Embuscade au Tonkin 1ère partie
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Eric
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Jean46
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Embuscade au Tonkin 1ère partie
Salut à tous. Voilà un nouveau compte rendu dont l'action se situe toujours au Tonkin (nord Vietnam). Pour info, le compte rendu précédent et qui aurait dû être sur ce forum est visible actuellement dans le numéro 127 de VaeVictis...
Comme tous les mois, un convoi de ravitaillement doit approvisionner un poste isolé comme il y en a des centaines au Tonkin. Les postes confirment la présence française dans une région tenue par le vietminh mais leur approvisionnement par route est de plus en plus périlleux. La mission d'aujourd'hui ne fera pas exception...
Quelques mots sur le scénario test. Le joueur vietminh place le tiers de ses troupes à l'avance sur un plan. Il ne connait pas encore la disposition des véhicules dans le convoi (une embuscade se tend des heures avant l'arrivée de la cible...). Il ne peut disposer qu'un tiers de ses unités à plus ou moins 12" de la route, en fonction des couverts et d'un seul côté. La route est excentrée et les renforts viets rentreront du côté le plus éloigné de la route à partir du tour 2 (même côté que le déploiement initial viet). Le joueur français dispose ses véhicules jusqu'à la moitié de la route. Ses renforts motorisés arriveront à partir du tour 2 à la suite du convoi. Nous avons utilisé les pions cachés et leurres sans les facultés de reco côté français. Nous avons considéré que les viets étaient suffisamment bien cachés pour ne pas être repérés (et pour ne pas alourdir la partie). Pas de pièges disposés par les viets. Seules deux armes antichar sont autorisées pour le vietminh (ici, un bazooka et un canon sans recul de 75). Seule la route permet des doubles mouvements pour les véhicules. Les bas-côtés restent abordables par eux tant qu'ils n'empiètent pas sur les collines ou plateaux qui leurs sont interdits. Pas de double mouvement pour l'infanterie sur les collines et plateaux mais possibilité toutefois de monter à l'assaut en double mouvement (pris dans la hargne et l'élan, le relief ne compte plus...). Le premier dé d'ordre est d'office attribué au joueur vietminh. 10 dés d'ordres joués viets pour 13 unités et 12 joués pour 15 unités françaises. Les français sont vétérans et les viets réguliers sans capacités particulières pour chacun.
Objectifs: Pour le français, sortir ses véhicules de l'autre côté de la route. 2 points gagnés par véhicule de ravitaillement (2 GMC et 1 Citroën) transport de matériel et 1 point par unité (véhicule ou infanterie) sortis. Et un point par unité ennemie détruite.
Pour le vietminh, 2 points gagnés par véhicule de ravitaillement et 1 point par unité (véhicule ou infanterie) détruits.
Et maintenant, en route pour une ballade d'enfer !!!!!
Le terrain vu du ciel. Il reste encore un petit bout à franchir au-delà du bord droit de la photo. Les viets viendront d'en haut et leurs troupes en embuscade sont cachées dans la végétation sur les collines et plateaux le long de la route (forcément).
Roger Lefêvre et Pierre Callard roulent sur ces pistes rouges et poussiéreuses depuis bientôt quatre ans. Ils ont préféré renouveler leur contrat que de rentrer en métropole mais dans ces moments là, ils se verraient plutôt à la terrasse d'un petit bar de Marseille qu'à ouvrir la route, où chaque feuille peut cacher un viet ou pire, un piège. Roger le chauffeur, regarde où il met les roues et Pierre, porte un regard à la fois périphérique et lointain sur la piste. L'ennemi est passé maître dans le camouflage des mines, et une jeep... c'est vite pulvérisé...
Tête du convoi. Les 2 GMC et le Citroën transportent du ravitaillement. Les 2 Dodge transportent (exceptionnellement) un groupe de combat (même si pas de figs).
Le sous-lieutenant Gérard assure le commandement du convoi dans sa M8.
1er tour
La poussière soulevée au-dessus de la cime des arbres ne fait aucun doute, les "colonialistes" arrivent. Le chef vietminh, responsable de l'attaque, envoie aussitôt un groupe de combat rejoindre les éléments embusqués. Celui-ci entre de manière à pouvoir se glisser facilement et rapidement entre les deux plateaux.
