"Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
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"Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Salut à tous. Petit compte rendu que j'essayerai de faire rapidement, une fois n'est pas coutume car un deuxième sur l'Indo attend son tour et surtout, j'ai un grand manque de temps en ce moment. Mais je ne voulais surtout pas que ce manque de temps vous prive du plaisir (enfin j'espère) d'une nouvelle lecture. Le scénario est "jusqu'à ce qu'on vous relève". Avant le 1er tour, je n'ai que deux unités de mon choix présentes, tandis que panzer choisit de tout placer.
"Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève !" C'est ainsi que c'était achevée la présentation de la mission du second lieutenant Martin (prononcer "Martine"), le 4 juin 44. Lui et ses paras de la 6ème Airborne britannique doivent occuper un petit village normand afin de tenir la route qui le traverse. Grâce aux photos aériennes du village en sa possession, le s/s-Lt a décidé d'occuper au plus tôt le bâtiment central, un hôtel semble-t-il et de disperser le reste de ses troupes aux alentours. Il sait parfaitement que non seulement les allemands réagiront très vite mais qu'il se trouvera de ce fait, encerclé, à la merci de l'ennemi et finalement de l’opiniâtreté des troupes amies à venir le libérer. Qu'importe, depuis le temps qu'il attend ça et puis, lorsque l'on saute sur l'ennemi, y a t-il vraiment une mission moins enviable qu'une autre ? "Faisons notre boulot, Dieu fera le reste..."
Le leutnant Schmitt est resté éveillé toute cette nuit du 5 au 6 juin. Son secteur semble la cible de parachutages ennemis mais pour l'instant, rien à signaler dans son secteur. Un xème café sera le bienvenu et... La sonnerie du téléphone retentit. Aux réponses faites par son subalterne, il comprend que le café attendra et que cette fois-ci, c'est "pour eux". Des mouvements de troupes ont été repérés près du village voisin, il a ordre de former un kampfgruppe, de vérifier les informations et surtout d'éradiquer toute présence ennemie. Pour se faire, il a même un Panzer IV à sa disposition.
Une partie du terrain. Le bâtiment qui sert d'objectif pour la victoire est celui avec le toit bleu.
Avant le tour 1.
Rien ne s'est passé comme prévu. La DCA allemande, la nuit, ont dispersé les avions et pour l'instant, seuls un groupe de combat et une Vickers sont en vue de l'objectif. Les paras ignorent même si le reste de la troupe suit et si le sd Lt Martin est même encore en vie. Qu'importe, après avoir longé les murs, ils sont arrivés au pied de l'hôtel, situé à un carrefour jugé stratégique par les élites militaires.
Mais en même temps pratiquement, les premières troupes ennemies se sont déployées.
Et à l'opposé. Vous remarquerez l'excellent placement du char qui prend en enfilade la route et surtout les paras anglais aux portes de l'hôtel (dans l'ombre).
Tour 1
Ayant aperçu le char ennemi, il serait bon de ne pas trop s'attarder sur la route. Coup de chance, j'ouvre le bal. Peter, l'un des membres de l'équipe mitrailleuse ouvre lui, prudemment la porte, l'hôtel semble désert. Peu de temps après, l'arme est installée derrière une fenêtre.
Katastrof ! Le deusième dé tiré est... allemand. Quelle aubaine. Le chef de char décide de faire parler les mitrailleuses plutôt que le canon. Et c'est un déluge de projectiles qui s'abat sur les paras qui semblent vouloir disparaître contre les murs. Avec un tel mitraillage, on s'attend au pire, enfin selon le côté où l'on se place et finalement... Rien ! Pas une égratignure. (Il faut dire que nous avons rivalisé Panzer et moi jusqu'au 4ème tour pour gagner le concours su plus mauvais jet de dés, de la folie.)
Les paras n'ont nulle envie de renouveler l'expérience et se précipitent à l'étage, temporairement à l'abri.
