Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
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Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
Bonjour à tous.
Avec l'ami Oddball, nouveau voyage dans le temps, nous quittons les terres indochinoises pour les plaines française de mai 40. Le ciel est sombre pour l'armée française et même si ses soldats vont preuve d'un immense courage, l'avance allemande est inexorable et rien ne semble pouvoir l'arrêter. Rien ? Il semblerait que dans un petit coin de France, plus précisément au lieu-dit : "le loup piégé", certains irréductibles se préparent à stopper l'avancée germanique. Réussiront-ils? Le scénario est le numéro 4 du livre de règle: vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève.
"Lieutenant Morel, votre mission avec votre section sera tenir la maison qui couvre le l'intersection au lieu-dit, "loup piégé", tout un programme. Vous aurez des blindés avec vous. Un avion de reconnaissance nous a annoncé de forts mouvements ennemis dans cette direction. Vous devez absolument tenir ce point. La 7ème compagnie (... non!!! pas la 7ème!!!) viendra vous prêter main forte si... Dieu le veut..."
C'est ainsi que le lieutenant Morel se retrouve à la tête de sa petite troupe réunissant différentes unités liées par le hasard de la guerre. Il a à sa disposition une mitrailleuse Hotchkiss, deux groupes de combat aguerris, un complètement novice, un canon antichar de 47 et un camion Citroën, un médecin (ils en auront sans doute besoin), un observateur spécialement détaché de l'artillerie divisionnaire, un canon Howitzer récupéré sur la route, enfin, il attend deux Somua S35, ayant eux aussi perdu leur peloton et une automitrailleuse Panhard AMD178.
Étrangement quoique... A quelques kilomètres de là, le Lieutenant Meyer a reçu sensiblement les mêmes ordres à la différence près que lui et ses hommes sont en pleine offensive victorieuse. Les français eux, tentent de sauver ce qui peut encore l'être en ce beau mois de mai 40.
Son groupement se compose de trois groupes de combat tous réguliers, d'un médecin, d'une mitrailleuse, d'un observateur d'artillerie, d'un canon antichar PaK 36 de 37mm, 2 semi-chenillés et 3 blindés légers, 1 Panzer II, un Panzer 38T et un véhicule de reco un SdKfz 222.
"Avec de telles troupes, cette mission ne sera qu'une formalité !"
Le terrain. L'objectif pour les deux camps est la petite maison près du T de la route.
Ne disposant qu'une partie de ses troupes, Morel envoie d'office un groupe de combat soutenu par la mitrailleuse mais plus tôt que prévu, bientôt les allemands seront en place pour l'assaut.
Tour 1:
C'est une course effrénée vers la maison, tenir la maison ! Le sergent Martin encourage ses hommes à une progression rapide. Une rafale, une mitrailleuse allemande prend le groupe pour cible et deux hommes s'écroulent. La cadence n'est pas perdue pour autant, le médecin suit un peu plus loin, seule compte la maison.
De l'autre côté du bâtiment, un semi-chenillé s'approche, tire sur l'équipe de mitrailleurs et abat le pourvoyeur et le servant. Déjà, le groupe d'infanterie allemand qu'il transporte saute par-dessus bord et se précipite lui aussi vers l'objectif commun. Qui entrera le premier? Le tireur de la Hocthkiss encombré de son fardeau arrive enfin près d'une fenêtre.
Alors qu'il se croit au bout de ses peines, un nouveau danger est aux aguets. A l'extrémité de la route, les artilleurs allemands ont chargé un obus explosif...
... Qui fait mouche. Lucien, le tireur, n'aura pas survécu longtemps à ses amis d'infortune. Tandis que le deuxième groupe du Lt Morel progresse lui aussi vers la maison.
Apercevant les fantassins ennemis derrière celle-ci, les français ajustent rapidement leurs armes et un fantassin tombe. Enfin, le 1er groupe, celui du sergent Martin, arrive essoufflé à la porte d'entrée de l'objectif.
Ils ne sont pas sauvés pour autant, cela ne fait même que commencer d'autant qu'ils ne sont pas encore à l'intérieur. La masse imposante de l'infanterie et des blindés ennemis semble converger vers eux alors que leurs camarades n'arrivent qu'au compte-goutte.