Rapide et silencieux, un deuxième groupe fait son apparition et se dirige vers l'arrière des véhicules visibles.
Et... un troisième groupe qui se dirige vers l'avant afin de créer un bouchon pour interdire une fuite éventuelle en direction du fort.
Le sous-lieutenant Gérard, à l'affut dans sa tourelle de M8 a rapidement repéré les mouvements, du moins, celui du groupe central.
"Hirondelle de serpent vert, le coin grouille de viets, faites chauffer les moteurs mais attendez confirmation, terminé." Ainsi, le s/s Lt Gérard a d'ores et déjà prévenu les troupes du 1er chasseur d'une possible attaque. Ces éléments motorisés (2 semi-chenillés avec 2 groupes de combat et une jeep) devront intervenir dans les plus brefs délais afin de l'aider à se sortir de ce guêpier.
Pour l'heure, ses deux mitrailleuses crachent en direction des mouvements et sans qu'il puisse le savoir, l'équipage français vient de mettre hors de combat deux bôdoi.
N'étant pas très rassuré sur la suite des événements, le chauffeur du vieux Citroën, préfère doubler la M8 ne voulant pas tomber en pleine explication "virile"...
Le long cortège et les positions ennemies vues du ciel à la fin du 1er tour. Un groupe viet est aussi présent mais non visible sur la photo tout en bas à gauche, derrière le petit bois.
Les petits pions derrière les fourrés signalent les embuscades possibles.
2ème tour
Roger et Pierre (souvenez-vous, le binôme dans la jeep de tête), décide d'éclairer un peu la suite du parcours en quittant la route.
C'est alors que des buissons semblent s'agiter et laissent place à une mitrailleuse vietminh.
"Recule, recule !!!" S'écrie Pierre à son ami de toujours. Trop tard, une longue rafale crible le moteur de la jeep autant que les deux marseillais. Ils ne reverront pas le vieux port. Du moins, pas dans cette vie.
"Hirondelle de serpent vert, sommes attaqués, je répète sommes attaqués!" Sans perdre un instant pour demander des renforts, le s/s Lt Gérard commande de nouveau un tir de mitrailleuses mais qui, cette fois-ci, ne fera que faire baisser les têtes sans pertes supplémentaires.
Pendant ce temps, à l'avant, deux groupes d'assaut viets progressent vers la jeep détruite et les premiers camions.
Un malheur n'arrivant jamais seul, un bôdoi dégage le feuillage qui cachait un... canon de 75 sans recul.
Et sans tarder, un obus file tout droit vers le 1er Dodge qui ne résiste pas à l'impact. Secoués et étourdis, le groupe à bord saute mais l'explosion du véhicule a coûté la vie à l'un des leurs.
Le GMC équipé de la 12,7 riposte mais sans résultat.
A l'arrière, le groupe deux fois ciblé par la M8, préfère dégager d'autant que l'alerte étant donnée, des renforts risquent d'arriver de ce côté de la route incessamment sous peu.
En tête du convoi, le GMC qui suivait de près la jeep de Roger et Pierre décide de tenter le tout pour le tout. Son chauffeur donne un grand coup de volant à droite pour dépasser l'épave et le pied sur le champignon, quitter cet endroit qui sent de moins en moins bon. Il réussit à dépasser la jeep mais c'est alors qu'une équipe bazooka se dévoile. La roquette aussitôt tirée ne laisse aucune chance au GMC qui est lui aussi transformé en tas de ferraille. Qu'importe son chargement, il n'arrivera jamais à la garnison du fort.
Arrive enfin le premier semi-chenillé du 1er chasseur, il était temps ! A peine arrivé, il oblique vers la gauche, se dirigeant vers le groupe caché derrière le bois.
Au cœur du combat, un commandement viet avec le drapeau patriotique arrive enfin et se dirige vers les groupes du centre. Positions au milieu du tour 2. Le semi-chenillé est situé sur la droite, hors champs.
Sautant de leur Dodge pour ne pas subir le sort de leurs camarades, le deuxième groupe français est rapidement stoppé par les tirs d'une 12,7 de prise restée embusquée jusque-là. Mauvaise surprise, d'autant qu'ils sont carrément dessus! Un des leurs mord la poussière mais les réflexes et le professionnalisme reprend rapidement le dessus...