Pendant ce temps, d'autres troupes manœuvrent et le mortier allemand prend pour cible le canon de 6pdr anglais, heureusement sans résultat.
Ce même canon prend pour cible le semi-chenillé allemand sans plus d’efficacité. (Je vous l'ai dit, super concours...)
Enfin, le sd-Lt Martin arrive sur le champ de bataille. Une rafale ! Henri Jhonson qui l'accompagne maintenant depuis deux ans, s'écroule, fauché en pleine course par la MG 42 su semi-chenillé. Il n'y a plus rien à faire.
Les troupes ennemies accentuent la pression. Le Puma pulvérise les vitres de l'hôtel mais heureusement sans conséquence pour les paras retranchés.
Tour 2:
Une fois de plus, le tireur du 6pdr aligne le semi-chenillé et une fois de plus, les obus frôlent l'engin sans le toucher.
Pendant ce temps, Martin et son radio ont réussi après une course brève mais rapide à se mettre à l'abri des tirs ennemis.
A l'est du village, le 2ème groupe de paras fait face à des panzergrenadiers. Les paras déclenchent aussitôt un feu d'enfer... sans résultat hormis de clouer les panzergrenadiers.
A l’ouest, la menace se précise avec un repositionnement du Puma.
Aussitôt pris pour cible par l'antichar anglais. Et aussitôt raté.
Alors sur leurs arrières, les artilleurs entendent un bruit de chenilles. Une brusque angoisse d'empare d'eux. Heureusement, c'est un Cromwell qui en avance sur l'heure surgit au bon endroit pour profiter du flanc du Puma. Le tireur du char ne semble pas avoir été mieux formé que ses camarades artilleurs et loupe allègrement le Puma.
Aussitôt après l'arrivée du Cromwell et pour appuyer le Puma, une équipe de Panzerschreck court verst l'ennemi. Tandis que dans l'hôtel, les paras préfèrent se planquer en attendant d'avoir une cible à portée. De leur côté, les anglais aussi réagissent et l'équipe Piat court vers le semi-chenillé décidément omni présent. D'autant que sa mitrailleuse finira bien par toucher... Mais pour l'instant, le tireur au Piat, essoufflé par sa course, ne peut tirer sur l'engin.
Prévenue par radio de la présence du panzerschreck aux abords du Cromwell, une Daimler arrive en renfort. Aussitôt, la mitrailleuse de bord prend l'équipe antichar pour cible et celle-ci en réchappe bien entendu.
A l'est, une autre menace survient pour le groupe allemand soutenu par le char, une équipe lance-flamme (à gauche sur la photo).
Positions à l’ouest à la fin du tour 2. Le semi-chenillé a été automatiquement détruit, trop loin de ses troupes amies.
A suivre...
Sans doute mercredi. D'ici là, sachez déjà que même si nos dés continueront en bonne partie à nous être défavorable, de très nombreuses pertes vont être à déplorer et nombre de fiers guerriers ne verront le crépuscule... des Dieux.
"Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève !" C'est ainsi que c'était achevée la présentation de la mission du second lieutenant Martin (prononcer "Martine"), le 4 juin 44. Lui et ses paras de la 6ème Airborne britannique doivent occuper un petit village normand afin de tenir la route qui le traverse. Grâce aux photos aériennes du village en sa possession, le s/s-Lt a décidé d'occuper au plus tôt le bâtiment central, un hôtel semble-t-il et de disperser le reste de ses troupes aux alentours. Il sait parfaitement que non seulement les allemands réagiront très vite mais qu'il se trouvera de ce fait, encerclé, à la merci de l'ennemi et finalement de l’opiniâtreté des troupes amies à venir le libérer. Qu'importe, depuis le temps qu'il attend ça et puis, lorsque l'on saute sur l'ennemi, y a t-il vraiment une mission moins enviable qu'une autre ? "Faisons notre boulot, Dieu fera le reste..."
