LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Bonjour,
J'avoue être très tenté ; j'avais même commencé à repérer l'héraldique d'un clan - obscur, septentrional et rural - et les figurines à acheter lorsque le sujet a vu le jour sur le forum. Je trouve les Old Glory à tomber,question de goût. Quant aux Perry, je pense à me faire interdire d'accès à leur site, dans l'intérêt de ma solvabilité bancaire... . La faisabilité dépendra du nombre de points à aligner lors de la campagne. Cyrille, tu vois ça comment ? 1000 ? 1500 ? 2000 ? plus ?
J'avoue être très tenté ; j'avais même commencé à repérer l'héraldique d'un clan - obscur, septentrional et rural - et les figurines à acheter lorsque le sujet a vu le jour sur le forum. Je trouve les Old Glory à tomber,question de goût. Quant aux Perry, je pense à me faire interdire d'accès à leur site, dans l'intérêt de ma solvabilité bancaire... . La faisabilité dépendra du nombre de points à aligner lors de la campagne. Cyrille, tu vois ça comment ? 1000 ? 1500 ? 2000 ? plus ?
Tirailleur- Messages : 1379
Date d'inscription : 02/01/2013
Age : 54
Localisation : Eslettes, près de Rouen
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
J' ignore évidemment ce qu'envisage Cyrille mais... une possibilité serait de pouvoir présenter des blocs de 1000 points. Ceux qui en auraient 2000 en aligneraient 2000, ceux qui en auraient 1000 se groupent par deux pour affronter un gars à 2000 (voire par 3 si un gars en face en à 3000). Pour la grosse bataille, le problème se pose encore moins.
De toute façon, c'est surement un faux problème. le principe, si j'ai bien saisi, est surtout de se faire plaisir en réunissant le plus de joueurs possibles dans une bonne ambiance.
De toute façon, c'est surement un faux problème. le principe, si j'ai bien saisi, est surtout de se faire plaisir en réunissant le plus de joueurs possibles dans une bonne ambiance.
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Je crois que tu as bien saisi l'esprit "custodien".....c'est pas un tournoi, chacun amène ce qu'il a et l'envoie à la marave. En plus, ça cadre bien avec la période d'avoir des clans aux armées de taillles variables qui montent des coalitions.
Pour la liste "samourai" de WAB, on est quelques uns à l'avoir. Pas la peine d'acheter des livres introuvables...
Pour la liste "samourai" de WAB, on est quelques uns à l'avoir. Pas la peine d'acheter des livres introuvables...
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Je participerai bien sûr mais avec peu de troupes car mon projet "Fachoda" mobilise mon temps de peinture jusqu'à Juin inclus. Olivier qui dispose de nombreuses figurines me fera un prêt !
Invité- Invité
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Siaba a écrit:Je crois que tu as bien saisi l'esprit "custodien".....c'est pas un tournoi, chacun amène ce qu'il a et l'envoie à la marave. En plus, ça cadre bien avec la période d'avoir des clans aux armées de taillles variables qui montent des coalitions.
Pour la liste "samourai" de WAB, on est quelques uns à l'avoir. Pas la peine d'acheter des livres introuvables...
Seb à résumé le fond de ma pensée mieux que je n'aurais su le faire , et sur les deux sujets
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
mis a part chez perry , ou peut -on trouver des coreens
halbarad- Messages : 110
Date d'inscription : 10/02/2014
Age : 58
Localisation : liege
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Ben , pour cette période : nulle part ailleurs !
Mais les Perry sont pas mal du tout , et il y a une gamme assez étendue !
Ce qui serait bien c'est qu'ils proposent des Ming maintenant !
Mais les Perry sont pas mal du tout , et il y a une gamme assez étendue !
Ce qui serait bien c'est qu'ils proposent des Ming maintenant !
Invité- Invité
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Il y avait des Ming chez CAVALCADE. Les moules ont étés vendus donc les Ming devraient ressortir bientôt chez un autre fabricant. CAVALCADE ne proposait que de l'infanterie...je me demande d'ailleurs dans quelle mesure les officiers coréens ne peuvent pas faire l'affaire pour des officiers chinois.
Quant à voir des Ming chez PERRY, j'aimerais bien mais je crois que les jumeaux sont partis sur d'autres gammes
Quant à voir des Ming chez PERRY, j'aimerais bien mais je crois que les jumeaux sont partis sur d'autres gammes
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
des Mings !
