Puisque je vous dis que la France a conquis l'Angleterre

Salut à tous. Avant toute chose, je précise que toute réclamation au sujet de l'historicité du titre devra être porté au service contentieux du chauvinisme historique au 06 66 (prix d'un appel local+votre âme+cout d'un SMS). Allez, trêve de plaisanterie, ce week end au club, nous avons enfin pu organiser la bataille d'Hastings en mobilisant 6 des joueurs ayant des armées normandes et vikings. Pour la petite histoire, nous avions déjà fait deux tentatives, toutes annulées au dernier moment en raison d'aléas de plannings... D'ailleurs, deux des 6 joueurs eurent des pannes de véhicules la veille! Moi je dis que ça sent le complot...

En tout cas, avec 6 armées sur la tables, nous avons atteint les 300 figs toutes peintes, et le plaisir des yeux était là! Nous avons utilisé les règles de grande bataille, le but du jeu était donc de démoraliser deux bandes sur trois. La démoralisation est testée chaque fois qu’une unité est éliminée, et le test devient bien sur de plus en plus difficile à mesure que l'on perd des unités.
Allez, c'est parti :
Les anglo-saxons arrivent les premiers et forment une longue ligne ininterrompue :


Mené par Leofine Godwinsone, les hommes du Kent, de l'Essex et du Middlesex tiennent le flanc droit de l'aile saxonne :



L'autre frère du roi Harold, le comte Gyrth mènent le Fyrd de Est-Anglie pour tenir le flanc gauche :



Le roi Harold tient le centre avec ses redoutables Huscarls, trônant fièrement avec sa bannière personnelle sur la colline au centre :




Après avoir prié, la cavalerie normande se prépare à la bataille :







Puis l'armée coalisée monte à la bataille:


Face aux homme de Leofine, le compte Alain le Roux dirige l'ost breton :


A la droite normande, le comte Eustache de Boulogne mène les flamands au combat :


Quant à Guillaume le bâtard, il dirige bien sur le centre normand, entouré de ses fidèles chevaliers :


Les hostilités commencent lorsque les tireurs normands se rapprochent et délivrent les premières volées sur les saxons, éliminant plusieurs combattants ainsi que des huscarls au centre :



Alors que le flanc droit saxon avance pour verrouiller sa position, les cavaliers légers bretons tentent une attaque à l’extrémité du champ de bataille. Mais la solide ligne de fantassins repousse les agresseurs sans qu'un vainqueur n'émerge vraiment du combat :


De l'autre côté, les chevaliers normands manœuvrent derrière la solide infanterie flamande :


Mais le comte Gyrth n'est pas décidé à les laisser faire. Ses archers rendent la monnaie de leurs pièces aux arbalétriers flamands alors que son Fyrd agressent les fantassins qui se sont trop avancés, causant plusieurs pertes dans la droite normande :





Voyant que les flancs saxons seront plus durs à entamer que prévu, la cavalerie normande au centre manœuvre pour préparer une charge générale :



Harold, du haut de la colline remarque que les chevaliers se sont excentrés, et que seul quelques unités d'infanterie tiennent le centre ou se trouve Guillaume. Il demande donc à une partie de ses huscarls de dévaler la colline pour nettoyer l'infanterie ennemie. Les huscarls percutent les archers et déciment la moitié d l’unité à grand coup de hache danoise :



Mais il en faut plus pour faire flancher le moral du chef normand qui se rue sur les gardes saxons et élimie les solides combattants à grand moulinée d'épée :

"Diex Aie!"


Inspiré par les exploits de leur chef, la cavalerie normande lance une succession de charges redoutables, piétinant trois unités saxonnes et s’enfonçant profondément dans les lignes ennemies :






Malmenés par la cavalerie normande, les archers saxons tentent de répliquer et affaiblissent les impétueux chevaliers :



Mais l'ost breton qui est resté relativement inactif rentre dans la danse, et l'infanterie bretonne repousse les archers saxons :


La confusion grandit sur le champ de bataille alors que la cavalerie de l'aile flamande charge et décime le fyrd de Gyrth, et que la cavalerie bretonne malmène l'aile de Leofyne :




Il faut une vigoureuse contre attaque des réserves de Leofyne et des huscarls de Harold pour stopper l’avancée des bretons. La contre-attaque est telle, que l'ost breton démoralise, le comte de Penthièvre ne parvenant pas à analyser la situation !




Harold voyant la désorganisation bretonne descend de la colline et taille en pièce avec ses hommes une unité normande sur le chemin :


Mais les restes de la cavalerie normande veillent au grain, contre-attaque et élimine les restes d'infanterie saxonne au centre :


Alors que la situation devient compliquée pour les deux camps, une unités de nobles saxons venus en toute hâte de Londres arrivent sur le champ de bataille. A peine arrivés, ils se ruent au secours d'Harold et massacrent la cavalerie normande :



Galvanisés par les renforts, l'ost saxon pousse de tous côtés. Les hommes de Leofyne combattent avec acharnement les combattants bretons, et seul l'héroisme du frère du comte permet aux bretons de tenir leur ligne :




Harold et les nobles saxons poursuivent au centre, massacrant toutes les unités normandes sur leur chemin, et laissant le duc Guillaume bien isolé!