Le leutnant Schmitt est resté éveillé toute cette nuit du 5 au 6 juin. Son secteur semble la cible de parachutages ennemis mais pour l'instant, rien à signaler dans son secteur. Un xème café sera le bienvenu et... La sonnerie du téléphone retentit. Aux réponses faites par son subalterne, il comprend que le café attendra et que cette fois-ci, c'est "pour eux". Des mouvements de troupes ont été repérés près du village voisin, il a ordre de former un kampfgruppe, de vérifier les informations et surtout d'éradiquer toute présence ennemie. Pour se faire, il a même un Panzer IV à sa disposition.
Une partie du terrain. Le bâtiment qui sert d'objectif pour la victoire est celui avec le toit bleu.
Avant le tour 1.
Rien ne s'est passé comme prévu. La DCA allemande, la nuit, ont dispersé les avions et pour l'instant, seuls un groupe de combat et une Vickers sont en vue de l'objectif. Les paras ignorent même si le reste de la troupe suit et si le sd Lt Martin est même encore en vie. Qu'importe, après avoir longé les murs, ils sont arrivés au pied de l'hôtel, situé à un carrefour jugé stratégique par les élites militaires.
Mais en même temps pratiquement, les premières troupes ennemies se sont déployées.
Et à l'opposé. Vous remarquerez l'excellent placement du char qui prend en enfilade la route et surtout les paras anglais aux portes de l'hôtel (dans l'ombre).
Tour 1
Ayant aperçu le char ennemi, il serait bon de ne pas trop s'attarder sur la route. Coup de chance, j'ouvre le bal. Peter, l'un des membres de l'équipe mitrailleuse ouvre lui, prudemment la porte, l'hôtel semble désert. Peu de temps après, l'arme est installée derrière une fenêtre.
Katastrof ! Le deusième dé tiré est... allemand. Quelle aubaine. Le chef de char décide de faire parler les mitrailleuses plutôt que le canon. Et c'est un déluge de projectiles qui s'abat sur les paras qui semblent vouloir disparaître contre les murs. Avec un tel mitraillage, on s'attend au pire, enfin selon le côté où l'on se place et finalement... Rien ! Pas une égratignure. (Il faut dire que nous avons rivalisé Panzer et moi jusqu'au 4ème tour pour gagner le concours su plus mauvais jet de dés, de la folie.)
Les paras n'ont nulle envie de renouveler l'expérience et se précipitent à l'étage, temporairement à l'abri.
Pendant ce temps, d'autres troupes manœuvrent et le mortier allemand prend pour cible le canon de 6pdr anglais, heureusement sans résultat.
Ce même canon prend pour cible le semi-chenillé allemand sans plus d’efficacité. (Je vous l'ai dit, super concours...)
Enfin, le sd-Lt Martin arrive sur le champ de bataille. Une rafale ! Henri Jhonson qui l'accompagne maintenant depuis deux ans, s'écroule, fauché en pleine course par la MG 42 su semi-chenillé. Il n'y a plus rien à faire.
Les troupes ennemies accentuent la pression. Le Puma pulvérise les vitres de l'hôtel mais heureusement sans conséquence pour les paras retranchés.
Tour 2:
Une fois de plus, le tireur du 6pdr aligne le semi-chenillé et une fois de plus, les obus frôlent l'engin sans le toucher.
Pendant ce temps, Martin et son radio ont réussi après une course brève mais rapide à se mettre à l'abri des tirs ennemis.
A l'est du village, le 2ème groupe de paras fait face à des panzergrenadiers. Les paras déclenchent aussitôt un feu d'enfer... sans résultat hormis de clouer les panzergrenadiers.
A l’ouest, la menace se précise avec un repositionnement du Puma.
Aussitôt pris pour cible par l'antichar anglais. Et aussitôt raté.
Alors sur leurs arrières, les artilleurs entendent un bruit de chenilles. Une brusque angoisse d'empare d'eux. Heureusement, c'est un Cromwell qui en avance sur l'heure surgit au bon endroit pour profiter du flanc du Puma. Le tireur du char ne semble pas avoir été mieux formé que ses camarades artilleurs et loupe allègrement le Puma.
