées jusqu'au 29 août, date à laquelle sur ordre du général Joffre la 4e armée bat en retraite ; des combats d'arrière-garde auront encore lieu dans les environs de Rethel. La progression allemande ne sera véritablement stoppée qu'à l'issue de la bataille de la Marne en septembre 1914.
Belligérants | |
France | Empire allemand |
Commandants | |
Emmanuel Ruffey Fernand de Langle de Cary | Albert de Wurtemberg Guillaume de Prusse |
Forces en présence | |
361 000 hommes (3ème et 4ème armées françaises) | 380 000 hommes (4ème et 5ème armées allemandes) |
Pertes | |
80 000 hommes, dont 25 000 morts et 30 000 prisonniers | 48 000 hommes, dont 15 000 morts |
A bientot
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
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