Le lieutenant Morel et son subordonné, ainsi que le médecin suivent un peu plus loin tandis que le canon Howitzer se prépare à appuyer les troupes françaises. Le reste des troupes motorisées ainsi que le 3ème groupe de combat novice sont encore sur la route. L'affaire sera chaude !
Positions finales
Tour 2 :
Coup de chance pour le français, le groupe du sergent Martin fracturant la porte, pénètre dans la maison. Aussitôt, quatre hommes montent à l'étage tandis que quatre autres restent au rez-de-chaussée.
En même temps, en position de tir, le Howitzer commence à cracher ses obus. Il a pris pour cible l'infanterie ennemie la plus proche de la maison mais le tir rate pour... tomber sur le semi-chenillé derrière, heureusement pour Meyer, sans groupe de combat à l'intérieur.
Le deuxième groupe de Morel commandé par le sergent Schmitt (un alsacien pas un allemand...) dans sa progression se met à couvert dans un petit bois. Les français prennent le temps d'épauler leurs armes et de tirer sur le groupe allemand à proximité du groupe de Martin. C'est un beau tir qui voit quatre ennemis mordre la poussière. C'est d'autant plus important que ce groupe maintenant réduit de moitié s'apprêtait sans doute à monter à l'assaut de la maison.
Et c'est finalement ce qui se passe. Les survivants du groupe, avec la hargne de venger leurs camarades tombés se ruent d'une superbe élan vers les ouvertures de la maison. Coups de crosse, grenades, tirs à bout portant, quelques secondes d'enfer et l'éternité pour les combattants. Le groupe allemand ne pénétrera pas dans l'habitation. Les soldats de la Heer gisent sans aucun rescapé cette fois-ci mais côté français, ce n'est guère mieux. Quatre hommes ont payé pour leur courage. Il ne reste plus que quatre hommes (dont deux à l'étage) dans le groupe. C'est bien peu face à la pression allemande.
Sur l'aile droite française, un Somua S35 à peine arrivé, reçoit l'ordre de neutraliser le panzer 38T qui risquerait fort de venir perturber l'attaque française en la prenant de flanc. Malheureusement, avancer et tirer ne font pas bon ménage et l'obus frôle sans la toucher, la carcasse du petit blindé allemand.
Au centre gauche, l'autre Somua arrive aussi sur le champ de bataille et rate lui aussi son tir.
Le second semi-chenillé allemand avance et son groupe de fantassins saute aussitôt pour se préparer à un nouvel assaut sur la maison. Rien n'est joué !
Sur la route à gauche, l'AMD Panhard vient seconder le Somua.
Echange de tirs. La Panhard à peine arrivée, ouvre le feu sur le groupe près de la maison. Le chef de groupe s'écroule, mortellement blessé tandis que le Panzer II tire sur les français à couvert dans le bois et fait lui aussi une victime.
Voulant soulager le flanc gauche et le centre portant pour l'instant l'effort principal de l'attaque ennemie, le lieutenant Morel, voyant arriver le canon antichar de 47mm lui ordonne de couvrir ce flanc. Ainsi sa présence fera réfléchir à deux fois les blindés allemands avant d'avancer.
A droite, l'affaire est sérieuse. Nullement impressionné, l'équipage du Panzer II fait mouvement sur le Somua mais lui aussi, rate son tir. Des deux côtés, la sueur coule sous les casques et les vestes de cuir des cavaliers et tankistes.
A gauche, le SdKfZ 222 s'avance lui aussi agressivement sur l'AMD qui présente son flanc. Tire et touche. Pas de dégât mais l'équipage dont ce n'est pourtant pas le premier engagement devient tout à coup prostré et ne réagit plus.
Le troisième groupe de Müller continue lui aussi de progresser à couvert pour venir aider ses camarades.
Positions de fin de tour. L'étau se resserre et un nouvel assaut allemand se prépare.
L'observateur allemand demande un tir à son artillerie mais la communication sans doute gênée par des collines ne passera pas.
Tour 3:
Visant le Panzer II à portée, les artilleurs de l'antichar engagent un obus perforant. Feu ! Le petit blindé est touché, une de ses chenilles saute. Le véhicule est immobilisé, c'est peu mais c'est déjà ça.