Aussitôt après l'arrivée du Cromwell et pour appuyer le Puma, une équipe de Panzerschreck court verst l'ennemi. Tandis que dans l'hôtel, les paras préfèrent se planquer en attendant d'avoir une cible à portée. De leur côté, les anglais aussi réagissent et l'équipe Piat court vers le semi-chenillé décidément omni présent. D'autant que sa mitrailleuse finira bien par toucher... Mais pour l'instant, le tireur au Piat, essoufflé par sa course, ne peut tirer sur l'engin.
Prévenue par radio de la présence du panzerschreck aux abords du Cromwell, une Daimler arrive en renfort. Aussitôt, la mitrailleuse de bord prend l'équipe antichar pour cible et celle-ci en réchappe bien entendu.
A l'est, une autre menace survient pour le groupe allemand soutenu par le char, une équipe lance-flamme (à gauche sur la photo).
Positions à l’ouest à la fin du tour 2. Le semi-chenillé a été automatiquement détruit, trop loin de ses troupes amies.
A suivre...
Sans doute mercredi. D'ici là, sachez déjà que même si nos dés continueront en bonne partie à nous être défavorable, de très nombreuses pertes vont être à déplorer et nombre de fiers guerriers ne verront le crépuscule... des Dieux.
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
:DQue de tirs foireux
Mais , Jean , j' adore tes récits qui sont on ne peut plus si vivants .
Je ne pratique pas cette période ( faute à de mauvais souvenirs familiaux ) mais j' aimerais bien voir une de tes parties
Mais , Jean , j' adore tes récits qui sont on ne peut plus si vivants .
Je ne pratique pas cette période ( faute à de mauvais souvenirs familiaux ) mais j' aimerais bien voir une de tes parties
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Chouette rapport! Ne t'inquiète pas c'est toujours un plaisir!
Par contre, j'ai pas compris la présence des véhicules anglais... C'était pas une opération para?
Par contre, j'ai pas compris la présence des véhicules anglais... C'était pas une opération para?
The Miles- Messages : 1676
Date d'inscription : 09/12/2012
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Superbe table et excellent CR Jean
Merci de ce partage
Merci de ce partage
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Encore une fois, tu nous fais rêver avec tes reportages de guerre. Vivement la suite!
TOF- Messages : 408
Date d'inscription : 20/03/2016
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
The Miles a écrit:Chouette rapport! Ne t'inquiète pas c'est toujours un plaisir!
Par contre, j'ai pas compris la présence des véhicules anglais... C'était pas une opération para?
Il faut un peu tricher sur le temps. C'est une opération para. On pourrait dire qu'elle est située au petit matin et les troupes de Martin ont eu du mal à trouver le village car effectivement, les blindés arrivent un peu tôt. En fait, je n'avais pas assez de paras pour en faire une opération pure para et je voulais aussi que mon camarade Panzer (le joueur pas le char), voit des combats entre blindés ce qui a été, je l'admets, un peu raté.
Merci pour vos encouragements.
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Et voilà, c'est reparti.
Tour 3:
J'ai oublié de vous dire mais les tours précédents, le mortier allemand s'est évertué à viser le canon antichar anglais et le mortier anglais à viser l'observateur allemand sur sa colline. Les deux pièces étant aussi inefficaces l'une que l'autre. Mais cette fois-ci Hans, un bavarois, a parfaitement tenu compte des petites modifications indiquées par l'observateur. La roquette descend dans le tube et ressort aussitôt avec un bruit sourd.
Un temps très court se passe, l’observateur exulte de joie. La roquette est tombée au milieu des servants. Seul le tireur, bien que blessé au bras, reste debout.
Pas très loin, sur la gauche, la Daimler aligne une fois de plus l'équipe au panzerschreck. Les équipages des deux blindés se porteraient mieux si celle-ci disparaissait pour de bon. Mais une fois de plus, les balles de mitrailleuses s'égaillent joyeusement dans la campagne normande.