Dernière édition par olivier le Mer 14 Oct - 18:56, édité 1 fois
olivier- Messages : 650
Date d'inscription : 24/03/2013
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
http://www.scheltrum.co.uk/tmd281.html
dans les limbes de mon cerveau dégénéré je me suis souvenu de ça (en plus ils font du steampunk) Scheltrum qui fait du ming et du coréen en 28mm , pas de photo pour les ming mais il y en a pour les coréens .
bon c'est pas du perry mais ça doit pouvoir être possible à placer sur une table sans vomir ...
par contre avant de commander contacter...
dans les limbes de mon cerveau dégénéré je me suis souvenu de ça (en plus ils font du steampunk) Scheltrum qui fait du ming et du coréen en 28mm , pas de photo pour les ming mais il y en a pour les coréens .
bon c'est pas du perry mais ça doit pouvoir être possible à placer sur une table sans vomir ...
par contre avant de commander contacter...
mrnouillat- Messages : 1148
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 52
Localisation : BOURGES
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Pour du Coréen, ceci ne pourrais pas servir: Décorminiatures fr
argrom le boucher- Messages : 872
Date d'inscription : 15/11/2012
Age : 49
Localisation : St-Denis-Bovesses (Belgique)
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Effectivement, ça peut passer pour de l'infanterie lourde coréenne.
Pour SCHELTRUM, je trouve regrettable qu'il n'y ait pas de photos de leurs figurines...on se croirait revenu 20 ans en arrière. Le fait de ne pas voir trop de figurines SCHELTRUM sur les tables de jeu m'incite quand même à la plus grande prudence....si elles étaient jolies, ça se saurait.
Pour SCHELTRUM, je trouve regrettable qu'il n'y ait pas de photos de leurs figurines...on se croirait revenu 20 ans en arrière. Le fait de ne pas voir trop de figurines SCHELTRUM sur les tables de jeu m'incite quand même à la plus grande prudence....si elles étaient jolies, ça se saurait.
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Bonjour à tous,
Avant d'envisager de commander mes figurines pour ce projet, je voudrais savoir s'il sera possible d'aligner des ninjas. En effet, je me réfère à la liste très complète publiée sur le forum WAB anglophone - je peux vous l'adresser par MP - qui prévoit plein de règles spéciales assez rigolotes pour les alliés : moines, sectateurs, etc...et les ninjas. Je ne trouve pas les ninjas dans les deux autres listes - dont l'une est, il me semble, l'oeuvre d'Olivier du forum ?
Autre question pendant que j'y suis, je préfère vérifier : personne n'a envisagé de jouer le clan Mogami ?
Avant d'envisager de commander mes figurines pour ce projet, je voudrais savoir s'il sera possible d'aligner des ninjas. En effet, je me réfère à la liste très complète publiée sur le forum WAB anglophone - je peux vous l'adresser par MP - qui prévoit plein de règles spéciales assez rigolotes pour les alliés : moines, sectateurs, etc...et les ninjas. Je ne trouve pas les ninjas dans les deux autres listes - dont l'une est, il me semble, l'oeuvre d'Olivier du forum ?
Autre question pendant que j'y suis, je préfère vérifier : personne n'a envisagé de jouer le clan Mogami ?
Tirailleur- Messages : 1379
Date d'inscription : 02/01/2013
Age : 54
Localisation : Eslettes, près de Rouen
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Il y a un sujet consacré aux armées que les participants souhaitaient aligner et ton clan n'en fait pas partie
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
merci pour les réponses
halbarad- Messages : 110
Date d'inscription : 10/02/2014
Age : 58
Localisation : liege
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Tirailleur a écrit:
Avant d'envisager de commander mes figurines pour ce projet, je voudrais savoir s'il sera possible d'aligner des ninjas. :
PRécision : je n'alignerai qu'UNE SEULE unité de ninjas, et non toute une armée grimée en noir . Olivier m'a informé que, pourtant, un chef de guerre japonais avait eu cette idée...mais ça doit être monotone de peindre toute son armée en noir...
Tirailleur- Messages : 1379
Date d'inscription : 02/01/2013
Age : 54
Localisation : Eslettes, près de Rouen
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
concernant les ninjas il y avait eu un très bon reportage de la NHK sur arte ou france 4 et l'image du type en noir qui se promène comme cela fait plus partie du folklore qu'autre chose .
ils combattaient plus en homme libre avec des vêtements civils que vêtu de noir qui cependant à du arrivé deux ou trois fois dans l'histoire du japon et en plus ils avaient deux provinces autonomes voir la suite ....