... Et la riposte est à l'échelle du danger. Le tireur de la mitrailleuse est aussitôt abattu et abandonné comme la pièce par ses compagnons. Les français viennent de s'enlever une solide épine du pied.
Mais ce n'est pas terminé pour autant. Un nouveau groupe viet fait mouvement vers eux et feu à son tour. Trois nouveaux hommes tombent. Pas de quartier, ni d'un côté, ni de l'autre!
La situation vue du ciel. le groupe français qui vient d'être touché est celui à droite.
Comme pour toute embuscade bien préparée et c'est maintenant devenue une seconde nature chez le vietminh, c'est dur pour les troupes agressées. Heureusement en queue de convoi, un deuxième semi-chenillé intervient, chargé d'un nouveau groupe de combat.
Situation générale à la fin du deuxième tour.
A suivre...
Comme tous les mois, un convoi de ravitaillement doit approvisionner un poste isolé comme il y en a des centaines au Tonkin. Les postes confirment la présence française dans une région tenue par le vietminh mais leur approvisionnement par route est de plus en plus périlleux. La mission d'aujourd'hui ne fera pas exception...
Quelques mots sur le scénario test. Le joueur vietminh place le tiers de ses troupes à l'avance sur un plan. Il ne connait pas encore la disposition des véhicules dans le convoi (une embuscade se tend des heures avant l'arrivée de la cible...). Il ne peut disposer qu'un tiers de ses unités à plus ou moins 12" de la route, en fonction des couverts et d'un seul côté. La route est excentrée et les renforts viets rentreront du côté le plus éloigné de la route à partir du tour 2 (même côté que le déploiement initial viet). Le joueur français dispose ses véhicules jusqu'à la moitié de la route. Ses renforts motorisés arriveront à partir du tour 2 à la suite du convoi. Nous avons utilisé les pions cachés et leurres sans les facultés de reco côté français. Nous avons considéré que les viets étaient suffisamment bien cachés pour ne pas être repérés (et pour ne pas alourdir la partie). Pas de pièges disposés par les viets. Seules deux armes antichar sont autorisées pour le vietminh (ici, un bazooka et un canon sans recul de 75). Seule la route permet des doubles mouvements pour les véhicules. Les bas-côtés restent abordables par eux tant qu'ils n'empiètent pas sur les collines ou plateaux qui leurs sont interdits. Pas de double mouvement pour l'infanterie sur les collines et plateaux mais possibilité toutefois de monter à l'assaut en double mouvement (pris dans la hargne et l'élan, le relief ne compte plus...). Le premier dé d'ordre est d'office attribué au joueur vietminh. 10 dés d'ordres joués viets pour 13 unités et 12 joués pour 15 unités françaises. Les français sont vétérans et les viets réguliers sans capacités particulières pour chacun.
Objectifs: Pour le français, sortir ses véhicules de l'autre côté de la route. 2 points gagnés par véhicule de ravitaillement (2 GMC et 1 Citroën) transport de matériel et 1 point par unité (véhicule ou infanterie) sortis. Et un point par unité ennemie détruite.
Pour le vietminh, 2 points gagnés par véhicule de ravitaillement et 1 point par unité (véhicule ou infanterie) détruits.
Et maintenant, en route pour une ballade d'enfer !!!!!
Le terrain vu du ciel. Il reste encore un petit bout à franchir au-delà du bord droit de la photo. Les viets viendront d'en haut et leurs troupes en embuscade sont cachées dans la végétation sur les collines et plateaux le long de la route (forcément).
Roger Lefêvre et Pierre Callard roulent sur ces pistes rouges et poussiéreuses depuis bientôt quatre ans. Ils ont préféré renouveler leur contrat que de rentrer en métropole mais dans ces moments là, ils se verraient plutôt à la terrasse d'un petit bar de Marseille qu'à ouvrir la route, où chaque feuille peut cacher un viet ou pire, un piège. Roger le chauffeur, regarde où il met les roues et Pierre, porte un regard à la fois périphérique et lointain sur la piste. L'ennemi est passé maître dans le camouflage des mines, et une jeep... c'est vite pulvérisé...
