FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
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FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Le temps fut venu, pour le sérieux, mais aussi pour le plaisir,
du banc d’essai des nouvelles compagnies autochtones incluses dans II. Memento Mori...
https://furormundi.superforum.fr/t831-ii-memento-mori
Pour cela, rien de tel qu’une bonne vieille confrontation en 100 pts contre une compagnie navigatrice.
Comme cette partie fut parmi d'autres et comme souvent (sinon toujours ) très plaisante et mouvementée,
et que nous l'avons trouvée photogénique,
nous revoilà avec une petite relation en images.
Bref, cap au Nord !
https://fr.slideshare.net/VitaliaDeAguilar/les-portugais-au-canada-50-ou-500-ans
****
Mission pour le Capitaine Alvaro : ravitailler l’établissement du Cap Breton en proie à quelque différend avec ses partenaires commerciaux. Clous rouillés et fourrures pellées ne font ni les bons comptes, ni les bon amis ! Voilà donc notre compagnie portugaise partie solder l’affaire avec la Tribu de l’Ourse, dûment guidée par Beto et Bernardo, deux graviers terre-neuvas habitués des lieux….
****
Longue-pipe profitait donc du calme de la forêt pour tirer quelques bouffées de pétun bien acre,
quand un relent de morue vint s'insinuer dans ses narines...
****
Un ours?!
Surement pas !
****
Mais Beto l'escroc qui ouvre la voie portugaise bien dissimulé dans les frondaisons...
...ça oui!
****
À en juger par les craquements se faisant entendre dans le dos Longue-pipe,
le gravier annonce le gros temps!
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Le brave tabacodépendant préfère décamper,
et envoie ses hommes éclaircir le petit bois nauséabond.
****
Se voulant plus filou que Renard, Beto tente de s'esquiver à rebours, mais se trouve le souffle un peu court et se fait cueuillir au vol!
Comme quoi clous rouillés font bonnes pointes de flêche, quoiqu'en dise la tribu de l'Ourse!
****
Surpris lui aussi à découvert, Aigle-applati, simple guerrier, prend du plomb dans l'aile et ses serres à son cou.
Au bord du déshonneur quand dans sa fuite il croise la piste de Grou-Pah,
le bougre se ressaisit à grands coups de gueule du Sagamore.
****
Bernardo, qui accompagnait Beto dans le petit bois,
ne se trouve pas très inspiré par l'intrépidité de son compère,
et préfère demeurer à couvert en priant le Très Haut de lui donner la force d'endiguer la vague de guerriers qui déferle sous yeux.
Le gravier prend la marée, mais tient bon!
****
Telles furent les premières péripéties présidant à la reprise de contact en les partenaires commerciaux..
...pendant lesquelles le sergent Nuno, responsable du fracas commis par l'aile droite portugaise,
se déploya en force devant la table des négociations.
****
À suivre
flush- Messages : 243
Date d'inscription : 16/11/2012
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Marci M'sieur !
flush- Messages : 243
Date d'inscription : 16/11/2012
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Retour à nos négociations houleuses,
entre accrocs de pétun & clous, et fondus de morue & pelleteries.
*****
Scandalisé par ces manières aussi peu civilisées que défavorables au climat des affaires,
Grou-pah, bien aidé en celà par Vanita-vanitatou, son cousin chamane,
invoque le totem de la tribu!
*****
GRRAOU!
À Grou-pah, Grou-mah et demi!
****
L'ourse surgit d'une broussaille paraissant pourtant bien inoffensive,
et d'un crochet du gauche sur la nuque, couche Bacalhau-Joaõ,
simple arquebusier qui a le malheur de fermer la marche empressée de la colonne d'Alvaro.
*****
Qu'à cela ne tienne! Le capitaine lance ses hommes au secours de Bernardo sur le point de succomber...
...suivis de près par Grou-mah que le parfum de Bacalhau-Joaõ semble avoir totalement déchaînée.
*****
C'est le moment qu' Aigle-applati choisit pour reparaître,
et laver son honneur.
*****
Décochant force flèches, il met en fuite un adversaire,
qui tout chancelant, a le mauvais goût de filer à proximité de Grou-mah.
Crochet du droit, poussière mordue, essence de morue.
Décidément, aujourd'hui la tribu de l'Ourse semble en parfaite communion avec son totem...
****
À suivre
flush- Messages : 243
Date d'inscription : 16/11/2012
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Alors que nous avions quitté une ourse s'invitant à la table,
le moment est venu d'aller voir où en sont nos négociateurs.
****
Aux esprits bestiaux, le portugais répond par le fer,
et envoie Longue-pipe en enfer!
****
Tenant le centre des affaires, Le lieutenant Joaquim étaye un couloir de feu qui modère un temps la sombre rancoeur du sagamore.