Pendant ce temps, sur l'aile droite française, le Panzer 38T fonce en avant pour se placer dans le flanc du Somua à courte portée. L'obus frappe le char français mais à part sonner l'équipage, rien ne se passe. La tension est à son plus haut point dans les deux blindés car les allemands n'ignorent pas que l'équipage français ne va pas leur laisser une seconde chance.
Passé la peur toute naturelle d'être détruit, l'équipage français lance à son tour le Somua dans un contournement de l'ennemi et vient se placer derrière. Feu ! Hurle le chef de bord. L'obus part et touche... et rien (dé=1). L'obus retombe, amorphe. Que s'est-il passé? Obus saboté, pas de chance, percuteur déficient. Nous ne le saurons jamais mais pour l'équipage allemand qui se voyait déjà prêt à évacuer l’engin, c'est un soulagement indescriptible mais de courte durée. Rien n'est fini.
C'est un autre drame qui se joue au centre. Le deuxième groupe allemand lance l'assaut sur le groupe du sergent Martin bien amoindri. Et malgré la vaillance des français, ceux-ci ne peuvent résister à ce nouvel assaut. Le groupe Martin cesse d'exister ! Les allemands occupent l'objectif. Le Lt Morel se doit de réagir au plus vite.
Le lieutenant ordonne aussitôt aux artilleurs de l'Howitzer de bombarder la maison occupée par l'ennemi. Même si elle doit être rasée, elle ne restera pas entre leurs mains ! Malheureusement, l'obus traverse le toit et le plancher avant d'exploser au rez-de-chaussée vide de tout occupant.
L'équipage de la Panhard AMD quant à lui est toujours sous le choc et est dans l'impossibilité d'avancer. Son absence au feu risque de coûter cher aux français. Le sergent Schmitt et son groupe, toujours à l'abri du bois, reprennent leurs esprits (3 clouages) et grâce au charisme de Morel sont de nouveaux prêts au combat.
Sur l'aile gauche, l'autre Somua n'a pas plus de chance. Visant le SdKfZ 222, celui-ci sentant le danger préfère enclencher une marche arrière rapide pour échapper au tir du char. Ce qui se passe. Au moins, le véhicule allemand s'est-il éloigné de l'infanterie française et de la Panhard toujours immobilisée. heuresuement car le 3ème groupe du Lt Morel, les novices vient enfin de faire son apparition après bien du retard.
Tandis que le 3ème groupe allemand continue de se rapprocher de la maison.
A suivre...
Les français reprendront-ils la maison? Combien de pertes encore de part et d'autre? Comme se finira le duel Panzer 38T/ Somua S35? L'équipage de la Panhard reprendra t-il enfin ses esprits? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans la suite à venir.
A bientôt.
Avec l'ami Oddball, nouveau voyage dans le temps, nous quittons les terres indochinoises pour les plaines française de mai 40. Le ciel est sombre pour l'armée française et même si ses soldats vont preuve d'un immense courage, l'avance allemande est inexorable et rien ne semble pouvoir l'arrêter. Rien ? Il semblerait que dans un petit coin de France, plus précisément au lieu-dit : "le loup piégé", certains irréductibles se préparent à stopper l'avancée germanique. Réussiront-ils? Le scénario est le numéro 4 du livre de règle: vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève.
"Lieutenant Morel, votre mission avec votre section sera tenir la maison qui couvre le l'intersection au lieu-dit, "loup piégé", tout un programme. Vous aurez des blindés avec vous. Un avion de reconnaissance nous a annoncé de forts mouvements ennemis dans cette direction. Vous devez absolument tenir ce point. La 7ème compagnie (... non!!! pas la 7ème!!!) viendra vous prêter main forte si... Dieu le veut..."
C'est ainsi que le lieutenant Morel se retrouve à la tête de sa petite troupe réunissant différentes unités liées par le hasard de la guerre. Il a à sa disposition une mitrailleuse Hotchkiss, deux groupes de combat aguerris, un complètement novice, un canon antichar de 47 et un camion Citroën, un médecin (ils en auront sans doute besoin), un observateur spécialement détaché de l'artillerie divisionnaire, un canon Howitzer récupéré sur la route, enfin, il attend deux Somua S35, ayant eux aussi perdu leur peloton et une automitrailleuse Panhard AMD178.