Tête du convoi. Les 2 GMC et le Citroën transportent du ravitaillement. Les 2 Dodge transportent (exceptionnellement) un groupe de combat (même si pas de figs).
Le sous-lieutenant Gérard assure le commandement du convoi dans sa M8.
1er tour
La poussière soulevée au-dessus de la cime des arbres ne fait aucun doute, les "colonialistes" arrivent. Le chef vietminh, responsable de l'attaque, envoie aussitôt un groupe de combat rejoindre les éléments embusqués. Celui-ci entre de manière à pouvoir se glisser facilement et rapidement entre les deux plateaux.
Rapide et silencieux, un deuxième groupe fait son apparition et se dirige vers l'arrière des véhicules visibles.
Et... un troisième groupe qui se dirige vers l'avant afin de créer un bouchon pour interdire une fuite éventuelle en direction du fort.
Le sous-lieutenant Gérard, à l'affut dans sa tourelle de M8 a rapidement repéré les mouvements, du moins, celui du groupe central.
"Hirondelle de serpent vert, le coin grouille de viets, faites chauffer les moteurs mais attendez confirmation, terminé." Ainsi, le s/s Lt Gérard a d'ores et déjà prévenu les troupes du 1er chasseur d'une possible attaque. Ces éléments motorisés (2 semi-chenillés avec 2 groupes de combat et une jeep) devront intervenir dans les plus brefs délais afin de l'aider à se sortir de ce guêpier.
Pour l'heure, ses deux mitrailleuses crachent en direction des mouvements et sans qu'il puisse le savoir, l'équipage français vient de mettre hors de combat deux bôdoi.
N'étant pas très rassuré sur la suite des événements, le chauffeur du vieux Citroën, préfère doubler la M8 ne voulant pas tomber en pleine explication "virile"...
Le long cortège et les positions ennemies vues du ciel à la fin du 1er tour. Un groupe viet est aussi présent mais non visible sur la photo tout en bas à gauche, derrière le petit bois.
Les petits pions derrière les fourrés signalent les embuscades possibles.
2ème tour
Roger et Pierre (souvenez-vous, le binôme dans la jeep de tête), décide d'éclairer un peu la suite du parcours en quittant la route.
C'est alors que des buissons semblent s'agiter et laissent place à une mitrailleuse vietminh.
"Recule, recule !!!" S'écrie Pierre à son ami de toujours. Trop tard, une longue rafale crible le moteur de la jeep autant que les deux marseillais. Ils ne reverront pas le vieux port. Du moins, pas dans cette vie.
"Hirondelle de serpent vert, sommes attaqués, je répète sommes attaqués!" Sans perdre un instant pour demander des renforts, le s/s Lt Gérard commande de nouveau un tir de mitrailleuses mais qui, cette fois-ci, ne fera que faire baisser les têtes sans pertes supplémentaires.
Pendant ce temps, à l'avant, deux groupes d'assaut viets progressent vers la jeep détruite et les premiers camions.
Un malheur n'arrivant jamais seul, un bôdoi dégage le feuillage qui cachait un... canon de 75 sans recul.
Et sans tarder, un obus file tout droit vers le 1er Dodge qui ne résiste pas à l'impact. Secoués et étourdis, le groupe à bord saute mais l'explosion du véhicule a coûté la vie à l'un des leurs.
Le GMC équipé de la 12,7 riposte mais sans résultat.
A l'arrière, le groupe deux fois ciblé par la M8, préfère dégager d'autant que l'alerte étant donnée, des renforts risquent d'arriver de ce côté de la route incessamment sous peu.
En tête du convoi, le GMC qui suivait de près la jeep de Roger et Pierre décide de tenter le tout pour le tout. Son chauffeur donne un grand coup de volant à droite pour dépasser l'épave et le pied sur le champignon, quitter cet endroit qui sent de moins en moins bon. Il réussit à dépasser la jeep mais c'est alors qu'une équipe bazooka se dévoile. La roquette aussitôt tirée ne laisse aucune chance au GMC qui est lui aussi transformé en tas de ferraille. Qu'importe son chargement, il n'arrivera jamais à la garnison du fort.
Arrive enfin le premier semi-chenillé du 1er chasseur, il était temps ! A peine arrivé, il oblique vers la gauche, se dirigeant vers le groupe caché derrière le bois.