. Origine[modifier le code]
Kanji du mot "Ninja".
Cette image romantique, et le terme même de ninja, sont relativement récents (vers 1780). Les termes utilisés pour désigner ces guerriers-espions étaient plutôt shinobi ou shinobu, parfois rappa (乱破?), suppa (素破, 水破 ou 出抜?) ou kagimono-hiki, ou encore kusa (草?, les herbes, cette appellation n'étant attribuée qu'à une certaine catégorie d'espions infiltrés dans les provinces pour des années, voire des générations, y prenant véritablement racine). En raison de leur origine géographique probable, les ninjas sont aussi parfois nommés hommes d'Iga (Iga no mono) ou de Kōga, ou encore troupe d'Iga (Iga shu) ou de Kōga. Mais anciennement plusieurs clans étaient disséminés sur tout le territoire nippon.
Les ninjas les plus réputés étaient en effet probablement issus de ces deux provinces voisines situées à côté de Kyōto. Ces provinces étant indépendantes, ils n'étaient redevables d'aucune taxe et jouissaient d'une liberté de mouvement que n'avaient pas les bushi (ou samouraïs), qui étaient eux inféodés aux daimyō (seigneurs féodaux) ; ils n'étaient pas non plus soumis au bushidō (武士道?, code de l'honneur du bushi), et pouvaient donc pratiquer des techniques de guerre non-orthodoxe (espionnage, guérilla, embuscades, assassinats). N'étant pas subordonnés aux grandes familles, celles-ci les utilisaient pour leurs besognes (pillages, assassinats). Une de leurs grandes spécialités était de s'introduire de nuit dans les châteaux et camps militaires et d'allumer un incendie, afin de faciliter l'assaut par des troupes classiques ; en général ils se déguisaient pour porter la même tenue que leurs victimes (ils n'étaient donc pas forcément vêtus de noir) afin de semer la confusion.
Par ailleurs, les familles nobles commencèrent à faire appel à des mercenaires dès le règne du premier empereur du Japon : Jinmu Tennō (sans doute des ninjas). Mais c'est lors de la période Kamakura (1192-1333), période marquée par de nombreux conflits entre familles et assassinats, que ces pratiques, même si elles ne correspondaient pas au code du bushido, ont été le plus utilisées par le pouvoir et les seigneurs féodaux. Ceux qui devinrent par la suite les ninjas avaient établi leurs demeures souvent dans les montagnes où ils côtoyèrent les pratiquants de shugendō : les yamabushi qui souvent furent leurs maîtres d'armes. On voit souvent des documents anciens montrant des guerriers aux prises avec des tengu, dieux de la montagne, en réalité des yamabushi.
La séparation entre samouraï et ninja est difficile à établir comme le montre la vie du célèbre guerrier Jūbei Mitsuyoshi Yagyū qui fut un samouraï et un ninja hors pair. Il rédigea des traités de stratégie militaire, nommés les Carnets de la Lune (月の諸, Tsuki-no-shō?).
Aux yeux de la population, les ninjas, par leur activité criminelle et leurs méthodes peu orthodoxes, faisaient partie des classes sociales eta (穢多?, paria) ou hinin (非人?, non-humain). Ces castes comprenaient les criminels, mendiants, vagabonds et tanneurs, activités et états indésirables de la société japonaise, aujourd'hui regroupés sous le terme burakumin.
Une explication possible de l'étymologie de kunoichi, le terme désignant une femme ninja, est que chacun des caractères qui composent ce mot — le hiragana ku (く?), le katakana no (ノ?) et le kanji ichi (一?) — constituent les traits du kanji onna (女?) qui signifie femme. Une autre explication du terme "kunoichi" vient du fait que les humains mâles ont neuf trous ou fentes dans leurs corps (yeux, narines, bouche...) mais que les femmes en ont un (ichi) de plus (le vagin). De fait, l'entraînement des kunoichi s'axait pour beaucoup sur la manipulation et la séduction.
Histoire[modifier le code]
Jiraiya, personnage du conte japonais Jiraiya Goketsu Monogatari, d'abord chef de clan puis ninja. Estampe d'Utagawa Kuniyoshi.