Voyant cela, l'équipage du Cromwell qui aurait préféré s'occuper du Puma, lâche aussi une bordée. Touché, le chargeur s'écroule. Enfin, un résultat "moins pire".
A l'est, le groupe de panzergrenadiers, soutenu par le Panzer IV derrière, s'avance vers l'ennemi et vide tous ses chargeurs sur l'équipe lance-flammes. Les soldats allemands réussissent quand même... à faire baisser la tête aux deux paras... Finalement, on apprend à se contenter de peu...
Un peu énervé d'avoir servi de cible, on le comprend, le corporal Randall, tel un dragon du moyen âge, embrase d'un seul coup l'atmosphère. Le lance-flamme qu'il manie normalement avec dextérité et qui normalement réduit tout ennemi à portée en torche vivante puis en masse calcinée, réussit surtout à faire peur aux panzergrenadiers sans en toucher aucun. Pire, le corporal Randall se rend compte alors qu'il n'a plus de carburant. Il ne lui reste plus avec son équipier qu'à quitter le combat. Très bonne affaire, ce lance-flamme...
Retour à l’ouest. Le Puma fait mouvement et s'apprête à tirer sur la Daimler lorsque, ayant vu le danger, le chef de bord ordonne à son pilote une marche arrière aussi brusque que rapide pour se mettre à l'abri. Le tireur allemand suit malgré tout sa cible, réajuste le canon de 50, "feuer!". L'obus file vers le petit blindé anglais et... passe à côté. A l'intérieur, chacun souffle l'air qu'il retenait dans ses poumons. Ce ne sera pas encore pour cette fois-ci.
A l'opposé du champ de bataille, le panzer IV a suivi l'infanterie et lâche des rafales de mitrailleuses sur les paras anglais en vue. Finalement, un parachutiste mord la poussière.
Les parachutistes veulent répliquer sur les fantassins adverse mais ne réussissent pas à se rallier et préfèrent pour l'instant, baisser la tête.
Et l'objectif dans tout ça, me direz-vous ? Car ne l'oublions pas, il s'agit de prendre et de tenir... jusqu'à la relève, l’hôtel au carrefour stratégique. Et bien on y revient. Le deuxième groupe allemand approche dangereusement sous les fenêtres du bâtiment. Les paras à l'intérieur, s'étant tenus sagement à l'abri des tirs, observent la progression du groupe ennemi puis, une fois à portée, déclenche un tir dévastateur. Deux allemands mordent eux aussi la poussière.
Pendant ce temps, le second-lieutenant Martin et son opérateur radio arrivent sur l'objectif.
A l'ouest, le canon antichar anglais sort de la zone de tir du mortier ennemi, l'équipe Piat se repositionne, le mortier anglais continue de viser l'observateur ennemi sans succès, la routine quoi...
Quelques photos de fin de tour.
Tour 4 :
Quatrième et dernier tour, celui de tous les dangers, où les dés se réveillent enfin, où les armes ne sont plus enraillées, où l'on sombre dans l'horreur... ludique!
"Messieurs les anglais tirez les premiers". Ce n'est plus l'époque des dentelles ni des politesses, et les anglais ne se font pas prier. A l'est, le groupe para reprend ses esprits, et comme pour faire oublier cette défaillance passagère, tirent à bout portant et éliminent purement et simplement cinq allemands...
... et à la surprise générale, les survivants décident de se replier.
Le chef du panzer IV décide d'intervenir, et tire à son tour sur les paras... sans résultats que de faire une nouvelle fois baisser les têtes. Ceux-ci ont vraiment une chance inouïe.
A l'ouest, pendant que le Cromwell rate son tir sur le tireur au panzerschreck, la Daimler décide une fois pour toute d'échapper aux griffes du Puma et de se rapprocher de l'objectif, à l'abri des ruelles.