Au cœur du combat, un commandement viet avec le drapeau patriotique arrive enfin et se dirige vers les groupes du centre. Positions au milieu du tour 2. Le semi-chenillé est situé sur la droite, hors champs.
Sautant de leur Dodge pour ne pas subir le sort de leurs camarades, le deuxième groupe français est rapidement stoppé par les tirs d'une 12,7 de prise restée embusquée jusque-là. Mauvaise surprise, d'autant qu'ils sont carrément dessus! Un des leurs mord la poussière mais les réflexes et le professionnalisme reprend rapidement le dessus...
... Et la riposte est à l'échelle du danger. Le tireur de la mitrailleuse est aussitôt abattu et abandonné comme la pièce par ses compagnons. Les français viennent de s'enlever une solide épine du pied.
Mais ce n'est pas terminé pour autant. Un nouveau groupe viet fait mouvement vers eux et feu à son tour. Trois nouveaux hommes tombent. Pas de quartier, ni d'un côté, ni de l'autre!
La situation vue du ciel. le groupe français qui vient d'être touché est celui à droite.
Comme pour toute embuscade bien préparée et c'est maintenant devenue une seconde nature chez le vietminh, c'est dur pour les troupes agressées. Heureusement en queue de convoi, un deuxième semi-chenillé intervient, chargé d'un nouveau groupe de combat.
Situation générale à la fin du deuxième tour.
A suivre...
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Un récit merveilleux comme toujours .
Cette période me passionne mais quoique disent certains j' était trop jeune pour y aller .Pensez donc , je n' avais quye 13 ans lors de DBP . Mais la radio .....................
Le Tonkin c' est plutôt 1946/1950, il me semble
Merci à toi
Cette période me passionne mais quoique disent certains j' était trop jeune pour y aller .Pensez donc , je n' avais quye 13 ans lors de DBP . Mais la radio .....................
Le Tonkin c' est plutôt 1946/1950, il me semble
Merci à toi
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Encore une fois parfait. A quand le prochain?
TOF- Messages : 408
Date d'inscription : 20/03/2016
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Merci pour vos commentaires, cela me motive car j'avoue, en dehors du plaisir de le faire, cela prend "un peu" de temps... Je vais essayer de faire la deuxième partie aujourd’hui car partant en déplacement, cela ne serait que la semaine prochaine, sinon.
Pour Eric. Moi aussi, je n'ai pas connu, je n'étais pas encore né, bientôt mais pas encore... Sinon, c'est vrai que les forts étaient plutôt une stratégie d'avant 50. Avec la défaite de la RC4, cela a été remis en question mais je pense qu'il devait en rester dans les coins encore disputés. Mais le Tonkin en général était perdu à ce moment là. En 52, Bigeard récupère encore certaines de ces petites garnisons lors des combats sur Tu lé.
Pour Eric. Moi aussi, je n'ai pas connu, je n'étais pas encore né, bientôt mais pas encore... Sinon, c'est vrai que les forts étaient plutôt une stratégie d'avant 50. Avec la défaite de la RC4, cela a été remis en question mais je pense qu'il devait en rester dans les coins encore disputés. Mais le Tonkin en général était perdu à ce moment là. En 52, Bigeard récupère encore certaines de ces petites garnisons lors des combats sur Tu lé.
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Excellent compte-rendu comme d'habitude....ça donne toujours autant envie de se lancer dans cette période
_________________
- Do you ever feel lonely?
- Only around people.
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Merci. Et oui, j'espère que tu pourras te libérer bientôt pour tester.
A+
A+
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Embuscade au Tonkin, 2ème partie
3ème tour
Maintenant, c'est tout au long de la route coloniale que s'élèvent les fumées des véhicules incendiés, que l'on se fusille à bout portant, le tout mêlé d'explosions, de cris et de râles des premiers blessés.
Les véhicules de ravitaillement ne sont pas en reste et le chef de bord du second GMC, les mains fixés sur la 12,7 rafale à tout va et abat un soldat vietminh du groupe le plus proche.
Celui-là même qui se rue sur le groupe de combattants français qui a déjà enregistré de nombreuses pertes. Les français réagissent aussitôt à la menace et deux bôdoi s'écroulent mais cela ne suffit pas à arrêter la charge folle des viets.