Ces barbus oseraient-ils empêcher Grou-pah d'aller récupérer la dépouille de son satané fumeur de cousin?
****
Cela ne se peut!
****
Le sagamore envoie ses braves face aux faiseurs d'artifice!
****
...écran de bravoure qui lui permet de se précipiter dans mêlée du petit bois nauséabond,
pour venger Longue-pipe de ses propres mains!
****
Et revoilà Grou-mah qui se joint au combat
Mais se fait cette fois estafiler la face d'un coup d'épée bien ajusté.
****
Aveuglée par son propre sang, et la truffe saturée d'essence de morue,
l'Ourse s'emporte quelque peu, et sape les efforts désespérés de Grou-pah pour reprendre la main dans la palabre,
à deux doigts de provoquer une querelle schizophrénique entre la tribu et son totem!
****
Mais dans le couloir du feu, un brave combat encore,
et envoie Jaoquim ad patres!
De sorte que le différend demeurera finalement irrésolu,
et chacun de rentrer chez soi, ici avec ses pelleteries mitées, et là avec ses clous tétanosés.
****
Quant à Pas-perdus, l'oncle du sagamore qui n'aura guère pesé dans les débats,
quoique ne déméritant pas face à un Nuno à la dialectique toute en prudence et en souplesse,
on sait désormais que s'il fut retardé,
c'est pour avoir cheminé la journée durant avec le soleil dans les yeux!
FIN...
****
..ou presque: petit résumé graphique de la négociation en prime, pour les amateurs du genre.
flush- Messages : 243
Date d'inscription : 16/11/2012
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Petite version sèche et sans fluff à l'appui du croquis.
Préambule
Il s’agit du scénario de base du jeu (baston en face à face) mais qui inclut quand même des objectifs qui simulent l’impact d’un potentiel encerclement/débordement sur des gens qui tiennent à leur vie et/où leur liberté (dans Furor Mundi la plupart des combattants ne sont pas des soldats fanatisés engagés dans la bataille de la fin des temps, loin de là). Lors de la mise en scène le Portugais parvient à retarder un des trois chefs adverses, et l’Amérindien parvient à imposer un déploiement avancé. Cette carte qui s’applique aux deux compagnies, permet à un des 3 chefs amérindiens de prendre pied au milieu de la table, et à un des 3 chefs portugais de se rapprocher de l’objectif sud.
Déroulé
L’Améridien semble abandonner l’objectif sud, mais maintient néanmoins le Portugais dans cette zone sous pression en détachant quelques tireurs pour le harceler…le temps que son chef retardé vienne contester cette position. Quand le moment arrivera, le portugais combinera le feu et un recul progressif pour pouvoir tenir l’objectif au bon moment sans devoir s’engager dans un corps à corps prématuré. Les feux successifs affaibliront/désorganiseront progressivement l’Amérindien dans ce secteur qui parviendra néanmoins au contact, mais assez diminué et tardivement, pour que le chef portugais parvienne (de justesse) à ses fins.
A nord l’Amérindien compte sur ses maraudeurs pour prendre et tenir l’objectif, et sur son chef en position avancée pour dégager les maraudeurs adverses et interdire l’accès à cet objectif. Les portugais profitent de l’action retardatrice de ces mêmes maraudeurs pour filer vers l’objectif nord avec un de leur chef. L’opération est délicate, car le chef portugais doit à la fois bloquer l’avance adverse et avancer assez loin pour pouvoir envoyer assez d’hommes (et des bons qui devront faire preuve d’initiative, de cran, et d’efficacité au CAC) sur l’objectif tenu par les maraudeurs amérindiens. La manœuvre de ce chef portugais est compliquée par l’apparition de l’ourse (invocation spéciale algonquienne) mais ne peut que le pousser vers l’avant.
Le troisième chef portugais se positionne au centre pour placer sous son feu la prévisible avancée du chef principal amérindien qui s’est déjà séparé de quelques hommes pour entraver la manœuvre portugaise sur l’objectif sud ; et donc pour soutenir la manœuvre de l’autre chef portugais qui combat au nord. Pour contrer cela le chef principal amérindien détache au passage ses meilleurs guerriers pour bloquer le feu portugais, et se porter au nord pour y faire basculer la situation à son avantage.