Les ninjas étaient a priori à l'origine de troupes formées entre le VIIIe et le IXe siècle, et de bushi vaincus sans seigneurs (rōnin), qui se sont réfugiés dans les provinces d'Iga et de Kōga (maintenant les préfectures de Mie et de Shiga, du côté du lac Biwa). Ayant en commun le déracinement et la défaite, ils développèrent des techniques de survie dans ces contrées sauvages, ainsi que des techniques de combat pragmatiques provenant d'origines diverses. Ils subirent sans doute l'influence :
Des pirates (海賊, kaizoku?) de la région de Kumano, à qui ils doivent les techniques d'utilisation des grappins,
des yamabushi, ascètes vivant dans la montagne et adeptes du shugendō (pratiques mystiques),
des moines bouddhistes de la région, notamment des bouddhistes ésotériques shingon,
et des hinin, personnes de basse condition sociale utilisées pour les tâches jugées impures, notamment en relation avec le sang et le cuir.
À cette époque, Kibi no Makibi, ambassadeur japonais en Chine, amena au Japon les doctrines militaire chinoises, dont L'Art de la guerre de Sun Tzu (appelé Son Shi au Japon). Une autre hypothèse probable, est qu'à cette période, les futurs ninjas aient subi l'influence de sociétés secrètes chinoises, déjà structurées dans ce genre d'activités depuis des centaines d'années, dans les guerres incessantes dans l'Empire du milieu, qui auraient pu avoir quelques membres expatriés dans l'archipel nippon. Une chose est sûre, dans les progrès de celui du soleil levant, nombreux ont été les emprunts et améliorations, aux voisins locaux, dus aux échanges commerciaux et de populations, comme dans l'île d'Okinawa, berceau de certains types d'arts martiaux, de mélanges improbables. Dans le cas du développement des traditions purement japonaises, qui s'ensuivirent, et aboutirent à la perfection de ces troupes, il est incontestable que l'établissement dans ces contrées sauvages et entourées de montagnes, donc sans grand intérêt économique, et protégées des invasions des seigneurs voisins, a sans doute contribué à développer un esprit d'indépendance, et notamment l'absence d'attachement à un seigneur, et aucune réticence morale à se retourner contre d'anciens alliés. Cela a aussi contribué au secret, et donc à l'aura de mystère qui les entoure.
Les ninjas étaient sans doute à l'origine des troupes de guerriers similaires à des milices civiles au service de propriétaires terriens (jizamurai) dont le but était la défense de la province ; ils n'étaient probablement pas uniquement des guerriers mais exerçaient un autre métier (paysan) ou "goshi" (soldat-paysan). Il est difficile de donner une date exacte de l'apparition des ninjas, il s'agit sans doute d'une évolution progressive. Le premier recours documenté daté de l'utilisation de ces troupes d'Iga et de Kōga (les Iga shû et les Kōga shû) est sans doute l'attaque du château du seigneur Rokkaku à Magari par le seigneur Ashikaga vers 1487. Ieyasu Tokugawa, qui fut daimyō (seigneur féodal) puis shogun (dictateur militaire du Japon) au XVIe siècle eut fréquemment recours à ces agents de renseignement. Mais les ninjas étaient aussi parfois des guerriers inféodés à leur seigneur et n'ayant aucun rapport avec les familles d'Iga et Kōga, comme par exemple ceux utilisés par Shingen Takeda à la même période : Il existait plus de soixante dix familles de ninja à travers l'ensemble du Japon à cette époque, moins réputées que celles des deux provinces phares certes, mais tout aussi dévouées à cet usage.
L'événement le plus marquant fut sans doute la sanglante soumission de la province d'Iga (la province actuelle de Mié, à l'est de la ville de Nara) par les troupes de Nobunaga Oda entre 1579 et 1581. Nobunaga était le régent (bien qu'il ne fut pas nommé shogun par l'empereur), et l'indépendance d'Iga représentait un défi à son autorité. Les deux premières tentatives de soumission se soldèrent par un échec. Pour la troisième, il envahit la province avec six armées venant de six endroits différents. Devant le nombre écrasant d'adversaires, les techniques de guérilla se révélèrent insuffisantes et les familles d'Iga et Kōga furent massacrées. Quelques survivants allèrent se réfugier chez les daimyō voisins (dont Ieyasu Tokugawa) et se mirent à leur service.
À partir de là, certains ninjas, nommés onmitsu, employés par le shogun pour espionner les daimyo, et d'autres, les oniwaban, étaient utilisés pour assurer la sécurité rapprochée du shogun et la surveillance de son château, ainsi que dans une certaine mesure la police dans la capitale Edo. En effet, la période Edo se caractérise par une relative paix entre les clans, les techniques de maîtrise non armées ou avec des armes non tranchantes développées par les ninjas étaient particulièrement intéressantes dans ce contexte.