Et c'est un combat à mort, à l'arme blanche, à la baïonnette, les corps mêlés interdisent maintenant l'usage des grenades. Combat sans pitié mais sans haine, juste pour survivre...
Mais les communistes ont l'avantage du choc et les français sont annihilés. Seul le sergent survit et se dégage vers l'arrière pour soigner ses blessures. Une fois le combat terminé, les viets tentent de se mettre un peu à l'abris d'un fourré, en effet, ils se retrouvent à découvert face aux troupes colonialistes et notamment la M8 du s/s Lt Gérard.
Vers l'avant du convoi, la mitrailleuse ennemie continue d'arroser la route et de clouer le premier groupe de français. Après la perte d'un des hommes lors de l'explosion du Dodge, un deuxième est mis hors de combat.
Le s/s Lt Gérard toujours dans sa tourelle n'a que des informations limitées de la situation. Ce ne sont en fait que des combats quasiment individuels au coup par coup et dans l'urgence. De son côté, après avoir fait pivoter sa tourelle, ses mitrailleuses prennent à partie le groupe vainqueur de ses hommes lui infligeant trois pertes.
A l'arrière, un des semi-chenillés contourne le bois et se retrouve dans le dos des viets présents. La 12,7 crache et élimine un combattant nationaliste.
Aussitôt, les chasseurs s'éjectent du véhicule et font feu eux aussi de toutes leurs armes pour aussi un excellent résultat six pertes vietminh.
A ce moment, mais malgré tout un peu tard, les servants de la mitrailleuse viet aligne les français, heureusement pour eux, sans grand résultat.
"Aller les gras, on y va ! " Ainsi s'éxprime le s/s Lt Delmas, chef du détachement du 1er chasseurs. Sautant de sa jeep, accompagné de son radio et son second, ils prennent pour cible le même groupe que la M8, faisant une nouvelle victime.
Cela continue de chauffer au centre. Poussé par son fanatisme, un groupe viet se rue sur des français, mais contrairement à leurs camarades, ceux-ci sont en partie protégés par de petits palmiers et le corps à corps sera donc différent. Trois viets sont stoppés en pleine charge dont le chef de groupe.
Nouveau combat sauvage mais cette fois-ci, les français sortent vainqueurs au prix de trois nouvelles pertes.
Insensible aux pertes et aux combats environnants, le tireur vietminh du 75 vise le dernier GMC avant que celui-ci décide de s'enfuir. L'obus part, parcours la distance presque instantanément et pulvérise le camion. Double ration de riz pour lui ce soir !
Sentant le point de rupture proche, le deuxième commandement vietminh entre sur le terrain et se colle près du groupe qui a tant souffert (2 survivants sur 11). Acte courageux car les troupes restantes sont pratiquement encerclées.
Lui et son clairon ouvrent le feu et abattent un français.
De l'autre côté du bois, bien décidé à en terminer avec cet îlot de résistance, le deuxième groupe entre dans le bois, dans le dos de la mitrailleuse.
A l'assaut ! Dix guerriers chargent à gorge déployée et ne laissent aucune chance aux servants de la pièce.
Le groupe survivant ou ce qu'il en reste (2) tente aussi de réagir en s'écartant de la menace française mais... Peut-être rendus fous par la perte de leurs compagnons, perte de leur sang froid ou tout simplement voulant fuir le champ de bataille sans risquer de se prendre une balle dans le dos par leur chef de compagnie, les deux hommes tirent sur... leur commandement.
Et éliminent le clairon. Autant dire que pour eux, ce ne sera pas du riz mais une double ration de... balles ce soir. Enfin, s'ils réchappent du combat.
Ce seront les derniers coups de feu de la partie. Par manque de temps, nous n'avons pu faire que 3 tours. Nous avons joué au plus simple, étant donné que mon adversaire n'en est encore qu'au début de l’apprentissage de BA d'où l'absence des capacités et autres règles complémentaires. En final, la victoire est vietminh en terme de points avec notamment la destruction de deux camions sur 3 de ravitaillement, ce qui à mon sens devrait être en partie l'enjeu du scénario. L'idée stratégique en général étant de couper les forts de toute aide extérieure.
Pour le plaisir, quelques dernières photos.