Au centre, surprise. Plutôt que d'attendre l'assaut, les paras embusqués décident de descendre dans la rue et d'affronter au corps à corps les assaillants allemands. L'effet de surprise joue en leur faveur. Rafales, grenades, cris des blessés, coups de baïonnette, en quelques secondes, l'histoire est entendue et l'ennemi totalement annihilé. Deux pertes sont à déplorer côté anglais. Dans la foulée les vainqueurs reviennent vers l'hôtel.
Le sort en est jeté. L'objectif restera anglais, l'infanterie allemande ayant totalement disparue des combats. Pour la petite histoire, plus rien d'important ne se produira pendant ce tour, même le tireur panzerschreck complètement dégoûté ne réussira pas à se remettre de la perte de son camarade et ne tirera pas sur le Cromwell. Le mortier anglais réussira enfin à éliminer l'observateur ennemi, rendant le mortier allemand aveugle. Et l'équipe Piat se presse d'aller soutenir leurs amis opposés au Panzer IV.
L'hôtel reste aux mains des anglais. Ici, la Vickers et l'observateur.
"Vous tiendrez jusque ce qu'on vous relève". En regardant par une fenêtre du premier étage les troupes allemandes se désengager, ces mots résonnent dans la tête du second lieutenant Martin. Tout en esquissant un sourire discret tout britannique, il porte à ses lèvres son gobelet réglementaire et savoure en connaisseur les arômes de son whisky préféré...
Tour 3:
J'ai oublié de vous dire mais les tours précédents, le mortier allemand s'est évertué à viser le canon antichar anglais et le mortier anglais à viser l'observateur allemand sur sa colline. Les deux pièces étant aussi inefficaces l'une que l'autre. Mais cette fois-ci Hans, un bavarois, a parfaitement tenu compte des petites modifications indiquées par l'observateur. La roquette descend dans le tube et ressort aussitôt avec un bruit sourd.
Un temps très court se passe, l’observateur exulte de joie. La roquette est tombée au milieu des servants. Seul le tireur, bien que blessé au bras, reste debout.
Pas très loin, sur la gauche, la Daimler aligne une fois de plus l'équipe au panzerschreck. Les équipages des deux blindés se porteraient mieux si celle-ci disparaissait pour de bon. Mais une fois de plus, les balles de mitrailleuses s'égaillent joyeusement dans la campagne normande.
Voyant cela, l'équipage du Cromwell qui aurait préféré s'occuper du Puma, lâche aussi une bordée. Touché, le chargeur s'écroule. Enfin, un résultat "moins pire".
A l'est, le groupe de panzergrenadiers, soutenu par le Panzer IV derrière, s'avance vers l'ennemi et vide tous ses chargeurs sur l'équipe lance-flammes. Les soldats allemands réussissent quand même... à faire baisser la tête aux deux paras... Finalement, on apprend à se contenter de peu...
Un peu énervé d'avoir servi de cible, on le comprend, le corporal Randall, tel un dragon du moyen âge, embrase d'un seul coup l'atmosphère. Le lance-flamme qu'il manie normalement avec dextérité et qui normalement réduit tout ennemi à portée en torche vivante puis en masse calcinée, réussit surtout à faire peur aux panzergrenadiers sans en toucher aucun. Pire, le corporal Randall se rend compte alors qu'il n'a plus de carburant. Il ne lui reste plus avec son équipier qu'à quitter le combat. Très bonne affaire, ce lance-flamme...
Retour à l’ouest. Le Puma fait mouvement et s'apprête à tirer sur la Daimler lorsque, ayant vu le danger, le chef de bord ordonne à son pilote une marche arrière aussi brusque que rapide pour se mettre à l'abri. Le tireur allemand suit malgré tout sa cible, réajuste le canon de 50, "feuer!". L'obus file vers le petit blindé anglais et... passe à côté. A l'intérieur, chacun souffle l'air qu'il retenait dans ses poumons. Ce ne sera pas encore pour cette fois-ci.