Les deux prétendants au trône se font enfin face sur le champ de bataille :


Alors que le comte Eustache est empêtré dans le Fyrd de Gyrth, il parvient à voir la situation érilleuse de son suzerain. Faisant faire volte face à sa cavalerie, il la lance au secours du Duc. Ses chevaliers encore intacts parviennent sans peine à éliminer les renforts londoniens, et c'est au tour de Harold de se retrouver isolé :




L'infanterie flamande poursuit son avancée implacable et décime le reste deu Fyrd de Gyrth, démoralisant l'aile gauche saxonne!


Alors que la situation est délicate pour les deux camps, la dernière réserve de Gyrth monte à l'attaque et agresse les derniers chevaliers normands qui se préparaient à une nouvelle charge. Surpris par l'assaut qui suit une volée de flèches dévastatrice, l'unité normande est totalement anéantie. Cet ultime coup de boutoir porté par la dernière unité encore valable de l'ost saxon ruine le moral normand, et le centre mené par Guillaume démoralise à son tour, apportant la victoire au camp saxon!!!



Les deux opposants se défient du regard une dernière fois, mais le duc Guillaume doit reconnaitre la défaite, son armée est en fuite! Il n'a pas d'autre choix que de se replier pour regrouper les survivants.


Quant aux saxons, l'absence de cavalerie, et les énormes pertes subies leur interdise toute poursuite. Avec Harold en vie, et l'ost normand incapable de poursuivre son invasion, une nouvelle page de l'histoire peut s'écrire!

Et voilà, une sacré partie je peux vous le garantir! La bataille s'est jouée à rien, et sans la dernière action des réserves saxonnes, les normands l'auraient sans doute remportés en démoralisant le centre de Harold dès le tour prochain. Pour info, le centre normand à la fin de la bataille ne comportait plus que Guillaume et un chevalier, alors que le centre saxon n'était plus constitué que de Harold et trois huscarls! Les deux centres sont les deux bandes qui ont le plus subi de pertes. A contrario, les flamands et l'ost de Leofyne avaient encore des forces importantes à la fin de la bataille. En tout cas, plus de 300 figurines full peint sur la table, nous étions assez contents de l'aspect visuel. Maintenant, il ne reste plus qu' écrire une uchronie dans laquelle Harold reste roi d'Angleterre, et ou Guillaume doit affronter les conséquences de sa défaite, ça peut faire une bonne histoire!

Belle bataille! Merci pour ce compte-rendu 

Non, ce n'est pas possible, un traître, il y avait un traître, c'est cela un traître. Les Normands ne peuvent pas perdre, ou alors, ou alors ce vil Harold avait laissé traîner en avant des lignes normandes des barriques de pommeau en pensant à juste titre que mes ancêtres allaient en abuser ! Mais bon, notre vengeance sera terrible, tremblez Saxons.
Il suffit de ces élucubrations, en tous cas un grand merci pour ces belles images et ce compte rendu.

Siaba a écrit:Belle bataille! Merci pour ce compte-rendu 

Merci Siaba!

Poster une réponse Icon_minipost1 par kiyomori le Lun 20 Mar - 12:03
Non, ce n'est pas possible, un traître, il y avait un traître, c'est cela un traître. Les Normands ne peuvent pas perdre, ou alors, ou alors ce vil Harold avait laissé traîner en avant des lignes normandes des barriques de pommeau en pensant à juste titre que mes ancêtres allaient en abuser ! Mais bon, notre vengeance sera terrible, tremblez Saxons.
Il suffit de ces élucubrations, en tous cas un grand merci pour ces belles images et ce compte rendu.

Aaha, merci! La défaite est également à aller chercher du côté breton qui a démoralisé avec une force encore importante et qui est resté du coup plus passive que les autres bandes coalisée. De là à dire que des vieilles rancunes ont commencer à naitre...

merci pour ce superbe compte-rendu.

Magnifique !    

Hum, Tolkien aurait apprécié ce résultat...

A y regarder de + près, j'ai enfin la réponse. Oui il y avait bien un traître qui avait (image jointe) pendant leur sommeil ébréché les épées normandes.

kiyomori a écrit:A y regarder de + près, j'ai enfin la réponse. Oui il y avait bien un traître qui avait (image jointe) pendant leur sommeil ébréché les épées normandes.

Bien vu, tout s'explique! C'est moi qui jouai Harold, mon plan démoniaque a été révélé!!!

Kakitaxav a écrit:Puisque je vous dis que la France a conquis l'Angleterre

...Et d'ailleurs, ce n'était point la France, c'était la Normandie (et ses alliés).

Huchehault a écrit:

Kakitaxav a écrit:Puisque je vous dis que la France a conquis l'Angleterre

...Et d'ailleurs, ce n'était point la France, c'était la Normandie (et ses alliés).

Ahah, on est plus à ça près au niveau historique sur ce sujet!