[SENGOKU JIDAI] Mes daimyōs / chefs de clans !

Admin a écrit:'tain Olivier tu comptes aligner combien d'armées le jour J ? 

Une seule armée ! D'autant que mon ancienne armée Dixon est désormais vendue en totalité ! 
 
Là, je me fais juste (très) plaisir avec des leaders (suivis de leurs porte-bannières) pour réaliser des petites vignettes de commandement.
Certaines seulement serviront au jeu pour commander des unités ; les autres sont juste là pour le plaisir d'avoir des armures originales et pouvoir réaliser de jolies bannières !  

argrom le boucher a écrit:Je suis assez impressionné par tes connaissances. 

Merci ! C'est le fruit de plus de 3 années passées au Japon, et 30 ans de passion mono-centrique obsessionnelle ! 

argrom le boucher a écrit:Toutes ces informations, tu les trouves comment?

 
Une de mes sources essentielles est la collection de bouquins publiés par Gakken (学研), l'équivalent japonais des Osprey.
C'est une mine d'information fabuleuse, certes en langue japonaise, mais avec une iconographie (photos, cartes, illustrations) également très riche.
 
Tu peux avoir un apercu ici:
http://rekigun.net/published/series.html#series

ou bien en tapant le nom de la série (歴史群像シリーズ) dans Google images :
https://www.google.fr/search?q=歴史群像シリーズ&tbm=isch

Merci.

très belles figs

HŌJŌ Ujinao 北条氏直 (1562-1591), dernier chef du clan Hōjō, qui perdit son domaine après le siège d'Odawara en 1590. Il porte ici une armure d'origine européenne nanban-dō, complétée par un cabasset réhaussé d'une crinière de poils de yack. Cette représentation est basée sur l'une des armures en exposition au petit musée du château d'Odawara.
 

 
SANADA Nobuyuki 真田信之(1566-1658), frère ainé de Yukimura, dont il sauva la vie (ainsi que celle de son père) en combattant aux côtés de Ieyasu à Sekigahara.
Bien qu'aucune armure n'ait été conservée dans son domaine de Matsushiro, j'ai choisi en clin d'oeil à la longévité de Nobuyuki (il vécu jusqu'à 92 ans !) de le réprésenter ici avec une armure de type nio-dō, qui mimique le torse cadavérique d'un vieux moine, assorti d'un casque rōtō-nari kabuto imitant le front ridé d'un vieillard.
 

 
A suivre ...

Toujours aussi intéressant 

Je dirais toujours aussi passionant

Place maintenant au vaincu et aux traîtres de la bataille de Sekigahara !
 
 ISHIDA Mitsunari 石田三成 (1560-1600), vaincu par Ieyasu à la bataille de Sekigahara. Il porte son armure kiritsuke-kozane-dō et son casque couvert de poils de yack, avec en cimier de longues cornes. L'expression tentsuki-wakidate peut d'ailleurs se traduire par "cornes qui poignardent le ciel".
 

 
KOBAYAKAWA Hideaki 小早川秀秋 (1582-1602), neveu de Hideyoshi, dont le changement de camp durant la bataille de Sekigahara valu la victoire à Ieyasu. A nouveau une sculpture de Aly Morrison pour Citadel, vieille de 30 ans, avec un superbe casque eboshi-nari-kabuto rouge.
 

 
WAKIZAKA Yasuharu 脇坂安治 (1554-1626), dont la défection à l'alliance de l'Ouest, aux côtés de Kobayakawa, valu la victoire de Tokugawa. Ayant participé à la guerre d'Imjin de 1592 à 1598, Wakizaka aurait fait réaliser une armure telle que celle-ci, recouverte de la fourrure d'un ours noir tué lors d'une kuma taiji (chasse ou "conquête de l'ours", selon l'expression du folklore japonais) sur la péninsule coréenne.
 

 
   
A suivre ...

UESUGI Kenshin 上杉謙信 (1530-1578), le "tigre d'Echigo", rival légendaire de Takeda Shingen. Vénérant Bishamonten, le dieu de la guerre, il devint moine bouddhiste et arbore ici son capuchon de prêtre en lieu et place de casque.
 

 
KOJIMA Yatarō 小島弥太郎 (1522–1582), garde du corps hatamoto de Uesugi Kenshin. Surnommé le "démon" ou l'"ogre" pour sa cruauté et sa férocité, je l'ai représenté ici avec un manteau jinbaori aux couleurs d'un oni, ogre grimaçant, similaire à celui qui orne son sashimono sur une estampe plus tardive :
 

 

 
MURAKAMI Takeyoshi 村上武吉(1533-1604), le "roi-pirate" qui écumait la mer intérieure depuis sa forteresse de Noshima. Il porte sur son casque une gigantesque coquille Saint-Jacques dorée, et arbore sur son jinbaori rouge le mon de la famille Murakami. Reproduction contemporaine au Musée de Innoshima.
 

 
A suivre ...

ce n'est pas possible trop c'est trop  de superbes figurines peintes de toute beauté c'est également impressionnant au niveau des connaissances bref le japon n'a plus de secret pour toi.
bravo continue à nous émerveiller .:D

Que dire de plus ?
Beau boulot...on sent la passion derrière tout ça. C'est super 

Ma sincère admiration pour...tout. La réalité historique, lorsqu'elle est ainsi exprimée, vaut bien toute l'inventivité des auteurs de fantasy ( genre que j'apprécie par ailleurs)