Étrangement quoique... A quelques kilomètres de là, le Lieutenant Meyer a reçu sensiblement les mêmes ordres à la différence près que lui et ses hommes sont en pleine offensive victorieuse. Les français eux, tentent de sauver ce qui peut encore l'être en ce beau mois de mai 40.
Son groupement se compose de trois groupes de combat tous réguliers, d'un médecin, d'une mitrailleuse, d'un observateur d'artillerie, d'un canon antichar PaK 36 de 37mm, 2 semi-chenillés et 3 blindés légers, 1 Panzer II, un Panzer 38T et un véhicule de reco un SdKfz 222.
"Avec de telles troupes, cette mission ne sera qu'une formalité !"
Le terrain. L'objectif pour les deux camps est la petite maison près du T de la route.
Ne disposant qu'une partie de ses troupes, Morel envoie d'office un groupe de combat soutenu par la mitrailleuse mais plus tôt que prévu, bientôt les allemands seront en place pour l'assaut.
Tour 1:
C'est une course effrénée vers la maison, tenir la maison ! Le sergent Martin encourage ses hommes à une progression rapide. Une rafale, une mitrailleuse allemande prend le groupe pour cible et deux hommes s'écroulent. La cadence n'est pas perdue pour autant, le médecin suit un peu plus loin, seule compte la maison.
De l'autre côté du bâtiment, un semi-chenillé s'approche, tire sur l'équipe de mitrailleurs et abat le pourvoyeur et le servant. Déjà, le groupe d'infanterie allemand qu'il transporte saute par-dessus bord et se précipite lui aussi vers l'objectif commun. Qui entrera le premier? Le tireur de la Hocthkiss encombré de son fardeau arrive enfin près d'une fenêtre.
Alors qu'il se croit au bout de ses peines, un nouveau danger est aux aguets. A l'extrémité de la route, les artilleurs allemands ont chargé un obus explosif...
... Qui fait mouche. Lucien, le tireur, n'aura pas survécu longtemps à ses amis d'infortune. Tandis que le deuxième groupe du Lt Morel progresse lui aussi vers la maison.
Apercevant les fantassins ennemis derrière celle-ci, les français ajustent rapidement leurs armes et un fantassin tombe. Enfin, le 1er groupe, celui du sergent Martin, arrive essoufflé à la porte d'entrée de l'objectif.
Ils ne sont pas sauvés pour autant, cela ne fait même que commencer d'autant qu'ils ne sont pas encore à l'intérieur. La masse imposante de l'infanterie et des blindés ennemis semble converger vers eux alors que leurs camarades n'arrivent qu'au compte-goutte.
Le lieutenant Morel et son subordonné, ainsi que le médecin suivent un peu plus loin tandis que le canon Howitzer se prépare à appuyer les troupes françaises. Le reste des troupes motorisées ainsi que le 3ème groupe de combat novice sont encore sur la route. L'affaire sera chaude !
Positions finales
Tour 2 :
Coup de chance pour le français, le groupe du sergent Martin fracturant la porte, pénètre dans la maison. Aussitôt, quatre hommes montent à l'étage tandis que quatre autres restent au rez-de-chaussée.
En même temps, en position de tir, le Howitzer commence à cracher ses obus. Il a pris pour cible l'infanterie ennemie la plus proche de la maison mais le tir rate pour... tomber sur le semi-chenillé derrière, heureusement pour Meyer, sans groupe de combat à l'intérieur.
Le deuxième groupe de Morel commandé par le sergent Schmitt (un alsacien pas un allemand...) dans sa progression se met à couvert dans un petit bois. Les français prennent le temps d'épauler leurs armes et de tirer sur le groupe allemand à proximité du groupe de Martin. C'est un beau tir qui voit quatre ennemis mordre la poussière. C'est d'autant plus important que ce groupe maintenant réduit de moitié s'apprêtait sans doute à monter à l'assaut de la maison.
Et c'est finalement ce qui se passe. Les survivants du groupe, avec la hargne de venger leurs camarades tombés se ruent d'une superbe élan vers les ouvertures de la maison. Coups de crosse, grenades, tirs à bout portant, quelques secondes d'enfer et l'éternité pour les combattants. Le groupe allemand ne pénétrera pas dans l'habitation. Les soldats de la Heer gisent sans aucun rescapé cette fois-ci mais côté français, ce n'est guère mieux. Quatre hommes ont payé pour leur courage. Il ne reste plus que quatre hommes (dont deux à l'étage) dans le groupe. C'est bien peu face à la pression allemande.