Dénouement
Je n’ai plus le mémoire du nombre de tours joués (10 au maximum dans le jeu, mais les parties qui vont jusqu’au 10ème tour sont largement minoritaires), donc on va dire – plouf-plouf ! - au 8ème tour, le Portugais tient les deux objectifs, ce qui associé aux pertes adverses même limitées fait descendre la ténacité amérindienne à 0 (seuil de démo). Si les choses en restent là l’Amérindien devra passer un test de démo et éventuellement dérouter. Mais les pertes portugaises étant déjà importantes (merci l’ourse dont on mesure à ce moment l’impact sur la partie) à ce moment du jeu, la perte d’un de leur chef fait également passer la ténacité portugaise à 0, ce qui met automatiquement fin à la partie sur un match nul (dans Furor Mundi, celui qui est au bord de la déroute, et à condition de tenir, peut toujours tenter d’arracher le nul en mettant l’adversaire dans la même situation).
Préambule
Il s’agit du scénario de base du jeu (baston en face à face) mais qui inclut quand même des objectifs qui simulent l’impact d’un potentiel encerclement/débordement sur des gens qui tiennent à leur vie et/où leur liberté (dans Furor Mundi la plupart des combattants ne sont pas des soldats fanatisés engagés dans la bataille de la fin des temps, loin de là). Lors de la mise en scène le Portugais parvient à retarder un des trois chefs adverses, et l’Amérindien parvient à imposer un déploiement avancé. Cette carte qui s’applique aux deux compagnies, permet à un des 3 chefs amérindiens de prendre pied au milieu de la table, et à un des 3 chefs portugais de se rapprocher de l’objectif sud.
Déroulé
L’Améridien semble abandonner l’objectif sud, mais maintient néanmoins le Portugais dans cette zone sous pression en détachant quelques tireurs pour le harceler…le temps que son chef retardé vienne contester cette position. Quand le moment arrivera, le portugais combinera le feu et un recul progressif pour pouvoir tenir l’objectif au bon moment sans devoir s’engager dans un corps à corps prématuré. Les feux successifs affaibliront/désorganiseront progressivement l’Amérindien dans ce secteur qui parviendra néanmoins au contact, mais assez diminué et tardivement, pour que le chef portugais parvienne (de justesse) à ses fins.
A nord l’Amérindien compte sur ses maraudeurs pour prendre et tenir l’objectif, et sur son chef en position avancée pour dégager les maraudeurs adverses et interdire l’accès à cet objectif. Les portugais profitent de l’action retardatrice de ces mêmes maraudeurs pour filer vers l’objectif nord avec un de leur chef. L’opération est délicate, car le chef portugais doit à la fois bloquer l’avance adverse et avancer assez loin pour pouvoir envoyer assez d’hommes (et des bons qui devront faire preuve d’initiative, de cran, et d’efficacité au CAC) sur l’objectif tenu par les maraudeurs amérindiens. La manœuvre de ce chef portugais est compliquée par l’apparition de l’ourse (invocation spéciale algonquienne) mais ne peut que le pousser vers l’avant.
Le troisième chef portugais se positionne au centre pour placer sous son feu la prévisible avancée du chef principal amérindien qui s’est déjà séparé de quelques hommes pour entraver la manœuvre portugaise sur l’objectif sud ; et donc pour soutenir la manœuvre de l’autre chef portugais qui combat au nord. Pour contrer cela le chef principal amérindien détache au passage ses meilleurs guerriers pour bloquer le feu portugais, et se porter au nord pour y faire basculer la situation à son avantage.
Dénouement
Je n’ai plus le mémoire du nombre de tours joués (10 au maximum dans le jeu, mais les parties qui vont jusqu’au 10ème tour sont largement minoritaires), donc on va dire – plouf-plouf ! - au 8ème tour, le Portugais tient les deux objectifs, ce qui associé aux pertes adverses même limitées fait descendre la ténacité amérindienne à 0 (seuil de démo). Si les choses en restent là l’Amérindien devra passer un test de démo et éventuellement dérouter. Mais les pertes portugaises étant déjà importantes (merci l’ourse dont on mesure à ce moment l’impact sur la partie) à ce moment du jeu, la perte d’un de leur chef fait également passer la ténacité portugaise à 0, ce qui met automatiquement fin à la partie sur un match nul (dans Furor Mundi, celui qui est au bord de la déroute, et à condition de tenir, peut toujours tenter d’arracher le nul en mettant l’adversaire dans la même situation).
flush- Messages : 243
Date d'inscription : 16/11/2012
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Très sympa!
Merci pour ce compte-rendu
Merci pour ce compte-rendu
_________________
- Do you ever feel lonely?
- Only around people.
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Merci beaucoup, M'sieur !
flush- Messages : 243
Date d'inscription : 16/11/2012
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
Encore merci pour ces CR.
korre- Messages : 270
Date d'inscription : 19/01/2014
Re: FUROR MUNDI II - RC - MALVERSATIONS AU CAP BRETON
C'est mon petit camarade Lacambuse qui les peaufine.
Merci beaucoup
Merci beaucoup
flush- Messages : 243
Date d'inscription : 16/11/2012
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