Maintenant, c'est tout au long de la route coloniale que s'élèvent les fumées des véhicules incendiés, que l'on se fusille à bout portant, le tout mêlé d'explosions, de cris et de râles des premiers blessés.
Les véhicules de ravitaillement ne sont pas en reste et le chef de bord du second GMC, les mains fixés sur la 12,7 rafale à tout va et abat un soldat vietminh du groupe le plus proche.
Celui-là même qui se rue sur le groupe de combattants français qui a déjà enregistré de nombreuses pertes. Les français réagissent aussitôt à la menace et deux bôdoi s'écroulent mais cela ne suffit pas à arrêter la charge folle des viets.
Et c'est un combat à mort, à l'arme blanche, à la baïonnette, les corps mêlés interdisent maintenant l'usage des grenades. Combat sans pitié mais sans haine, juste pour survivre...
Mais les communistes ont l'avantage du choc et les français sont annihilés. Seul le sergent survit et se dégage vers l'arrière pour soigner ses blessures. Une fois le combat terminé, les viets tentent de se mettre un peu à l'abris d'un fourré, en effet, ils se retrouvent à découvert face aux troupes colonialistes et notamment la M8 du s/s Lt Gérard.
Vers l'avant du convoi, la mitrailleuse ennemie continue d'arroser la route et de clouer le premier groupe de français. Après la perte d'un des hommes lors de l'explosion du Dodge, un deuxième est mis hors de combat.
Le s/s Lt Gérard toujours dans sa tourelle n'a que des informations limitées de la situation. Ce ne sont en fait que des combats quasiment individuels au coup par coup et dans l'urgence. De son côté, après avoir fait pivoter sa tourelle, ses mitrailleuses prennent à partie le groupe vainqueur de ses hommes lui infligeant trois pertes.
A l'arrière, un des semi-chenillés contourne le bois et se retrouve dans le dos des viets présents. La 12,7 crache et élimine un combattant nationaliste.
Aussitôt, les chasseurs s'éjectent du véhicule et font feu eux aussi de toutes leurs armes pour aussi un excellent résultat six pertes vietminh.
A ce moment, mais malgré tout un peu tard, les servants de la mitrailleuse viet aligne les français, heureusement pour eux, sans grand résultat.
"Aller les gras, on y va ! " Ainsi s'éxprime le s/s Lt Delmas, chef du détachement du 1er chasseurs. Sautant de sa jeep, accompagné de son radio et son second, ils prennent pour cible le même groupe que la M8, faisant une nouvelle victime.
Cela continue de chauffer au centre. Poussé par son fanatisme, un groupe viet se rue sur des français, mais contrairement à leurs camarades, ceux-ci sont en partie protégés par de petits palmiers et le corps à corps sera donc différent. Trois viets sont stoppés en pleine charge dont le chef de groupe.
Nouveau combat sauvage mais cette fois-ci, les français sortent vainqueurs au prix de trois nouvelles pertes.
Insensible aux pertes et aux combats environnants, le tireur vietminh du 75 vise le dernier GMC avant que celui-ci décide de s'enfuir. L'obus part, parcours la distance presque instantanément et pulvérise le camion. Double ration de riz pour lui ce soir !
Sentant le point de rupture proche, le deuxième commandement vietminh entre sur le terrain et se colle près du groupe qui a tant souffert (2 survivants sur 11). Acte courageux car les troupes restantes sont pratiquement encerclées.
Lui et son clairon ouvrent le feu et abattent un français.
De l'autre côté du bois, bien décidé à en terminer avec cet îlot de résistance, le deuxième groupe entre dans le bois, dans le dos de la mitrailleuse.
A l'assaut ! Dix guerriers chargent à gorge déployée et ne laissent aucune chance aux servants de la pièce.
Le groupe survivant ou ce qu'il en reste (2) tente aussi de réagir en s'écartant de la menace française mais... Peut-être rendus fous par la perte de leurs compagnons, perte de leur sang froid ou tout simplement voulant fuir le champ de bataille sans risquer de se prendre une balle dans le dos par leur chef de compagnie, les deux hommes tirent sur... leur commandement.
Et éliminent le clairon. Autant dire que pour eux, ce ne sera pas du riz mais une double ration de... balles ce soir. Enfin, s'ils réchappent du combat.