Ninpō, doctrine des ninjas[modifier le code]
Graffiti au pochoir d'un guerrier ninja.
Le terme moderne de ninpō (忍法?), ou shinobu hō, désigne à présent la doctrine des ninjas, comme le terme bujutsu est devenu celui de budō. Elle met l'accent sur l'endurance, la persévérance, la capacité d'adaptation. Ceci comprend donc bien sûr les techniques de combat et de survie dans la nature (dont le camouflage et les soins médicaux), d'endurcissement du corps et de l'esprit, mais aussi la capacité à prévoir le danger et à l'éviter. De fait, le ninja doit être capable de mimétisme, il doit pouvoir faire preuve d'adaptabilité (souplesse mentale) et ne pas s'attacher à des formes fixes et rigides.
Contrairement au bushi, le ninja ne cherche pas l'affrontement direct, il ne cherche pas à montrer son courage, mais plutôt à survivre et à mener à bien sa mission, sans ressentir de honte ni de colère. Le ninja cherche d'abord à se protéger et à protéger sa famille. Par ailleurs, on peut aussi se référer au traité de stratégie chinois L'Art de la guerre de Sun Tzu1, qui développe les techniques d'information et de désinformation dans le cadre de la guerre : se renseigner sur l'ennemi (« Qui connaît l'autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait », chap. III), désinformer l'ennemi et repérer les espions ennemis et les soudoyer. Une des premières phrases de ce traité de guerre est d'ailleurs « La guerre repose sur le mensonge ». Il recommande principalement de faire usage de la ruse pour éviter le combat. Ce type de comportement était donc recommandé depuis dix siècles avant la première mention historique des ninjas.
Le ninja était furtif et secret. Il savait se déguiser pour se faire passer pour quelqu'un d'une autre classe sociale ou d'une autre région. L'enseignement de ces techniques dans des écoles (ryu) ne se faisait pas en groupe comme pour les bujutsu.
ils combattaient plus en homme libre avec des vêtements civils que vêtu de noir qui cependant à du arrivé deux ou trois fois dans l'histoire du japon et en plus ils avaient deux provinces autonomes voir la suite ....
. Origine[modifier le code]
Kanji du mot "Ninja".
Cette image romantique, et le terme même de ninja, sont relativement récents (vers 1780). Les termes utilisés pour désigner ces guerriers-espions étaient plutôt shinobi ou shinobu, parfois rappa (乱破?), suppa (素破, 水破 ou 出抜?) ou kagimono-hiki, ou encore kusa (草?, les herbes, cette appellation n'étant attribuée qu'à une certaine catégorie d'espions infiltrés dans les provinces pour des années, voire des générations, y prenant véritablement racine). En raison de leur origine géographique probable, les ninjas sont aussi parfois nommés hommes d'Iga (Iga no mono) ou de Kōga, ou encore troupe d'Iga (Iga shu) ou de Kōga. Mais anciennement plusieurs clans étaient disséminés sur tout le territoire nippon.
Les ninjas les plus réputés étaient en effet probablement issus de ces deux provinces voisines situées à côté de Kyōto. Ces provinces étant indépendantes, ils n'étaient redevables d'aucune taxe et jouissaient d'une liberté de mouvement que n'avaient pas les bushi (ou samouraïs), qui étaient eux inféodés aux daimyō (seigneurs féodaux) ; ils n'étaient pas non plus soumis au bushidō (武士道?, code de l'honneur du bushi), et pouvaient donc pratiquer des techniques de guerre non-orthodoxe (espionnage, guérilla, embuscades, assassinats). N'étant pas subordonnés aux grandes familles, celles-ci les utilisaient pour leurs besognes (pillages, assassinats). Une de leurs grandes spécialités était de s'introduire de nuit dans les châteaux et camps militaires et d'allumer un incendie, afin de faciliter l'assaut par des troupes classiques ; en général ils se déguisaient pour porter la même tenue que leurs victimes (ils n'étaient donc pas forcément vêtus de noir) afin de semer la confusion.