A l'opposé du champ de bataille, le panzer IV a suivi l'infanterie et lâche des rafales de mitrailleuses sur les paras anglais en vue. Finalement, un parachutiste mord la poussière.
Les parachutistes veulent répliquer sur les fantassins adverse mais ne réussissent pas à se rallier et préfèrent pour l'instant, baisser la tête.
Et l'objectif dans tout ça, me direz-vous ? Car ne l'oublions pas, il s'agit de prendre et de tenir... jusqu'à la relève, l’hôtel au carrefour stratégique. Et bien on y revient. Le deuxième groupe allemand approche dangereusement sous les fenêtres du bâtiment. Les paras à l'intérieur, s'étant tenus sagement à l'abri des tirs, observent la progression du groupe ennemi puis, une fois à portée, déclenche un tir dévastateur. Deux allemands mordent eux aussi la poussière.
Pendant ce temps, le second-lieutenant Martin et son opérateur radio arrivent sur l'objectif.
A l'ouest, le canon antichar anglais sort de la zone de tir du mortier ennemi, l'équipe Piat se repositionne, le mortier anglais continue de viser l'observateur ennemi sans succès, la routine quoi...
Quelques photos de fin de tour.
Tour 4 :
Quatrième et dernier tour, celui de tous les dangers, où les dés se réveillent enfin, où les armes ne sont plus enraillées, où l'on sombre dans l'horreur... ludique!
"Messieurs les anglais tirez les premiers". Ce n'est plus l'époque des dentelles ni des politesses, et les anglais ne se font pas prier. A l'est, le groupe para reprend ses esprits, et comme pour faire oublier cette défaillance passagère, tirent à bout portant et éliminent purement et simplement cinq allemands...
... et à la surprise générale, les survivants décident de se replier.
Le chef du panzer IV décide d'intervenir, et tire à son tour sur les paras... sans résultats que de faire une nouvelle fois baisser les têtes. Ceux-ci ont vraiment une chance inouïe.
A l'ouest, pendant que le Cromwell rate son tir sur le tireur au panzerschreck, la Daimler décide une fois pour toute d'échapper aux griffes du Puma et de se rapprocher de l'objectif, à l'abri des ruelles.
Au centre, surprise. Plutôt que d'attendre l'assaut, les paras embusqués décident de descendre dans la rue et d'affronter au corps à corps les assaillants allemands. L'effet de surprise joue en leur faveur. Rafales, grenades, cris des blessés, coups de baïonnette, en quelques secondes, l'histoire est entendue et l'ennemi totalement annihilé. Deux pertes sont à déplorer côté anglais. Dans la foulée les vainqueurs reviennent vers l'hôtel.
Le sort en est jeté. L'objectif restera anglais, l'infanterie allemande ayant totalement disparue des combats. Pour la petite histoire, plus rien d'important ne se produira pendant ce tour, même le tireur panzerschreck complètement dégoûté ne réussira pas à se remettre de la perte de son camarade et ne tirera pas sur le Cromwell. Le mortier anglais réussira enfin à éliminer l'observateur ennemi, rendant le mortier allemand aveugle. Et l'équipe Piat se presse d'aller soutenir leurs amis opposés au Panzer IV.
L'hôtel reste aux mains des anglais. Ici, la Vickers et l'observateur.
"Vous tiendrez jusque ce qu'on vous relève". En regardant par une fenêtre du premier étage les troupes allemandes se désengager, ces mots résonnent dans la tête du second lieutenant Martin. Tout en esquissant un sourire discret tout britannique, il porte à ses lèvres son gobelet réglementaire et savoure en connaisseur les arômes de son whisky préféré...
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Il ne manque que le son d' une cornemuse pour célébrer ce fait d' arme .
Belle partie , beau compte rendu .
Merci Jean
Belle partie , beau compte rendu .
Merci Jean
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Je plussoie. Encore bravo
TOF- Messages : 408
Date d'inscription : 20/03/2016
Re: "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève"
Merci, merci.
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
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