Ce seront les derniers coups de feu de la partie. Par manque de temps, nous n'avons pu faire que 3 tours. Nous avons joué au plus simple, étant donné que mon adversaire n'en est encore qu'au début de l’apprentissage de BA d'où l'absence des capacités et autres règles complémentaires. En final, la victoire est vietminh en terme de points avec notamment la destruction de deux camions sur 3 de ravitaillement, ce qui à mon sens devrait être en partie l'enjeu du scénario. L'idée stratégique en général étant de couper les forts de toute aide extérieure.
Pour le plaisir, quelques dernières photos.
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Hélas , la perte des camions rendait le résultat prévisible . Hélas cet embuscade nous coûte très cher en hommes .On peut retrouver de tels récits dans les livres .
Merci Jean de nous avoir convié à ces corps à corps: on dirait du Pierre Schoendoerffer
Merci Jean de nous avoir convié à ces corps à corps: on dirait du Pierre Schoendoerffer
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Grand compliment, je n'irais pas jusque là mais merci. J'aurais aimé le connaitre.
Il est vrai que lorsqu'il y avait des embuscades, c'était toujours très difficile pour le français car par définition, l’assaillant met toutes les chances de son attaque et choisit son moment, donc, dur dur... Il y a de nombreux récits de ce genre d’attaque sur les convois et cela finit toujours pareil.
Pour la petite histoire, le GMC qui tente de sortir et est détruit par le bazooka n'a pas eu de chance. En double mouvement, il pouvait sortir, mais avec seulement 1 chance sur 3. Mais cela aurait pu...
Il est vrai que lorsqu'il y avait des embuscades, c'était toujours très difficile pour le français car par définition, l’assaillant met toutes les chances de son attaque et choisit son moment, donc, dur dur... Il y a de nombreux récits de ce genre d’attaque sur les convois et cela finit toujours pareil.
Pour la petite histoire, le GMC qui tente de sortir et est détruit par le bazooka n'a pas eu de chance. En double mouvement, il pouvait sortir, mais avec seulement 1 chance sur 3. Mais cela aurait pu...
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Moi , j' ai eu la chance de le rencontrer , il y a longtemps et , trop jeune , j' ai été trop intimidé !!!
Juste une question : pourquoi n' avez vous fait que si peu de tours ? oui , du temps perdu à expliquer les règles mais encore ??? ( attention : je ne connais pas B A )
Juste une question : pourquoi n' avez vous fait que si peu de tours ? oui , du temps perdu à expliquer les règles mais encore ??? ( attention : je ne connais pas B A )
Eric- Messages : 7645
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 82
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
C'est un peu de ma faute. Trop de travail le matin, du coup, pas eu le temps de préparer le terrain et le scénario et manque d'expérience sur certains points de règle. (+ le temps de prendre les photos etc...). Et voilà, le temps passe à une vitesse...
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Rapport sympa. Mais les véhicules de transport avaient il une chance face à l'embuscade?
The Miles- Messages : 1676
Date d'inscription : 09/12/2012
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
Peu de chance mais en même temps, le joueur viet doit choisir entre éliminer les véhicules de ravitaillement ou privilégier la destruction des véhicules de transport. D'ailleurs au début, (je joue viet), ce sont les transports de troupes que je choisis et le premier GMC est visé, seulement parce qu'il tente de s'échapper à ce moment là. Au départ, le joueur viet joue avec 4 unités et ses renforts arrivent du côté le plus éloigné sans pouvoir faire de double mouvement sur les reliefs. Donc, il y a un choix à faire. Une fois n'est pas coutume, j'ai réussi tous mes tirs sur les véhicules, cela a aussi joué aussi...
Jean46- Messages : 466
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 65
Localisation : Escamps (Lot 46)
Re: Embuscade au Tonkin 1ère partie
D'accord. C'est vrai qu'il n'y as pas que les transport qui comptent, donc le scénar à l'air plutôt équilibré. D'un autre coté, vu la trame, je suis d'accord avec toi, la destruction des camions est un succès au moins moral pour le viet minh.
En tout cas, un rapport sympa. Et si tu nous faisait une petite campagne?
En tout cas, un rapport sympa. Et si tu nous faisait une petite campagne?
The Miles- Messages : 1676
Date d'inscription : 09/12/2012
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