Par ailleurs, les familles nobles commencèrent à faire appel à des mercenaires dès le règne du premier empereur du Japon : Jinmu Tennō (sans doute des ninjas). Mais c'est lors de la période Kamakura (1192-1333), période marquée par de nombreux conflits entre familles et assassinats, que ces pratiques, même si elles ne correspondaient pas au code du bushido, ont été le plus utilisées par le pouvoir et les seigneurs féodaux. Ceux qui devinrent par la suite les ninjas avaient établi leurs demeures souvent dans les montagnes où ils côtoyèrent les pratiquants de shugendō : les yamabushi qui souvent furent leurs maîtres d'armes. On voit souvent des documents anciens montrant des guerriers aux prises avec des tengu, dieux de la montagne, en réalité des yamabushi.
La séparation entre samouraï et ninja est difficile à établir comme le montre la vie du célèbre guerrier Jūbei Mitsuyoshi Yagyū qui fut un samouraï et un ninja hors pair. Il rédigea des traités de stratégie militaire, nommés les Carnets de la Lune (月の諸, Tsuki-no-shō?).
Aux yeux de la population, les ninjas, par leur activité criminelle et leurs méthodes peu orthodoxes, faisaient partie des classes sociales eta (穢多?, paria) ou hinin (非人?, non-humain). Ces castes comprenaient les criminels, mendiants, vagabonds et tanneurs, activités et états indésirables de la société japonaise, aujourd'hui regroupés sous le terme burakumin.
Une explication possible de l'étymologie de kunoichi, le terme désignant une femme ninja, est que chacun des caractères qui composent ce mot — le hiragana ku (く?), le katakana no (ノ?) et le kanji ichi (一?) — constituent les traits du kanji onna (女?) qui signifie femme. Une autre explication du terme "kunoichi" vient du fait que les humains mâles ont neuf trous ou fentes dans leurs corps (yeux, narines, bouche...) mais que les femmes en ont un (ichi) de plus (le vagin). De fait, l'entraînement des kunoichi s'axait pour beaucoup sur la manipulation et la séduction.
Histoire[modifier le code]
Jiraiya, personnage du conte japonais Jiraiya Goketsu Monogatari, d'abord chef de clan puis ninja. Estampe d'Utagawa Kuniyoshi.
Les ninjas étaient a priori à l'origine de troupes formées entre le VIIIe et le IXe siècle, et de bushi vaincus sans seigneurs (rōnin), qui se sont réfugiés dans les provinces d'Iga et de Kōga (maintenant les préfectures de Mie et de Shiga, du côté du lac Biwa). Ayant en commun le déracinement et la défaite, ils développèrent des techniques de survie dans ces contrées sauvages, ainsi que des techniques de combat pragmatiques provenant d'origines diverses. Ils subirent sans doute l'influence :
Des pirates (海賊, kaizoku?) de la région de Kumano, à qui ils doivent les techniques d'utilisation des grappins,
des yamabushi, ascètes vivant dans la montagne et adeptes du shugendō (pratiques mystiques),
des moines bouddhistes de la région, notamment des bouddhistes ésotériques shingon,
et des hinin, personnes de basse condition sociale utilisées pour les tâches jugées impures, notamment en relation avec le sang et le cuir.
À cette époque, Kibi no Makibi, ambassadeur japonais en Chine, amena au Japon les doctrines militaire chinoises, dont L'Art de la guerre de Sun Tzu (appelé Son Shi au Japon). Une autre hypothèse probable, est qu'à cette période, les futurs ninjas aient subi l'influence de sociétés secrètes chinoises, déjà structurées dans ce genre d'activités depuis des centaines d'années, dans les guerres incessantes dans l'Empire du milieu, qui auraient pu avoir quelques membres expatriés dans l'archipel nippon. Une chose est sûre, dans les progrès de celui du soleil levant, nombreux ont été les emprunts et améliorations, aux voisins locaux, dus aux échanges commerciaux et de populations, comme dans l'île d'Okinawa, berceau de certains types d'arts martiaux, de mélanges improbables. Dans le cas du développement des traditions purement japonaises, qui s'ensuivirent, et aboutirent à la perfection de ces troupes, il est incontestable que l'établissement dans ces contrées sauvages et entourées de montagnes, donc sans grand intérêt économique, et protégées des invasions des seigneurs voisins, a sans doute contribué à développer un esprit d'indépendance, et notamment l'absence d'attachement à un seigneur, et aucune réticence morale à se retourner contre d'anciens alliés. Cela a aussi contribué au secret, et donc à l'aura de mystère qui les entoure.