Sur l'aile droite française, un Somua S35 à peine arrivé, reçoit l'ordre de neutraliser le panzer 38T qui risquerait fort de venir perturber l'attaque française en la prenant de flanc. Malheureusement, avancer et tirer ne font pas bon ménage et l'obus frôle sans la toucher, la carcasse du petit blindé allemand.
Au centre gauche, l'autre Somua arrive aussi sur le champ de bataille et rate lui aussi son tir.
Le second semi-chenillé allemand avance et son groupe de fantassins saute aussitôt pour se préparer à un nouvel assaut sur la maison. Rien n'est joué !
Sur la route à gauche, l'AMD Panhard vient seconder le Somua.
Echange de tirs. La Panhard à peine arrivée, ouvre le feu sur le groupe près de la maison. Le chef de groupe s'écroule, mortellement blessé tandis que le Panzer II tire sur les français à couvert dans le bois et fait lui aussi une victime.
Voulant soulager le flanc gauche et le centre portant pour l'instant l'effort principal de l'attaque ennemie, le lieutenant Morel, voyant arriver le canon antichar de 47mm lui ordonne de couvrir ce flanc. Ainsi sa présence fera réfléchir à deux fois les blindés allemands avant d'avancer.
A droite, l'affaire est sérieuse. Nullement impressionné, l'équipage du Panzer II fait mouvement sur le Somua mais lui aussi, rate son tir. Des deux côtés, la sueur coule sous les casques et les vestes de cuir des cavaliers et tankistes.
A gauche, le SdKfZ 222 s'avance lui aussi agressivement sur l'AMD qui présente son flanc. Tire et touche. Pas de dégât mais l'équipage dont ce n'est pourtant pas le premier engagement devient tout à coup prostré et ne réagit plus.
Le troisième groupe de Müller continue lui aussi de progresser à couvert pour venir aider ses camarades.
Positions de fin de tour. L'étau se resserre et un nouvel assaut allemand se prépare.
L'observateur allemand demande un tir à son artillerie mais la communication sans doute gênée par des collines ne passera pas.
Tour 3:
Visant le Panzer II à portée, les artilleurs de l'antichar engagent un obus perforant. Feu ! Le petit blindé est touché, une de ses chenilles saute. Le véhicule est immobilisé, c'est peu mais c'est déjà ça.
Pendant ce temps, sur l'aile droite française, le Panzer 38T fonce en avant pour se placer dans le flanc du Somua à courte portée. L'obus frappe le char français mais à part sonner l'équipage, rien ne se passe. La tension est à son plus haut point dans les deux blindés car les allemands n'ignorent pas que l'équipage français ne va pas leur laisser une seconde chance.
Passé la peur toute naturelle d'être détruit, l'équipage français lance à son tour le Somua dans un contournement de l'ennemi et vient se placer derrière. Feu ! Hurle le chef de bord. L'obus part et touche... et rien (dé=1). L'obus retombe, amorphe. Que s'est-il passé? Obus saboté, pas de chance, percuteur déficient. Nous ne le saurons jamais mais pour l'équipage allemand qui se voyait déjà prêt à évacuer l’engin, c'est un soulagement indescriptible mais de courte durée. Rien n'est fini.
C'est un autre drame qui se joue au centre. Le deuxième groupe allemand lance l'assaut sur le groupe du sergent Martin bien amoindri. Et malgré la vaillance des français, ceux-ci ne peuvent résister à ce nouvel assaut. Le groupe Martin cesse d'exister ! Les allemands occupent l'objectif. Le Lt Morel se doit de réagir au plus vite.
Le lieutenant ordonne aussitôt aux artilleurs de l'Howitzer de bombarder la maison occupée par l'ennemi. Même si elle doit être rasée, elle ne restera pas entre leurs mains ! Malheureusement, l'obus traverse le toit et le plancher avant d'exploser au rez-de-chaussée vide de tout occupant.