Les ninjas étaient sans doute à l'origine des troupes de guerriers similaires à des milices civiles au service de propriétaires terriens (jizamurai) dont le but était la défense de la province ; ils n'étaient probablement pas uniquement des guerriers mais exerçaient un autre métier (paysan) ou "goshi" (soldat-paysan). Il est difficile de donner une date exacte de l'apparition des ninjas, il s'agit sans doute d'une évolution progressive. Le premier recours documenté daté de l'utilisation de ces troupes d'Iga et de Kōga (les Iga shû et les Kōga shû) est sans doute l'attaque du château du seigneur Rokkaku à Magari par le seigneur Ashikaga vers 1487. Ieyasu Tokugawa, qui fut daimyō (seigneur féodal) puis shogun (dictateur militaire du Japon) au XVIe siècle eut fréquemment recours à ces agents de renseignement. Mais les ninjas étaient aussi parfois des guerriers inféodés à leur seigneur et n'ayant aucun rapport avec les familles d'Iga et Kōga, comme par exemple ceux utilisés par Shingen Takeda à la même période : Il existait plus de soixante dix familles de ninja à travers l'ensemble du Japon à cette époque, moins réputées que celles des deux provinces phares certes, mais tout aussi dévouées à cet usage.
L'événement le plus marquant fut sans doute la sanglante soumission de la province d'Iga (la province actuelle de Mié, à l'est de la ville de Nara) par les troupes de Nobunaga Oda entre 1579 et 1581. Nobunaga était le régent (bien qu'il ne fut pas nommé shogun par l'empereur), et l'indépendance d'Iga représentait un défi à son autorité. Les deux premières tentatives de soumission se soldèrent par un échec. Pour la troisième, il envahit la province avec six armées venant de six endroits différents. Devant le nombre écrasant d'adversaires, les techniques de guérilla se révélèrent insuffisantes et les familles d'Iga et Kōga furent massacrées. Quelques survivants allèrent se réfugier chez les daimyō voisins (dont Ieyasu Tokugawa) et se mirent à leur service.
À partir de là, certains ninjas, nommés onmitsu, employés par le shogun pour espionner les daimyo, et d'autres, les oniwaban, étaient utilisés pour assurer la sécurité rapprochée du shogun et la surveillance de son château, ainsi que dans une certaine mesure la police dans la capitale Edo. En effet, la période Edo se caractérise par une relative paix entre les clans, les techniques de maîtrise non armées ou avec des armes non tranchantes développées par les ninjas étaient particulièrement intéressantes dans ce contexte.
Ninpō, doctrine des ninjas[modifier le code]
Graffiti au pochoir d'un guerrier ninja.
Le terme moderne de ninpō (忍法?), ou shinobu hō, désigne à présent la doctrine des ninjas, comme le terme bujutsu est devenu celui de budō. Elle met l'accent sur l'endurance, la persévérance, la capacité d'adaptation. Ceci comprend donc bien sûr les techniques de combat et de survie dans la nature (dont le camouflage et les soins médicaux), d'endurcissement du corps et de l'esprit, mais aussi la capacité à prévoir le danger et à l'éviter. De fait, le ninja doit être capable de mimétisme, il doit pouvoir faire preuve d'adaptabilité (souplesse mentale) et ne pas s'attacher à des formes fixes et rigides.
Contrairement au bushi, le ninja ne cherche pas l'affrontement direct, il ne cherche pas à montrer son courage, mais plutôt à survivre et à mener à bien sa mission, sans ressentir de honte ni de colère. Le ninja cherche d'abord à se protéger et à protéger sa famille. Par ailleurs, on peut aussi se référer au traité de stratégie chinois L'Art de la guerre de Sun Tzu1, qui développe les techniques d'information et de désinformation dans le cadre de la guerre : se renseigner sur l'ennemi (« Qui connaît l'autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait », chap. III), désinformer l'ennemi et repérer les espions ennemis et les soudoyer. Une des premières phrases de ce traité de guerre est d'ailleurs « La guerre repose sur le mensonge ». Il recommande principalement de faire usage de la ruse pour éviter le combat. Ce type de comportement était donc recommandé depuis dix siècles avant la première mention historique des ninjas.
Le ninja était furtif et secret. Il savait se déguiser pour se faire passer pour quelqu'un d'une autre classe sociale ou d'une autre région. L'enseignement de ces techniques dans des écoles (ryu) ne se faisait pas en groupe comme pour les bujutsu.
mrnouillat- Messages : 1148
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
En même temps, ça se peint vite ....Tirailleur a écrit:Tirailleur a écrit:
Avant d'envisager de commander mes figurines pour ce projet, je voudrais savoir s'il sera possible d'aligner des ninjas. :
PRécision : je n'alignerai qu'UNE SEULE unité de ninjas, et non toute une armée grimée en noir . Olivier m'a informé que, pourtant, un chef de guerre japonais avait eu cette idée...mais ça doit être monotone de peindre toute son armée en noir...
Les premières listes de samourais pour WAB permettaient l'utilisation de ninjas. Perso, ça me choquerait pas de voir une petite unité de 5-6 ninjas sur la table. Comme Figouze et moi ne seront certainement pas des votres, j'ai proposé à Olivier (qui organise avec Custo le week-end WAB) qu'on joue avec la règle RONIN des escarmouches correspondant aux stratagèmes utilisés par les joueurs....genre un assassinat par des ninjas, une embuscade de convoi de ravitaillement, etc.
Du coup, on s'occuperait des ninjas....ça tombe bien, on en aune douzaine de peints
A noter que Turnbull, dans l'Osprey sur les ninjas, va encore plus loin en suggérant qu'ils n'existaient pas...en fait qu'ils faisaient uniquement partie du folklore et des légendes et qu'on leur attribuait systématiquement toutes les morts "mystérieuses". Ainsi, un ninja fut rendu responsable de la mort d'un général frappé d'une balle d'arquebuse alors qu'il se trouvait relativement loin des combats et d'un autre qui aurait été percé d'un coup de sabre dans une partie intime de son anatomie alors qu'il était aux toilettes....à mon humble avis, ça peut aussi se justifier par une balle perdu et une hémorragie interne
Mais que cela ne nous empêche pas d'aligner des ninjas sur la table. ca se peint vite et les figurines PERRY et CITADEL sont superbes
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Ca me plait cette histoire d'escarmouches pour simuler les ruses des joueurs. Siaba, si y'as mouyen, je me joindrait bien à vous à l'occasion. Bon, j'suis un peu à la ramasse question samouraî, mais j'ai quand même une demi douzaine de fig peintes...
The Miles- Messages : 1676
Date d'inscription : 09/12/2012
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Pas de souci, on attend la date que donnera Custodes pour voir si on peut s'y caler dessus. Et même si tu n'as qu'une douzaine de samourais, c'est déjà pas mal ajouté à ce qu'on a déjà peint
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Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Ayant des soucis de fric et des priorités d'achat comme une nouvelle voiture. Je n'ai pas pu acheter de figurines cette année et principalement celles pour ce projet.
Mais si Custodes veux bien et si la date me convient. Je pourrais venir avec mon appareil photo et faire un reportage !
Mais si Custodes veux bien et si la date me convient. Je pourrais venir avec mon appareil photo et faire un reportage !
Sargon II- Messages : 241
Date d'inscription : 14/11/2012
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
[quote="Sargon II"]...
Mais si Custodes veux bien et si la date me convient. Je pourrais venir avec mon appareil photo et faire un reportage ![/quote]
Tu seras bien sur le bienvenu
Mais si Custodes veux bien et si la date me convient. Je pourrais venir avec mon appareil photo et faire un reportage ![/quote]
Tu seras bien sur le bienvenu
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Admin a écrit:Sargon II a écrit:...
Mais si Custodes veux bien et si la date me convient. Je pourrais venir avec mon appareil photo et faire un reportage !
Tu seras bien sur le bienvenu
Parfait ; Sargon II, j'ai justement besoin d'un consultant-stratège en WAB, car ils sont terribles à Nanterre : capables de résumer les différences de versions, ils ont toutes les tables de résultats en tête et tout et tout... . Et puis, je viens de récupérer plusieurs lots d'ashigarus et de samouraïs Perry sur ebay - il y a même une pièce d'artillerie européenne utilisée par des ashigarus -pour un prix vraiment exceptionnel : autrant dire que quelques unités à commander devraient t'échoir...bon, il faut maintenant tout décaper...et peindre.
Tirailleur- Messages : 1379
Date d'inscription : 02/01/2013
Age : 54
Localisation : Eslettes, près de Rouen
Re: LE PROJET: New Ray from the Rising Sun
Si je peux venir (tout dépend la date) je pourrais faire office d'aide de camp
Sargon II- Messages : 241
Date d'inscription : 14/11/2012
Suggestion pour l'organisation !
Une petite suggestion pour Cyrille :
Ben quoi Ce serait ENCORE PLUS sympa
Ben quoi Ce serait ENCORE PLUS sympa
Invité- Invité
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