L'équipage de la Panhard AMD quant à lui est toujours sous le choc et est dans l'impossibilité d'avancer. Son absence au feu risque de coûter cher aux français. Le sergent Schmitt et son groupe, toujours à l'abri du bois, reprennent leurs esprits (3 clouages) et grâce au charisme de Morel sont de nouveaux prêts au combat.
Sur l'aile gauche, l'autre Somua n'a pas plus de chance. Visant le SdKfZ 222, celui-ci sentant le danger préfère enclencher une marche arrière rapide pour échapper au tir du char. Ce qui se passe. Au moins, le véhicule allemand s'est-il éloigné de l'infanterie française et de la Panhard toujours immobilisée. heuresuement car le 3ème groupe du Lt Morel, les novices vient enfin de faire son apparition après bien du retard.
Tandis que le 3ème groupe allemand continue de se rapprocher de la maison.
A suivre...
Les français reprendront-ils la maison? Combien de pertes encore de part et d'autre? Comme se finira le duel Panzer 38T/ Somua S35? L'équipage de la Panhard reprendra t-il enfin ses esprits? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans la suite à venir.
A bientôt.
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
Sympa
Merci pour le compte rendu
Merci pour le compte rendu
_________________
- Do you ever feel lonely?
- Only around people.
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
Excellent! on est en plein suspense! Allez les français! Courage! L'artillerie peut encore bousculer ces blindés!
(Je pensait qu'à bolt action on était limité à un seul char?)
(Je pensait qu'à bolt action on était limité à un seul char?)
The Miles- Messages : 1676
Date d'inscription : 09/12/2012
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
Oui tu as raison. Mais en fait on s'en fiche quand on joue entre nous, on se fait plaisir en faisant attention de ne pas déséquilibrer le jeu (ex: 3 Panther contre un Sherman en fin de guerre...). Et dans ce cas précis, nous avons joué avec toutes les figs que possède Oddball, donc pas trop le choix.
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
J'aime bien quand il y'as plein de char!
The Miles- Messages : 1676
Date d'inscription : 09/12/2012
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
On n'est pas limité à un seul char dans BA... On a simplement droit qu'à 1 char par Reinforced Platoon.
Sinon on peut aussi faire du TANK WAR...
Panzer Marsch !!!
Sinon on peut aussi faire du TANK WAR...
Panzer Marsch !!!
la batterie des 4 moulins- Messages : 822
Date d'inscription : 02/12/2012
Age : 51
Localisation : MENDE
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
Très belles images et magnifique récit, qui m'en rappelle un autre, assez similaire d'ailleurs, avec quelques variantes sur le matos, et le final.
Mais ce n'était pas un lieutenant qui commandait le point d'appui, à l'époque, mon grand père était "simple" adjudant-chef (d'ailleurs personne ne l'a relevé et i la gagné cinq ans de vacances au club Stalag !)
Merci de ce superbe CR !
Mais ce n'était pas un lieutenant qui commandait le point d'appui, à l'époque, mon grand père était "simple" adjudant-chef (d'ailleurs personne ne l'a relevé et i la gagné cinq ans de vacances au club Stalag !)
Merci de ce superbe CR !
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
Et le mien, il a fini par tellement crever la dalle chez les teutons qu'il a bouffé son béret avec son camarade...
la batterie des 4 moulins- Messages : 822
Date d'inscription : 02/12/2012
Age : 51
Localisation : MENDE
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
C'est vrai, c'est par officier. Il eut été plus judicieux historiquement de mettre les troupes blindées sous les ordres d'un autre officier. Mais bon, entre copains, on s e débrouille.la batterie des 4 moulins a écrit:On n'est pas limité à un seul char dans BA... On a simplement droit qu'à 1 char par Reinforced Platoon.
Sinon on peut aussi faire du TANK WAR...
Panzer Marsch !!!
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... en 1940
Admin a écrit:Très belles images et magnifique récit, qui m'en rappelle un autre, assez similaire d'ailleurs, avec quelques variantes sur le matos, et le final.
Mais ce n'était pas un lieutenant qui commandait le point d'appui, à l'époque, mon grand père était "simple" adjudant-chef (d'ailleurs personne ne l'a relevé et i la gagné cinq ans de vacances au club Stalag !)
Merci de ce superbe CR !
Honneur à ton grand père alors. Souhaitons que le lieutenant Morel ne finisse pas comme lui...
A+
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
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